Par Amir Taghati
Le président du régime iranien a menacé mercredi que les voies navigables internationales ne seront plus aussi sûres si les exportations de pétrole du régime étaient réduites à zéro.
Les propos de Hassan Rohani coïncidait avec une remarque de son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, selon laquelle Téhéran pourrait agir «de manière imprévisible ».
"Les puissances mondiales savent que dans le cas où le pétrole est complètement sanctionné et les exportations de pétrole iraniennes réduites à zéro, les voies navigables internationales ne peuvent plus bénéficier de la même sécurité qu'avant", a déclaré Rohani lors d'une rencontre avec le guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, selon le site officiel de Khamenei.
"Des pressions unilatérales contre l'Iran ne peuvent donc être à leur avantage et ne garantiront pas leur sécurité dans la région et dans le monde."
Les tensions entre Téhéran et Washington se sont accrues depuis que le gouvernement Trump a renoncé à un accord international visant à réduire les ambitions nucléaires de l’Iran et a commencé à renforcer les sanctions.
Le commerce mondial des produits de base a été secoué ces derniers mois après une série d'attaques contre des navires marchands internationaux par le Corps des gardiens de la révolution et une saisie par Téhéran d'un pétrolier britannique.
Le département d’État américain a désigné le CGRI en tant qu’organisation terroriste étrangère en avril 2019.
Washington, qui possède de loin le plus important contingent naval occidental dans le Golfe, a demandé à ses alliés de le rejoindre dans le cadre d’une opération de contrôle de la navigation dans le détroit d’Hormuz, porte vitale de l’industrie pétrolière mondiale, selon Reuters.
Jusqu'à présent, la Grande-Bretagne, l'Australie et Bahreïn ont rejoint la mission de sécurité dirigée par les États-Unis visant à protéger les navires de commerce empruntant les principales voies navigables du Moyen-Orient.
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