Javad Zarif, derrière le sourire duquel les gouvernements démocrates se cachent pour justifier leurs concessions à la dictature religieuse de Téhéran et légitimer leur manque total de fermeté, est à la tête d’une entreprise terroriste qui affiche au compteur des centaines d’attentats en Europe. 2018 et 2019 ont été marqués par un record de complots en tout genre qui se sont terminés par l’expulsion d’un ambassadeur, l’arrestation d’un diplomate et l’expulsion de 3 autres.
Tous ont été marqués du sceau du terrorisme. Assadollah Assadi, le diplomate des mollahs qui croupit en prison en Belgique, a remis une bombe à deux de ses agents pour faire sauter un rassemblement de milliers d’opposants dans le nord de Paris, en présence de sommités politiques internationales. Les services français en tremblent encore. Et pourtant, le 23 aout à Paris, on veut à nouveau déployer le tapis rouge pour le patron de ce poseur de bombe.
Quid de la lutte contre le terrorisme ?
C’est un comité d’accueil judiciaire qui devrait attendre Zarif au pied de l’avion. Cet attentat déjoué en France qui aurait pu faire des centaines de morts, résume à lui seul la cruauté et le cynisme des mollahs, dont la Constitution ne reconnait aucune frontière géographique. A l’époque, alors qu’Assadollah Assadi avait été pris en flagrant délit, Zarif avait osé déclarer que c’était un coup monté de l’opposition qui voulait se faire exploser elle-même.
Et voilà qu’aujourd’hui, plus arrogant que jamais, il revient sur les lieux du crime, sans afficher la moindre crainte. Pourquoi ? Parce qu’il compte sur la politique de complaisance des démocraties occidentales qui ont choisi depuis 40 ans de ne pas faire de vague, de caresser le monstre dans le sens du poil et de fermer les yeux s’il leur dévore la main.
Parce qu’il n’y a pas de mandat d’arrêt international lancés contre ces criminels, parce qu’en 1993 la France avait renvoyé en Iran deux terroristes réclamés par la justice suisse pour l’assassinat de l’opposant iranien Kazem Radjavi. Parce que peu avant Wahid Gordji qui avait ensanglanté les rues de Paris, était mis à l’avion pour Téhéran. Parce que les preneurs d’otages français au Liban n’ont jamais été inquiétés et parce que quand les autorités iraniennes ont clamé haut et fort avoir signé l’explosion du Drakar à Beyrouth, elles n’ont soulevé aucune vague en France.
Ainsi donc cette impunité totale encourage les Zarif et Consors à envoyer leurs agents en France et dans le reste de l’Europe pour assassiner leurs opposants ou répandre la terreur et le sang afin d’actionner les leviers du chantage qui, comble de l’horreur, fonctionne.
Recevoir Zarif en France, c’est remettre au loup les clés de la bergerie, avec en prime lui demander s’il désire la viande saignante ou bien cuite.
Les Iraniens et les défenseurs de la liberté se rassemblent jeudi 23 aout sur le parvis du Trocadero à Paris pour dire non à la complaisance et rappeler que les Iraniens sont décidés à bouter les mollahs hors de l’Iran et à y installer la liberté et la démocratie.
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