mardi 27 août 2019

Le fils d'un « martyr iranien » s’auto-immole par le feu en Iran en raison du refus d'hospitalisation


FMV iran Des responsables de la Fondation des martyrs et des vétérans (FMV) du régime d’Iran ont confirmé lundi 26 août que la mort du fils d'un « martyr » qui s’est auto-immolé devant le bureau de la Fondation à Qom, à 150 km au sud de la capitale iranienne, Téhéran.

Les soldats tués au combat, en particulier lors de la guerre Iran-Irak dans les années 1980, sont appelés « martyrs » en Iran.
FMV est une institution gérée par le régime et créée pour aider les familles des victimes de guerre et les anciens combattants handicapés. Bien qu’elle reçoive ses fonds directement du budget national, elle n’est responsable que devant le Guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei. Sa mission consiste à gérer et à administrer des prestations garanties par l'État pour les personnes décédées au combat et les anciens combattants.
Les agences de presse locales ont rapporté, le 25 août, que le fils d’un soldat, âgé de 47 ans, tué au cours de la guerre Iran-Irak, s'était suicidé dans les bureaux de la FMV de la ville de Qom par auto-immolation après s’être aspergé d'essence.
Le député local de la JVM, Mohammad Aini, a affirmé que la nuit précédant l'auto-immolation, « La victime était allée à l'hôpital, demandant à être hospitalisée », ajoutant que « les responsables de l'hôpital l'ont jeté dehors, car il n'avait pas de demande écrite de son médecin. »
Sans entrer dans les détails ni nommer la victime, Aini a admis que l'homme de 47 ans avait déjà été soigné à plusieurs reprises dans un hôpital psychiatrique.
De nombreux vétérans de la guerre et leurs familles se sont récemment plaints du fait que la JVM avait oublié sa mission et s'était lancée dans des activités lucratives, uniquement au profit des principaux dirigeants de la Fondation.
Le responsable de la Fondation est directement nommé par l'ayatollah Khamenei.
On pense que la Fondation est impliquée dans de nombreuses entreprises commerciales, un peu comme la Fondation de la révolution islamique Mostazafan (The Oppressed), un autre établissement dirigé par le régime qui ne rend compte qu’au Guide suprême.
La JVM est l’une des dizaines d’entités placées sous surveillance de Khamenei qui sont exonérées d’impôts. Aucune de ces entités ne publie ses rapports financiers annuels.
Source : Radio Farda

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