Par Dowlat Nowrouzi
Le régime iranien empêche les prisonniers politiques Majid Assadi et Arash Sadeghi de recevoir des soins médicaux en prison, selon des informations rapportées clandestinement de la prison Gohardasht (Raja’i Shahr) à Karaj.
M. Sadeghi, emprisonné depuis 2016, est atteint d'un cancer. En septembre 2018, après avoir subi une intervention chirurgicale, il a été immédiatement renvoyé en prison sur ordre du corps des gardiens de la révolution islamique du régime iranien et du bureau du procureur. Sadeghi doit subir plusieurs cycles de chimiothérapie. Mais jusqu'à aujourd'hui, le régime ne lui a pas donné la permission de recevoir un traitement médical.
M. Sadeghi a été condamné à 19 ans de prison pour de fausses accusations à la sécurité nationale découlant de son action pour la défense des droits de l'homme.
De plus, selon les médecins, M. Assadi, prisonnier politique, est atteint de spondylarthrite ankylosante (SA), une maladie du rhumatisme qui affecte la colonne vertébrale. Il a également des ulcères et une inflammation dans son réseau de vision. Ses problèmes digestifs se sont intensifiés du fait que les autorités pénitentiaires l'ont privé de soins médicaux.
En septembre 2018, des médecins lui ont diagnostiqué des ulcères et une inflammation de l'intestin. Mais malgré son état critique, il a été privé d'accès aux médecins au cours de la dernière année.
M. Assadi doit se rendre tous les trois mois dans un hôpital situé en dehors de la prison pour contrôler son syndrome de SA, une maladie dangereuse. Mais à cause des obstructions causées par les autorités pénitentiaires et la justice du régime, il n’a pas accès à des médecins ni à des soins spécialisés.
M. Assadi a été condamné à six ans de prison en 2017 pour fausse accusation de «réunion et collusion contre la sécurité nationale» pour des activités pacifiques dans le domaine des droits de l'homme.
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