Le département du renseignement de la province de Mashhad, dans le nord-est de l'Iran, a indiqué que les 14 activistes qui avaient demandé la démission du Guide suprême, Ali Khamenei, étaient des partisans d'un changement de régime et voulaient créer de l'insécurité.
Selon les dernières informations de Mashhad, 12 des 14 militants politiques qui ont demandé la démission de Khamenei en juillet ont été arrêtés.
Toutefois, le responsable des services du renseignement, qui s’exprimait au nom de son département à Mashad, a déclaré à l’agence de presse semi-officielle ISNA, le jeudi 22 août, que ces détentions n’avaient rien à voir avec la lettre qu’ils avaient écrite à Khamenei lui demandant de démissionner.
Khamenei a déclaré par le passé que les gens étaient libres de le critiquer, mais que ceux qui le font risquent généralement d'être arrêtés et poursuivis.
Le responsable a accusé les activistes « de projeter une nouvelle sédition inspirée par les ennemis avant les prochaines élections » parlementaires iraniennes, en février 2020.
La « sédition » est le jargon officiel de la République islamique, inventé après les troubles post-électoraux de 2009, pour qualifier les mouvements qui menacent l'existence du régime.
Un groupe de 14 hommes et un autre groupe de 14 femmes ont publié des lettres disant qu'il était impossible de changer l'Iran sans la démission de Khamenei et sans une nouvelle constitution.
Selon d'autres informations iraniennes, 6 des 14 militantes ont également été arrêtées. Dans leur lettre ouverte à Khamenei, les femmes l'ont accusé d'avoir violé les droits des femmes, qui représentent la moitié de la population.
Source : Radio Farda
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