mardi 5 novembre 2019

Iran : 20 % des familles de Téhéran vivent dans des bidonvilles


bidonvilles iranCSDHI – 40 % des familles de Téhéran en Iran vivent sous le seuil de la pauvreté en ce qui concerne leur logement et 20 % d’entre elles vivent dans des bidonvilles, a annoncé le 4 novembre, un responsable de la rénovation de Téhéran.

Le directeur de l'Organisation de la rénovation urbaine de Téhéran a estimé que la population des bidonvilles va augmenter de 10 % chaque année, selon les commentaires de l'agence de presse officielle ISNA.
Kaveh Haj Ali Akbari a également déclaré que 15 % de la population de la capitale vivait dans des bâtiments délabrés.
Le responsable de Téhéran a déclaré que l’intervention du régime des mollahs dans le secteur du logement avait échoué, ajoutant qu’en conséquence, au cours des 18 derniers mois, les taux de location de Téhéran avaient augmenté de 35 %.
L’augmentation du taux d’habitants des taudis en Iran est notamment due à la pauvreté et au chômage croissants.
Presque toutes les grandes villes d'Iran ont une population croissante d'habitants de bidonvilles.
Selon des informations parues dans les médias officiels iraniens, il existe 17 bidonvilles de 168 336 habitants à Sanandaj, la capitale de la province occidentale du Kurdistan.
Baneh, une autre ville du Kurdistan compte 13 bidonvilles, Saqez en compte sept, et Marivan et Bijar comptent chacun cinq bidonvilles. Divandareh en possède deux alors que les villes de Kamyaran et Qarveh ont chacune un quartier de taudis.
Les habitants des bidonvilles d’Iran vivent dans une absolue pauvreté.
Selon Rasoul Khezri, un député représentant les villes de Sardasht et Piranshahr dans le nord-ouest de l'Iran, la toxicomanie, le trafic d'enfants et d'organes, la maltraitance d'enfants et le trafic de drogue prévalent parmi les habitants des taudis.
En 2017, le ministère des Routes et du Développement urbain a déclaré que 19 millions de personnes vivaient dans les bidonvilles d’Iran, à la périphérie des grandes villes. Cela signifie qu'un Iranien sur quatre vit dans un bidonville. Compte tenu de la situation économique actuelle et de la hausse de l'inflation et du prix des maisons, il est raisonnable de penser que cette estimation a également augmenté.
Source : Iran News Wire

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