samedi 2 novembre 2019

Un groupe de défense des droits de l’homme dénonce le bilan du régime iranien

Un groupe de défense des droits de l’homme dénonce le bilan du régime iranien
Par Hamideh Taati
Le groupe de défense des droits de l’homme, Iran Human Rights Monitor (Iran-HRM), a critiqué les violations des droits du régime iranien au cours du mois d’octobre 2019.
Dans son dernier rapport mensuel sur la situation des droits de l'homme en Iran, Iran-HRM a déclaré: "Le mois d'octobre a été marqué par la répression de la liberté d'expression par l'Iran".
La 3ème commission de l'ONU sur les droits humains a condamné les violation par le régime des mollahs au cours des 38 dernières années.
Au moins 18 personnes, dont un mineur au moment des faits, ont été exécutées en octobre. Deux hommes ont été exécutés en public, selon le rapport.

Dans un acte barbare, les autorités ont coupé les doigts d’un homme à la prison de Sari pour avoir volé.
Le régime iranien a également continué à infliger des sanctions cruelles et inhumaines aux défenseurs des droits de l'homme afin d'empêcher la multiplication des manifestations en Iran.
Les autorités iraniennes ont continué de priver les prisonniers politiques de soins médicaux, une méthode couramment utilisée pour les torturer et les mettre sous pression, a déclaré Iran HRM.
"Les autorités iraniennes ont refusé des soins médicaux essentiels aux prisonniers politiques Soheil Arabi, Arash Sadeghi, Motalleb Ahmadian, Majid Assadi et Zeinab Jalalian", ajoute le rapport.
Assadi souffre de diverses maladies qui se sont aggravées du fait que les autorités pénitentiaires ont continué à entraver ses soins. Il se voit refuser l'accès à un hôpital en dehors de la prison parce qu'il a refusé de porter un vêtement de prison à l'hôpital.

Dans la ville de Lordegan, au sud-ouest du pays, les forces de sécurité ont procédé à de nombreuses arrestations à la suite de vastes manifestations contre les infections évitables au VIH dont ont été victimes les villageois à cause de l’incurie des autorités locales.
Selon les habitants, les forces de sécurité ont utilisé des vidéos des manifestations pour identifier et arrêter les manifestants.

Le livre “Crime contre l’humanité” contient la liste de 5000 prisonniers politiques victimes du en , les adresses de fosses communes dans 36 villes, les noms de membres de 35 commissions de la mort, et 110 villes où le massacre s’est déroulé
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