Les problèmes sociaux et politiques de l’épidémie de coronavirus en Iran ont terrifié le régime iranien qui craint la gronde populaire. Cela a amené le Guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, et les commandants des Gardiens de la révolution (CGRI pasdaran) à mener une campagne de désinformation et à répandre des rumeurs sur la possibilité que les États-Unis auraient créé le COVID-19. Alors qu’il est de notoriété publique que par son inaction, ses dissimulations et son incurie, le régime a eu un rôle crucial dans la propagation de ce virus mortel à travers l’Iran.
Le 22 mars, Khamenei a déclaré : « Premièrement, vous (les États-Unis) faites face à votre propre pénurie … Si vous avez quelque chose, utilisez-le pour vous-même. Deuxièmement, on dit que c’est vous qui avez produit le virus. Il faut être fou pour croire que vous apporterez des médicaments. Vos médicaments peuvent même propager la maladie ou rendre le virus permanent. Ou, si vous envoyez un médecin, vous voudrez peut-être tester de près les effets toxiques du virus que vous avez créé. Parce qu’il est dit que compte tenu des connaissances sur les gènes iraniens, une partie du virus a été spécialement créée pour l’Iran. »
Il y a un mois, les commandants du CGRI, sur ordre de Khamenei, et afin de dissimuler le rôle du régime dans la propagation du coronavirus en Iran qui fait de l’Iran un épicentre mondial de ce virus mortel, ont évoqué la possibilité d’un bioterrorisme. Le commandant en chef du CGRI, Hossein Salami, a déclaré le 5 mars que les États-Unis avaient probablement créé le COVID-19.
À cet égard, l’agence de presse Mizan, affiliée à la faction de Khamenei, dans un article sur l’épidémie de coronavirus en Iran le 14 mars, a expliqué les intentions du régime dans la diffusion de la propagande concernant le « bioterrorisme ».
« Conformément à l’accusation exprimé par l’Iran, les origines de la création du coronavirus doivent être sérieusement examinées. Actuellement, il existe deux théories à cet égard. Le premier fait référence au rôle de la Chine dans la propagation de ce virus et le second considère le coronavirus comme l’arme du bioterrorisme contre l’Iran et la Chine. Les indications de l’analyse de la seconde théorie devraient être largement élaborées et diffusées dans les médias nationaux et dans l’opinion publique mondiale. Puisqu’il n’est pas possible de mettre en œuvre cette idée à travers les médias publics dans le monde, il devrait y avoir des campagnes en ligne et des hashtags circulant sur les médias sociaux sur cette question pour propager cette idée dans le monde entier », affirme l’auteur de l’article.
Le 17 mars, le Dr Ali Karami, professeur à l’Université des sciences médicales Baghiyatallah, affiliée au CGRI, dans une interview accordée au site Web Habilian, a tenté de présenter un fondement scientifique et médical aux propos de Khamenei sur la possibilité d’une attaque biologique : «Le Guide suprême a parlé de la possibilité d’une attaque biologique, je parle aujourd’hui de la même possibilité. En biologie moléculaire, dont je suis spécialiste, il y a de nombreuses informations sur le génome. Vous avez peut-être vu que dans une famille certains membres tombent plus malades que d’autres. Certains sont très allergiques aux médicaments, d’autres non. Maintenant, les médicaments produits auront un impact sur certaines races et non sur les autres. Les maladies affectent également certaines races et pas d’autres races. Cela montre que les récepteurs cellulaires des races diffèrent ; et un virus doit être attaché à un récepteur cellulaire pour être efficace. »
Le 15 mai 2002, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI, Moudjahidin-e Khalq ou MEK) a révélé le rôle du CGRI dans la production d’armes biologiques et a identifié son emplacement sur le site de Lavizan Shian. L’CGRI menait des recherches sur la production d’armes nucléaires et biologiques. Par conséquent, après les révélations de l’OMPI, le régime a été contraint de détruire le site de Lavizan Shian en décembre 2003 et de camoufler le site à une profondeur de 4 mètres sous terre.
Dans sa révélation, l’OMPI a exposé Ali Karami, impliqué dans la production des armes biologiques et microbiennes. « Le Centre de recherche des Baqiyatollah des Gardiens de la révolution, affilié à l’hôpital des Baqitollah des gardiens, travaille sur les bombes microbiennes. Le Dr Karami est le chef de ce centre. Il est membre du personnel scientifique de l’Université Imam Hussein du Corps des gardes et travaille sur les armes biologiques depuis 18 ans. Il est également membre de l’organe national de la Convention sur le désarmement des armes biologiques et se rend régulièrement à Genève », indique le rapport de l’OMPI.
Ali Karami tente maintenant de se présenter sur «terrain scientifique» pour justifier les propos insensés de Khamenei et blâmer les autres pays d’avoir produit le coronavirus.
Les efforts désespérés de Khamenei, ainsi que ceux des commandants du CGRI, pour dissimuler le rôle du régime dans la propagation du coronavirus coïncident avec la question concernant la transmission du coronavirus par la compagnie aérienne Mahan Air des pasdaran qui assure la liaison en la Chine et la ville de Qom en Iran
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