L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé dans l’après-midi du 30 mars 2020, que le nombre de décès dus au coronavirus a dépassé le chiffre de 14.200 dans 236 villes d’Iran. Le nombre de victimes dans les provinces d’Ardebil est de 400, d’Alborz 600, de Chahar-Mahal-Bakhtiari 38, de Khorassan-Razavi 1120, de Khorassan du nord 190, de Zandjan 250, de Guilan 1370, et de Yazd de 305, auxquels il faut ajouter les chiffres des autres provinces.
Dans la ville de Qarchak, en banlieue de Téhéran, selon les habitants, 28 personne sont mortes dans la seule journée du 28 mars. Les personnels soignants de l’hôpital Bahonar de Karadj disent que certains jours, 30 à 40 personnes y décèdent du coronavirus. Dans le canton de Nassimchahr dans la province de Téhéran, 18 personnes ont été emportées par le virus. Le nombre de décès à Delijan (province du Centre), se monte à 50 personnes. Dans l’hôpital de Gorgan (nord) les miliciens du Bassidj et les pasdarans interdisent de prendre tout film ou photo et menacent le personnel hospitalier de ne révéler aucune information sur le nombre de décès et la situation à l’hôpital.
Le représentant du ministre de la Santé dans la province de Mazandaran a affirmé que « le foyer de contamination est désormais passé dans les villages de la province de Mazandaran ». Mostafa Moïne, président du Haut conseil de l’ordre et ministre des Sciences sous la présidence de Rafsandjani et Khatami, a écrit à l’attention de Rohani : « La mort d’un grand nombre de médecins, et la mort d’un plus grand nombre de malades par rapport aux autres pays restera à jamais un grand point d’interrogation et de regret (…) Nous mettons en garde contre la fatigue et l’épuisement physique et psychologique du personnel médical et soignant, car cela met en danger la qualité des soins pour les malades. » Moïne a ajouté : « Faire passer la situation pour normale et donner une fausse idée de sécurité, sont des choses dangereuses qui se font sous le prétexte d’empêcher le stress. Générer une inquiétude et un stress possible a moins de conséquences néfastes qu’une vision fantaisiste qui se laisse surprendre par la réalité d’une catastrophe humaine. »
Le quotidien officiel Sharq a lui aussi alerté sur la montée de la crise économique du régime en raison de la pandémie. Après le choc généré par le coronavirus, écrit-il, « tous les indicateurs et variables économiques nous disent que c’est le niveau de résilience et de capacité à surmonter la crise qui est en jeu. Les dimensions et les aspects des défis économiques de l’Iran sont désormais bien plus larges, plus profonds et vont bien au-delà que ce que l’on peut imaginer. Par conséquent, l’approche et l’attitude conventionnelles ne répondent pas à la gestion de la situation sensible et de crise actuelle. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 mars 2020
Le 30 mars 2020
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