La commission de la Sécurité et du contre-terrorisme du CNRI a obtenu des documents de l’organisation des urgences du régime qui montrent clairement que Rohani a menti en disant que le gouvernement avait été averti le 18 février d’un premier cas de coronavirus dans la ville de Qom et qu’il en avait alerté l’opinion publique immédiatement. Selon ces documents, début février, il y avait déjà un nombre important de cas hospitalisés non seulement à Qom mais aussi à Téhéran.
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé dans l’après-midi du 27 mars 2020, que le nombre de décès dus au coronavirus a dépassé le chiffre de 12.400 dans 228 villes d’Iran. Le nombre de victimes dans les provinces de Sistan-Baloutchistan atteint 140, Kouzistan 580, Ispahan 1400, Lorestan 250, Khorassan-Razavi 1030, Kermanchah 370, Mazandaran 980, Yazd 265, Bouchehr 25, et Koguilouyer-Boyer-Ahmad 50, auxquels il faut ajouter les chiffres des autres provinces.
Des sources médicales de la province de Guilan rapportent le décès de 40 personnes, dont deux infirmières à Astara. Le nombre de cas de coronavirus dans de nombreuses zones rurales sont volontairement tus et pire encore, les personnes mortes de ce virus sont enterrées comme des décès normaux.
Le nombre de victimes à Talech (au Guilan) dépasse la centaine. Selon cette source, fin janvier, le coronavirus sévissait déjà à Astara et Talech et à la mi-janvier un nombre notable de touristes et de voyageurs chinois s’étaient rendus via la République d’Azerbaïdjan à Astara et dans la zone franche d’Anzali et certains étaient allés de là jusqu’à Qom.
Selon l’agence de presse officielle ILNA, une infirmière de l’hôpital Velayat de Qazvine a déclaré : « le personnel soignant est épuisé (…) une de mes collègues hier a été testée positive au coronavirus. Nous lavons les malades un à un et nous sommes exténuées (…) Il est possible que nous ayons un nouveau pic très sévère, c’est très sérieux. Depuis que je suis là tous les lits sont occupés, aucun n’a été libéré. » Une employée de l’hôpital Baghiatollah a dit que quotidiennement 20 à 30 personnes meurent du coronavirus dans cet hôpital.
La commission de la Sécurité et du contre-terrorisme du CNRI a obtenu de l’organisation des urgences du régime un document qui montre clairement que Rohani a menti en disant que le gouvernement avait été averti le 18 février d’un premier cas de coronavirus dans la ville de Qom et qu’il en avait alerté l’opinion publique immédiatement. Selon ces documents, début février, non seulement à Qom mais aussi à Téhéran, il y avait déjà un nombre important de cas hospitalisés.
La guerre des loups au sein du pouvoir s’intensifie avec l’augmentation des décès. Mostafa Mir-Salim a écrit à Rohani : « pourquoi compte tenu de l’expérience de la Chine et de l’avertissement sérieux du ministre de la Santé, le jour où vous avez compris que les deux premiers malades du coronavirus avaient été diagnostiqués à Qom, vous n’avez pas immédiatement, avec votre air grave d’aujourd’hui, imposer à cette ville les restrictions nécessaires ? Et pourquoi en avez-vous déclaré la nécessité aujourd’hui et l’avez-vous communiquée, et vous êtes-vous habitué au terme de quarantaine utilisé par certains, et vous l’avez reconnue de l’intérêt national, mais vous l’avez laissé passer pendant cinq semaines, et notre pays souffre d’une telle catastrophe? Pourquoi, malgré les conseils des responsables sanitaires et médicaux du pays vous avez autorisé les rassemblements des gens pour les achats à la veille du Nouvel An (iranien qui tombe le 20 mars) dans les magasins et les lieux publics sans imposer de restrictions ? Par conséquent notre pays a atteint un pic fin mars. Jusqu’à présent plus de 2200 personnes, selon les chiffres officiels, ont perdu la vie à cause du coronavirus. Il est certain qu’une partie d’entre eux ont été victimes de la négligence de votre gouvernement. Mais sachez que dans ce que vous avez appelé la deuxième vague, des gens perdront la vie à cause de votre manque de fermeté. »
Reza Chiran, député du Majlis, a déclaré : « il y a une maladie contagieuse qui porte à l’étranger le nom de coronavirus et en Iran celui de maladie respiratoire aigüe. Ensuite, on dit par exemple qu’au Khorassan 400 personnes sont mortes de la maladie respiratoire aigüe et que 50 personnes sont mortes du coronavirus. » Il a lancé un avertissement pour la deuxième vague de l’épidémie, il a ajouté : « Les chiffres montrent que le nombre de cas de contamination est élevé. »
Dans ces circonstances, le 26 mars les conducteurs de bus du terminal de Bojnourd (nord-est) ont protesté contre le manque de protection sanitaire et le fait qu’ils devaient continuer à travailler. Plusieurs chauffeurs ont contracté le virus. Ces jours-ci les mineurs de la mine de cuivre Sungun dans la province d’Azerbaïdjan de l’est, ont protesté contre le fait qu’ils devaient continuer à travailler. Malgré l’épidémie dans cette région et un mort, les ouvriers sont obligés d’aller au travail contre leur gré. Le 24 mars, un groupe d’infirmières de la ville de Baneh et le jour précédent des infirmières de Machad ont protesté contre les conditions épouvantables de travail et le manque de moyens.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 mars 2020
Le 27 mars 2020
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