Appel de Maryam Radjavi à une intervention internationale urgente pour faire libérer les prisonniers et prévenir une catastrophe humanitaire
Dans l’après-midi du 26 mars, les détenus des quartiers 7 et 9 de la prison de Tabriz exposés au coronavirus, se sont mutinés. Contrairement à son tapage médiatique et alors que le virus s’est propagé dans les prisons, non seulement le régime des mollahs s’abstient de libérer les détenus, même provisoirement, mais il continue à écrouer en permanence de nouveaux prisonniers sans les avoir mis en quarantaine préalable.
Pour mettre fin à la mutinerie, les pasdarans et d’autres forces répressives ont ouvert le feu et fait plusieurs blessés. De la fumée s’élevait au-dessus de la prison et des coups de feu et des sirènes d’ambulances ont retenti aux alentours de la prison.
La semaine dernière aussi, des détenus de la prison de Parsilon à Khorramabad et de la prison d’Aligoudarz s’étaient mutinés contre le fait qu’ils étaient exposés au coronavirus, et en désarmant des gardiens, ils s’étaient évadés.
La semaine dernière aussi, des détenus de la prison de Parsilon à Khorramabad et de la prison d’Aligoudarz s’étaient mutinés contre le fait qu’ils étaient exposés au coronavirus, et en désarmant des gardiens, ils s’étaient évadés.
Alors que le nombre de victimes du coronavirus est en augmentation exponentielle, des prisonniers ont été contaminés. A Fachafouyeh, la prison du Grand Téhéran, dépourvue du moindre moyen sanitaire, six détenus sont morts du coronavirus. Les détenus touchés par l’épidémie ne sont pas séparés ni mis en quarantaine dans cette prison.
Dans la prison de Qezel-Hessar aussi, des détenus ont contracté cette maladie et certains sont morts. Les prisons de Gohardacht, d’Evine et la prison de femmes de Qarchak, ainsi que des dizaines de prisons grandes et petites à Téhéran et dans la province d’Alborz connaissent des situations similaires. Les centres de détention dans les autres provinces sont dans des situations encore plus graves. La plupart des prisons d’Iran contiennent deux à trois fois plus de prisonniers que leur capacité.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a estimé que le décès des prisonniers à Fashafouyeh marquait le début des décès à la chaine qui constitue un grand crime contre l’humanité du régime des mollahs qui s’abstient de libérer les prisonniers. Elle a appelé une nouvelle fois à une intervention internationale et à des mesures urgentes pour faire libérer les prisonniers, en particuliers les prisonniers politiques et éviter la mort de milliers de détenus.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 mars 2020
Le 26 mars 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire