samedi 7 mars 2020

Des empoisonnements dus à la consommation d’alcool de contrebande


alcool contrebande coronavirus iran- Le responsable d'un hôpital situé dans la capitale iranienne, Téhéran, affirme que, ces derniers jours, de plus en plus de patients souffrant d'empoisonnement, sont venus chercher de l'aide, car ils ont bu de l'alcool dans l'espoir d'éviter une infection au coronavirus.

Ils étaient dans un état très préoccupant.
Le 6 mars dernier, le responsable, Shahin Shadnia, a déclaré à l'agence de presse semi-officielle iranienne, Mehr, que dans certains cas, l'empoisonnement à l'alcool riche en méthanol a entraîné la mort de patients.
Les spiritueux, le vin et la bière sont interdits en République islamique d'Iran depuis 1979, mais de nombreuses personnes boivent régulièrement de la vodka et d'autres spiritueux, soit introduits en contrebande dans le pays, soit distillés à domicile par de petits distillateurs clandestins.
Les spiritueux distillés à la maison comportent le danger d'une teneur élevée en méthanol qui peut rendre les gens très malades ou même provoquer des décès par empoisonnement. Les spiritueux produits commercialement sont contrôlés et l'excès de méthanol est retiré avant la mise en bouteille. Puisqu'il n'y a pas de distillateurs commerciaux en Iran, les spiritueux faits maison tuent parfois des gens.
Même avant l'épidémie du coronavirus, les gens étaient empoisonnés par l'alcool de contrebande et des centaines de personnes sont mortes au fil des années.
Depuis que les infections au coronavirus ont été signalées pour la première fois le 19 février, des rumeurs se sont répandues parmi la population selon lesquelles la consommation d'alcool peut aider à prévenir la contraction de la maladie. Les médecins avertissent maintenant la population que l'alcool n'a pas d'impact sur la transmission du COVID-19 et qu'elle devrait simplement suivre les conseils médicaux habituels.
Source : Radio Farda

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