Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988 et président du régime, craignant la propagation des soulèvements populaires et pour créer un climat de terreur, a intensifié les mesures répressives contre les femmes dans le cadre d’un décret médiéval du Conseil suprême de la révolution culturelle du régime datant de 2005, sous la titre « chasteté et voile ».
De cette manière, le régime a intensifié ses actions contre les femmes par crainte de leur rôle de premier plan dans les soulèvements. Les pasdarans et les agents des patrouilles du vice font la chasse aux femmes et aux filles protestataires.
Le procureur adjoint du régime de Machad a envoyé une lettre au gouverneur de cette ville le 26 juin, exigeant d’empêcher les femmes mal-voilées de monter dans les trains et menaçant les agents négligents de poursuites judiciaires.
De même, le 4 juillet, il a ordonné « d’interdire les services aux femmes mal-voilées dans les bureaux et les banques » et a souligné que les directeurs de bureaux et de banques ont pour devoir de ne pas fournir de services aux femmes qui se présentent dans les bureaux sans « le voile légal ».
Auparavant, en juin, la « base du 21-Tir » dans la province du Khorassan-Razavi s’est mis à opérer en annonçant qu’elle avait pour mission d’ « améliorer la situation du port du voile et la chasteté dans les institutions ».
Le 3 juillet, les pasdarans de la province de Qom ont annoncé la fermeture de trois cafés en raison de « femmes sans voile » et ont annoncé « le nettoyage et la surveillance des cafés traditionnels et des cafés par 9 équipes composées d’agents de police, de la base Sarollah de la promotion de la vertu et de la prohibition du vice et du QG du 19-Dey de la province de Qom ». Le 5 juillet, Rahimi, gouverneur de Bouchehr, a également ordonné qu’aucune femme ne se présente au conseil administratif de Bouchehr sans tchador.
La Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne demande instamment au rapporteur spécial de l’ONU sur la violence faites aux femmes de condamner les atrocités du régime misogyne des mollahs et de se rendre en Iran pour en savoir plus sur la violation des droits fondamentaux des femmes, en particulier dans les prisons.
A l’instar de Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, la commission des Femmes appelle la population iranienne, en particulier la jeunesse, à défendre les femmes et les filles contre les agressions des forces répressives. Les femmes en Iran attisent les flammes du soulèvement aux cris de « non à la religion obligatoire, non au voile obligatoire et non au gouvernement obligatoire » contre le régime anti-iranien et anti-islamique au pouvoir en Iran.
Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 juillet 2022
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