CNRI - Une jeune femme irano-britannique détenue pendant plus de 100 jours dans la prison d’Evin (nord de Téhéran) après avoir tenté d’assister à un match de volley-ball des hommes a entamé une grève de la faim.
Mme Ghoncheh Ghavami a été accusée de participation à la « propagande contre le régime », a déclaré un ami de sa famille au journal britannique Telegraph.
Dans le cadre d’une « Action Urgente », Amnesty International a demandé la libération de cette jeune femme détenue en Iran. Le communiqué de cette organisation humanitaire précise : « Elle est un prisonnier d’opinion, arrêtée uniquement pour avoir participé à une manifestation pacifique contre l’interdiction pour les femmes d’assister aux matches de Ligue mondiale Volley-ball se déroulant au stade Azadi de Téhéran. »
Ghoncheh Ghavami a été arrêtée le 30 juin 2014, lorsqu’elle est allée à un centre de détention (situé à la rue Vozara à Téhéran) pour récupérer son téléphone portable. Son téléphone avait été confisqué le 20 juin, au moment de l’interpellation de Mme Ghavami lors d’une manifestation contre l’interdiction pour les femmes d’assister aux compétitions sportives.
Le 30 juin, des agents en civil du régime iranien ont procédé à une perquisition chez elle pendant laquelle ils ont confisqué son ordinateur portable et ses livres. Ensuite, ils l’ont emmenée au quartier 2A de la prison d’Evine où elle a été placée en isolement durant 41 jours, sans avoir accès à sa famille ou à un avocat.
Madame Ghavami a dit que lors de son isolement prolongé, les interrogateurs ont exercé sur elle des pressions psychologiques, l’ont menacé de la transférer dans la prison Gharchak (située à proximité de Varamine, près de Téhéran où les prisonniers condamnés pour des infractions pénales graves sont détenus dans des conditions lamentables). Aussi, ils lui ont dit qu’elle « ne sortirait pas vivante de la prison. »
D’après les informations reçues de l’Iran, Mme Ghavami est en grève de la faim depuis le mercredi 1er octobre.
Dans le cadre d’une « Action Urgente », Amnesty International a demandé la libération de cette jeune femme détenue en Iran. Le communiqué de cette organisation humanitaire précise : « Elle est un prisonnier d’opinion, arrêtée uniquement pour avoir participé à une manifestation pacifique contre l’interdiction pour les femmes d’assister aux matches de Ligue mondiale Volley-ball se déroulant au stade Azadi de Téhéran. »
Ghoncheh Ghavami a été arrêtée le 30 juin 2014, lorsqu’elle est allée à un centre de détention (situé à la rue Vozara à Téhéran) pour récupérer son téléphone portable. Son téléphone avait été confisqué le 20 juin, au moment de l’interpellation de Mme Ghavami lors d’une manifestation contre l’interdiction pour les femmes d’assister aux compétitions sportives.
Le 30 juin, des agents en civil du régime iranien ont procédé à une perquisition chez elle pendant laquelle ils ont confisqué son ordinateur portable et ses livres. Ensuite, ils l’ont emmenée au quartier 2A de la prison d’Evine où elle a été placée en isolement durant 41 jours, sans avoir accès à sa famille ou à un avocat.
Madame Ghavami a dit que lors de son isolement prolongé, les interrogateurs ont exercé sur elle des pressions psychologiques, l’ont menacé de la transférer dans la prison Gharchak (située à proximité de Varamine, près de Téhéran où les prisonniers condamnés pour des infractions pénales graves sont détenus dans des conditions lamentables). Aussi, ils lui ont dit qu’elle « ne sortirait pas vivante de la prison. »
D’après les informations reçues de l’Iran, Mme Ghavami est en grève de la faim depuis le mercredi 1er octobre.
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