CNRI – En Iran, toute personne prise en train de manger ou de boire en public pendant le mois de Ramadan recevra 74 coups de fouet en plus d'une peine d'emprisonnement de deux mois, a menacé un haut responsable du système judiciaire iranien.
Dadkhoda Salari, le procureur général de la ville de Kerman, a déclaré vendredi: « tout individu qui mangera ou boira dans les lieux publics sera passible d’une peine d'emprisonnement allant de 10 jours à deux mois et 74 coups de fouet », a rapporté l'agence de presse Mehr.
Une autre agence a averti le public que des patrouilles spéciales ont été stationnées dans les rues et les parcs publics à Téhéran durant le mois du Ramadan. « La police fera face aux personnes qui fument, boivent de l'eau et autres liquides, mangent une collation ou un aliment en public, » a rapporté l'agence de presse ISNA.
L'an dernier, des centaines d'Iraniens ont été fouettés en public en vertu des lois médiévales de la dictature religieuse qui peut condamner les contrevenants à 74 coups de fouet et deux mois de prison ferme pour avoir mangé pendant le Ramadan.
Au moins 200 personnes ont été flagellées au cours de l'année dernière dans la province iranienne de Qazvin, pour avoir mangé en public pendant le Ramadan.
En 2014, un officiel de la province de Qazvin, Ismail Sadeghi-Niaraki, a reconnu l'ampleur des punitions médiévales appliquées par le régime sous le mandat du soi-disant président " modéré " Hassan Rohani.
Il a déclaré : "Des mesures exceptionnelles ont été prises par le pouvoir judiciaire dans la province de Qazvin, au cours du mois du Ramadan afin de traiter avec ceux qui mangent en public. Au cours de cette période, 400 personnes ont été arrêtées et certaines ont fait l'objet d'avertissements. Quelques 200 autres ont vu leur cas examiné par le pouvoir judiciaire et la peine de flagellation a été infligée dans les 24 heures suivants leur arrestation."
L'année dernière, un chrétien en Iran a été condamné à avoir ses lèvres brûlées avec une cigarette pour avoir mangé durant pendant le Ramadan. La punition bestiale a été exécutée en public dans la ville de Kermanchah.
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