Les mollahs préparent le terrain à un autre bain de sang et l'arrestation des résistants iraniens
À la suite de la publication du communiqué numéro 4 du CNRI, le 9 juin, concernant l'envoi d'agents du Vevak et de la force terroriste Qods au camp Liberty, pour préparer le terrain à un autre bain de sang contre les résistants iraniens, le régime des mollahs a été contraint de reconnaître ses objectifs funestes.
L'agence de presse officielle IRNA, le mercredi 10 juin, a publié une dépêche intitulée « Nouvelle tentative de parents pour rencontrer leurs proches à Liberty » : « un groupe de parents de l'OMPI, transportant des pancartes, a tenté mardi de rencontrer ses proches résidant dans le camp Liberty, à proximité de l'aéroport international de Bagdad. »
En rappelant le transfert de ces agents en mai et leur coordination avec le ministre irakien des ‘droits de l'homme’ (un membre du groupe terroriste Badr, affilié à la Force Qods) et leurs multiples interviews avec les chaines gouvernementales irakiennes, l’agence de presse des mollahs a mis en évidence le principal objectif de cette mascarade : « Des Irakiens, constitués en parties civiles dans les tribunaux de ce pays, ont accusé les dirigeants de ce groupuscule d'avoir participé aux massacres perpétrés par le régime de Saddam lors de la guerre Iran-Irak et lors de la révolte dans le sud et dans le Kurdistan irakien durant les années 1980 et 1990. À présent ils demandent que les auteurs de ces crimes soient jugés ».
Cette intrigue intervient alors que pour la deuxième journée consécutive, des agents du régime, accompagnés par Sadeq Mohammed Kazem et Ahmed Khozeir, des éléments du comité gouvernemental chargé de la répression des Achrafiens, directement impliqués dans les précédents massacres d’Achraf, se sont rendus mercredi à Liberty.
Auparavant, les 14 et 21 avril, d'autres agents avaient été envoyés à Liberty. Cette mobilisation sous couvert « familial » est un scénario déjà mis en œuvre lors de précédents massacres à Achraf, notamment durant la tuerie du 1er septembre 2013.
Le représentant légal des habitants du camp Liberty a souligné dans une lettre, le 21 avril, au Secrétaire général des Nations unies et aux autorités américaines : « L’envoi de ces agents met gravement en danger la sécurité des habitants et viole clairement le protocole d’accord du 25 décembre 2011 signé par le gouvernement irakien et les Nations Unies et les engagements écrits et répétés des États-Unis et de l’ONU sur la sécurité et le bien-être des habitants de Liberty. Il faut empêcher fermement le transfert de ces mercenaires au camp Liberty et ne pas permettre au régime iranien d’instrumentaliser une nouvelle fois le gouvernement irakien pour mener la torture psychologique des habitants de Liberty.»
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