Le mardi 23 juin, les forces irakiennes ont de nouveau refusé la livraison de produits de première nécessité aux habitants du camp Liberty, produits bloqués à l'entrée du camp depuis la semaine dernière. Avec l’été brûlant irakien, cela créé de nombreux problèmes aux habitants.
Certains des articles bloqués à l’entrée sont nécessaires à la vie quotidienne comme des insecticides, des crèmes anti-moustiques, des câbles électriques, des connexions de canalisation d'eau pour réparer les infrastructures du camp, des prises et des fiches électriques, des ampoules, des adaptateurs électriques, des ventilateurs, des ampoules de véhicule, des embrayages de véhicule, des pièces de rechange de vélo, des arroseurs, de la colle de silicium, des tuyaux d'eau, des batteries, un compresseur pour climatiseur de minibus, des filtres de groupe électrogène, des piles de montres-bracelets, etc.
Il convient de noter que les habitants ne cessent de demander aux officiers irakiens de laisser passer ces produits, mais comme l'a ordonné le Comité gouvernemental chargé de la répression des Achrafiens, qui fonctionne sous la supervision du conseiller à la sécurité nationale du pays, les Irakiens refusent l’entrée de ces produits.
Les représentants des habitants ont exposé aux observateurs de la MANUI les problèmes que cela pose au quotidien et protesté contre la mesure illégale des officiers irakiens, mais la MANUI n'a pas pris de mesures efficaces.
Priver les habitants de leurs besoins de première nécessité pendant le mois de jeûne et dans une chaleur de 40° est un acte inhumain et une violation claire du protocole d'accord signé entre l'ONU et de gouvernement irakien le 25 décembre 2011, ainsi qu'une violation de nombreuses conventions internationales et c’est passible de poursuites judiciaires.
La Résistance iranienne appelle les Nations Unies et le gouvernement des États-Unis qui à plusieurs reprises et par écrit se sont engagés à assurer le bien-être et la sécurité des habitants de camp Liberty, à prendre des mesures immédiates et mettre fin à ce blocus inhumain.
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