samedi 6 juin 2015

L'Irak continue d’empêcher l'entrée à Liberty du matériel vital pour les habitants


CNRI - Le 3 juin, pour la troisième semaine consécutive, les forces irakiennes ont resserré le blocus logistique du camp Liberty. En plus d'interdire l'entrée du matériel d'entretien des systèmes d’épuration des eaux, du groupe électrogène et d’autres infrastructures essentielles du camp, le « comité de répression » du camp Liberty au sein du gouvernement irakien, a empêché la livraison du matériel nécessaire à la vie courante des habitants.
Parmi les articles bloqués le 3 juin, il y a notamment des articles de cuisine, des climatiseurs à eau et leurs pièces de rechange, des ventilateurs, réservoirs d'eau en plastique, lampes, prises et convecteurs électriques, tuyaux à eau, robinets, dentifrices, brosses à dents, crèmes dermatologiques, insecticides, shampoings, tissus et pièces de machines à coudre, piles électriques et lampes de poche, clous, colle, pièces de rechange pour vélo, piles électriques pour voiture, adaptateurs et pièces de rechange pour groupe électrogène, matériel de soudure, ciment.
La Mission d'Assistance des Nations-Unies pour l'Irak (MANUI) a été informée du resserrement du blocus inhumain du camp Liberty. Compte tenu de la saison chaude, cette situation risque de créer une situation de crise pour les habitants.

Les agents irakiens Sadegh Mohammed Kazem et Ahmed Khozeir, inféodés à l'ambassade des mollahs à Bagdad, empêchent depuis dix-huit jours l'entrée des articles vitaux au fonctionnement du camp par la porte d'accès numéro 4 de l'aéroport de Bagdad.
Ces privations arbitraires sont une violation flagrante du protocole d’accord signé entre l’Onu et le gouvernement irakien le 25 décembre 2011 et de nombreuses conventions internationales. Elle relève de poursuites judiciaires.
La Résistance iranienne appelle l’ONU et le gouvernement américain qui se sont engagés à maintes reprises par écrit à assurer la protection et le bien-être des habitants de Liberty, à agir au plus vite pour mettre fin à ce blocus inhumain.

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