Appel au Parlement, partis politiques et défenseurs des droits humains australiens pour empêcher cet acte scandaleux
La Résistance iranienne condamne dans les termes les plus fermes le marchandage scandaleux du gouvernement australien avec le fascisme religieux au pouvoir en Iran contre les demandeurs d'asile iraniens et appelle les autorités à mettre fin aux abus et aux décrets d'expulsion.
En leur accordant l'asile, le gouvernement australien devrait plutôt empêcher que ces réfugiés, hors du territoire sous domination de la dictature, soient de nouveau exposés aux abus, aux discriminations, à la pauvreté et au danger de mort.
La Résistance iranienne souligne la responsabilité du gouvernement australien vis-à-vis de la sécurité des demandeurs d'asile et des réfugiés iraniens et appelle le Parlement, les partis politiques et les défenseurs des droits humains dans ce pays à intervenir d’urgence pour empêcher leur renvoi en Iran. Elle appelle également l'ensemble de la communauté iranienne d'Australie à se porter au secours de ses compatriotes qui ont fui l'enfer de la répression, la pauvreté et la corruption des mollahs.
Les pressions et les menaces visant les demandeurs d'asile iraniens interviennent à une période où une vague de répression, de châtiments cruels et de pendaisons frappe la population, notamment la jeunesse iranienne. Durant le seul mandat du gouvernement Rohani, plus de 2800 prisonniers ont été exécutés en Iran. Dans de telles conditions, le renvoi des demandeurs d'asile vers l'enfer des mollahs, quel que soit le prétexte, relève de la complicité avec les despotes iraniens dans la répression.
Selon les informations des médias du régime (agence de presse Irna, 19 juin 2015), « l'Iran et l'Australie sont sur le point de conclure un accord en vertu duquel les immigrés ne remplissant pas les conditions de demandeurs d'asile et refusant de retourner volontairement en Iran, seront renvoyés dans ce pays (…) En revanche, le gouvernement australien acceptera de recevoir des boursiers iraniens ». Des boursiers qui sont pour la plupart des Pasdaran et des éléments du régime.
Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères des mollahs a poussé l’obscénité à son comble en prétendant que la fuite de la population excédée « découle de la propagande anxiogène de l'Occident à l'égard de l'Iran, qui noircit l’image de ce pays et assimile l'étranger au paradis ».
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