Les Nations Unies ont publié un rapport dans lequel ils décrivent leur position sur les récentes flagellations qui ont été effectuées en Iran. Ce rapport tombe une semaine après que 35 jeunes hommes et femmes en Iran ont été fouettés à cause de l'organisation d'une fête de remise des diplômes à Qazvin, au nord de Téhéran.
Elles ont qualifié ces flagellations de « scandaleuses » et ont déclaré que l'ONU condamne leur traitement qui consistait à être arrêté, interrogé, condamné par le Bureau du Procureur et a mis en œuvre ces flagellations en l'espace de 24 heures.
L'ONU a souligné que la flagellation est interdite en vertu du droit international des droits humains et plus particulièrement conformément à la Convention contre la torture. Le rapport indique que le Comité des Nations Unies contre la torture, le Comité des droits de l'homme et les rapporteurs spéciaux de l'ONU ont « à plusieurs reprises, exprimé des sérieuses préoccupations au sujet de l'utilisation de la flagellation par les États, soulignant en particulier son utilisation contre les femmes, et ont appelé à son abolition ».
Ils ont ajouté : « Pour les autorités ont infligé ce châtiment cruel, inhumain et dégradant - qui pourrait constituer une torture - c'est tout à fait disproportionné et répugnant ».
Le cas des 17 travailleurs qui ont été flagellés dans la province de l'Azerbaïdjan occidental en Iran a également été souligné. Les mineurs ont été arrêtés et flagellés pour avoir protesté contre le licenciement de 350 travailleurs de la mine d'or d'Agh Dara.
Un autre rapport a été publié au sujet d'une femme qui a été fouettée en public pour avoir eu des relations sexuelles en dehors du mariage.
L'ONU a souligné qu'ils ne disposent pas d'informations fiables sur l'utilisation de la flagellation en Iran, mais elle demeure consciente qu'elle est « utilisée régulièrement pour un large éventail d'infractions perçues ».
L'ONU a ajouté : « Nous demandons aux autorités iraniennes de cesser l'utilisation de ce châtiment cruel, inhumain et dégradant ».
Source : Stop au fondamentalisme
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