Le nouveau gouvernement américain a été interpellé par les législateurs pour désigner le corps des gardiens de la révolution iranienne (Pasdaran) comme organisation terroriste étrangère. Ils ont mentionné le soutien continu de ces organisations au régime de Bachar el-Assad, où des centaines de milliers de personnes ont été tuées pendant la guerre civile. Les résidents de l’ancien camp Liberty ont été attaqués à de nombreuses reprises par les Pasdarans. Les législateurs ont également demandé des sanctions continues contre le régime iranien.
Plusieurs dirigeants internationaux ont noté que ces soi-disant « réformateurs modérés » n’ont fait que consolider la position du Guide suprême Ali Khamenei et des gardiens de la révolution (Pasdaran). Les deux groupes politiques normalement en opposition en Iran ne sont qu’un gouvernement pseudo démocratique, mais Khamenei détient le vrai pouvoir dans le pays. Il a le dernier mot sur la sécurité nationale et les politiques étrangères.
Le but des médias iraniens est de faire croire qu’il existe des tensions entre les deux camps concernant l’accord sur le nucléaire, mais cette comédie ne fait que détourner l’attention sur comment est gérée la politique en Iran. Le contrôle de Khamenei sur le déroulement des élections est ainsi, car il peut mettre son véto sur chaque candidat et empêche les personnes qu’il n’approuve pas de se présenter.
Les sanctions internationales ont eu un impact dévastateur sur l’économie iranienne, notamment dans les coffres des Pasdaran. Khamenei a utilisé l’accord sur le nucléaire pour faire revivre le statut économique des Pasdaran. Cela a été décrit comme « une force majeure lorsqu’il s’agit de contrôler l’économie iranienne. De nombreux Iraniens dans le pays comme à l’étranger appellent le corps des gardiens de la révolution islamique la « mafia iranienne ».
La chef de l’opposition iranienne, la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), Maryam Radjavi, a déclaré : « Les 37 ans d’expérience du régime destructeur et meurtrier des mollahs dans mon pays ont montré qu’aucun degré de concessions politiques ou économiques, qui a été mené aux dépens des Iraniens, n’ont mené à un changement de comportement ou de politique intérieure ou extérieure de la part du régime iranien. »
Le gouvernement Trump avec les dirigeants internationaux, devraient essayer d’utiliser l’accord sur le nucléaire actuel pour obliger l’Iran à se tenir aux lois et standards internationaux actuels, tout comme à mettre fin aux Pasdarans. De plus, le CNRI et d’autres organisations ont indiqué que les Pasdarans vont avoir une influence majeure sur les politiques iraniennes. Ils ont réprimé une opposition dans le pays, notamment les minorités religieuses et les protestataires de tous genres. Comme de plus en plus d’entreprises étrangères investissent de nouveau en Iran, les Pasdarans bénéficient également de ces revenus.
Les Pasdarans touchent également une part majeure du budget iranien, alors qu’au même moment, ils affirment être une force terroriste en Irak, Syrie et d’autres parties du Moyen-Orient. Ils affirment se battre contre l’extrémisme, mais ils ne font qu’étendre la présence militaire iranienne dans différents pays de la région. Quelques nations ont choisi d’ignorer le problème pour des raisons soit géopolitiques ou économiques. D’autres ont été menacées pour qu’elles restent inactives.
Les Pasdarans sont l’instrument principal pour exporter l’extrémisme et le terrorisme, jusqu’à ce que la communauté internationale y mette fin. Le gouvernement Trump va également essayer de persuader la Russie de mettre fin à ses relations avec l’Iran et de coopérer avec la politique américaine pour contrecarrer l’influence de l’Iran dans la région et mettre fin aux ventes d’armes du régime. Trump a également été critique concernant l’accord sur le nucléaire négocié par l’ancien président Barack Obama.
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