Les gardiens de la prison ont attaqué brutalement les prisonniers en Iran

 Lors d’une répression brutale dans la section 1 de la prison centrale de Khoramabad (à l’est de l’Iran) lundi 6 février, les gardiens de la prison ont gardé les prisonniers en dehors de leur cellule dehors depuis 7 heures le matin malgré les températures extrêmement froides.

Selon les rapports depuis l’intérieur de la prison, les prisonniers, dont la plupart n’avaient pas assez de vêtements ou alors des vêtements en lambeaux, avec certains d’entre eux vieux et malades, ont été obligé de rester dehors sous des températures glaciales pendant deux heures et demie.

Le chef de la sécurité et des renseignements de la prison, le commandant des gardiens de prison, le chef inspecteur et 40 gardiens ont pris part aux attaques, durant lesquelles ils ont mélangé et saisi les biens des détenus, dont leurs montres, leurs bagues et les objets qu’ils ont fabriqués eux-mêmes. Les biens des prisonniers étaient dans un tel mauvais état qu’ils ne pouvaient même plus reconnaître les leurs.

Il faut noter que le chef de la sécurité et des renseignements de la prison « Fereidoon Moradi » tout comme le commandant des gardiens de la prison « Saifollah Rahpeimoodeh » sont deux des bourreaux de la prison qui ont torturé à mort les prisonniers sans défense.

D’un autre côté, les installations de chauffage de la prison ne fonctionnent pas malgré la saison glaciale actuelle, laissant ainsi les prisonniers grelotant dans le froid. Lorsqu’on demande aux gardiens pourquoi cela ne fonctionne pas, ils répondent que la prison n’a pas assez d’argent pour acheter du carburant afin de mettre en marche le système de chauffage.

Cela fait maintenant 15 jours que le système de chauffage ne fonctionne pas à cause d’un manque de carburant. En même temps, il n’y a pas d’eau chaude non plus pour la douche des prisonniers.

Il faut noter que le 8 février, dans une autre prison de la ville d’Ardebil dans le nord, un prisonnier baloutche nommé Mohammad Saber Malek Raisi a été enchaîné 14 heures dans le froid glacial de la prison.