mercredi 8 février 2017

Un groupe de prisonniers politiques en Iran écrit à l’OMC, Amnesty et Asma Jahangir

 « Dans la prison de Gohardacht, les autorités utilisent divers prétextes pour imposer aux détenus de plus en plus de restrictions et de contrôles. Lors des parloirs, les autorités imposent aux familles des prisonniers des fouilles sévères et très humiliantes, non pas pour empêcher l’introduction dans la prison d’objets interdits, mais pour empêcher la circulation de toute information entre l’intérieur et
l’extérieur de la prison.

A l’heure actuelle, alors que les températures sont négatives, le système de chauffage de la prison est complètement hors service depuis plusieurs jours et les autorités n’ont rien fait pour le réparer. Par ailleurs, les prisonniers malades n’ont pas accès aux soins médicaux les plus élémentaires. D’ailleurs, l’Organisation Mondiale de la Santé a récemment protesté contre cette situation.
Dans un régime où personne n’a assumé la responsabilité de la catastrophe survenue dans l’immeuble Plasco, à fortiori, personne ne se soucie des conditions de vie lamentables des détenus dans les prisons du pays. Par conséquent, nous demandons à l’Organisation Mondiale de la Santé de suivre de près la question des conditions sanitaires dans les prisons en Iran. Les citoyens iraniens, en particulier les prisonniers, sont privés de leurs droits les plus élémentaires et en Iran il n’y a aucun orange pour entendre leurs doléances. »
Un groupe de prisonniers dans les quartiers 1, 3, 4 et 10 de la prison de Gohardacht à Karadj
Copie à Madame Asma Jahangir, le Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Iran
Copie à l’Amnesty International

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