Farzaneh Jalali, une militante des droits civiques irano-kurde, a été détenue dans un centre de détention du ministère des renseignements de la ville de Kermanshah, dans le nord-ouest de l'Iran depuis son arrestation le 23 février 2017, a déclaré sa famille lors d'un appel téléphonique. Les agents du ministère ont arrêté Jalali sans mandat alors qu'elle se rendait au Bureau d'enregistrement de la propriété à Kermanshah, a rapporté, le 26 février, le réseau des droits de l’homme du Kurdistan.
« Dans le cadre d'une opération coordonnée le jeudi 23 février, des agents de sécurité, avec l'aide du Bureau d'enregistrement de la propriété de Kermanshah, ont contacté cette militante kurde au téléphone et lui ont demandé de venir au bureau pour répondre aux questions sur un dossier incomplet », a dit le rapport.
« Plusieurs agents ont tenté d’emmener Farzaneh Jalali en garde à vue sans mandat en dehors du bureau de poste alors qu'elle se dirigeait vers le Bureau d'enregistrement de la propriété », a-t-il ajouté. « La militante des droits humains a résisté et a été finalement forcée de monter dans une voiture sans immatriculation et emmenée ».
« Jalali a été transférée au centre de détention du ministère des renseignements de ma place de Meydan Naft, puis des agents ont fouillé la maison de sa mère et ont saisi ses effets personnels, y compris un ordinateur portable, des livres et du matériel manuscrit », a poursuivi le rapport.
« Le 25 février, elle a brièvement contacté sa famille au téléphone et a dit qu'elle était détenue au centre de détention du ministère des renseignements à Kermanshah », a-t-il ajouté.
En raison de son activisme pacifique en tant que membre de l'Association des étudiants islamiques de l'Université de Téhéran, Jalali a été interdite de poursuivre ses études au niveau supérieur, en 2010. Elle avait été admise à l'université détenant l'un des plus hauts grades d'examen d'entrée de sa classe.
Jalali était également rédacteur en chef du journal étudiant de l'Université de Téhéran, Sobh (Morning), à la fin de l’année 2000.
Plus récemment, elle aidait des élèves du primaire qui avaient subi de graves brûlures dans un incendie qui a détruit leur école dans le village de Shinabad, dans la province de l'ouest de l'Azerbaïdjan, en décembre 2012.
L'accident, causé par un appareil de chauffage défectueux, s’est transformé en actualités nationales et a suscité le tollé du public pour l'augmentation des dépenses gouvernementales sur les équipements scolaires.
« Le 25 février, elle a brièvement contacté sa famille au téléphone et a dit qu'elle était détenue au centre de détention du ministère des renseignements à Kermanshah », a-t-il ajouté.
En raison de son activisme pacifique en tant que membre de l'Association des étudiants islamiques de l'Université de Téhéran, Jalali a été interdite de poursuivre ses études au niveau supérieur, en 2010. Elle avait été admise à l'université détenant l'un des plus hauts grades d'examen d'entrée de sa classe.
Jalali était également rédacteur en chef du journal étudiant de l'Université de Téhéran, Sobh (Morning), à la fin de l’année 2000.
Plus récemment, elle aidait des élèves du primaire qui avaient subi de graves brûlures dans un incendie qui a détruit leur école dans le village de Shinabad, dans la province de l'ouest de l'Azerbaïdjan, en décembre 2012.
L'accident, causé par un appareil de chauffage défectueux, s’est transformé en actualités nationales et a suscité le tollé du public pour l'augmentation des dépenses gouvernementales sur les équipements scolaires.
Source : Campagne Internationale pour les droits de l’homme en Iran
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