Une autre conséquence de la pauvreté en Iran pour les femmes est la prostitution. L'âge moyen de la prostitution est tombé à 14 ans. Certains experts estiment le nombre de prostituées en Iran se situe entre 300 et 600 000.
Un expert en psychologie, Farahnaz Salimi, a dit ceci au sujet de la prostitution à Téhéran : « Il y a des femmes qui doivent vendre leur corps pour se payer un seul repas. Le prix moyen de ces travailleuses sexuelles est de 15 euros. 60 % de ces femmes sont toxicomanes ou ont une préséance à la toxicomanie. 30 % d’entre elles sont des femmes dont les maris sont en prison et 15 % ont été en prison, elles-mêmes. 30% de ces prostituées ont un diplôme d'études secondaires ou d’enseignement supérieur. Beaucoup de ces femmes qui tombent enceintes vendent leurs enfants, les confient à des organismes d'aide sociale ou avortent ».
Selon certains rapports, il y a des cas où les femmes doivent vendre leur corps pour seulement 1,3 euros. Il y a des déclarations de témoins sur les réseaux sociaux, notamment le cas choquant d'une femme mariée qui n'avait pas pu acheter de la viande pour son enfant malade, qui tout en tremblant, offrait son corps au boucher en échange de viande. Une femme sans emploi qui devait subvenir aux besoins de ses trois enfants et qui avait déjà vendu un de ses reins, n'avait d'autre choix que de vendre son corps.
Il a également été rapporté que certaines filles devaient vendre leurs corps pour acheter une paire de chaussures ou un manteau. Une étude du Comité des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne montre qu'une discrimination flagrante contre les femmes dans les domaines de l’éducation, de l'emploi et des offres d’emplois et dans d'autres domaines de la vie sociale contribue à la propagation de la prostitution dans le pays, alors que des femmes sont abandonnées sans aucune option décente pour gagner leur vie afin de pourvoir à leur propre vie et à celle de leurs enfants.
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