Lors d’une rencontre entre le chef des trois branches du pouvoir iranien, le président du régime Hassan Rohani, accompagné d’Ali Larijani, chef du Majlis (parlement des mollahs) et de Sadeq Larijani, chef du pouvoir judiciaire, ils ont eu l’arrogance de critiquer les investisseurs qui ont perdu toutes leurs économies placées auprès des institutions financières publiques.
« La population devrait faire attention et placer son argent dans des banques et des institutions qui sont bien connues et dignes de confiance et être sceptique quant à ces entités qui promettent des profits élevés », a-t-il déclaré samedi. La Banque centrale a ses limites, aussi, et l’on ne peut pas prétendre utiliser la Banque centrale à de telles fins ». Ces propos surviennent après une année de promesses vaines pour dédommager les milliers de personnes spoliées. « Une grande partie du problème sera résolue si dorénavant, ces entités ne reçoivent leurs autorisations que de la part de la Banque centrale et qu’elles soient placées sous surveillance complète », a-t-il ajouté.
Les responsables iraniens et les médias officiels ont rapporté que plus de 5 000 institutions économiques qui ont pillé l'argent du peuple, appartiennent aux Gardiens de la révolution (pasdaran), aux milices du Bassidj, à la police et à d'autres entités, toutes ayant l’autorisation de la Banque centrale contrôlée par Rohani lui-même. Ces institutions contrôlent 10 à 25% des liquidités du pays.
Ali Vaqfchi, un membre du parlement des mollahs, a rapporté les propos du chef de l'Institution financière Caspian, une entité disposant d’une autorisation de la Banque centrale iranienne. « Plus de 2,2 millions de personnes ont investi dans cette institution. Ce qui signifie qu'il y a environ 8,7 millions de personnes liées à Caspian d'une certaine manière. Cela représente 10% de la population du pays », a-t-il déclaré. « La police a demandé aux responsables régionaux du pays de n'installer que des panneaux de Caspian. »
La portée de ce pillage dirigé par l'État est considérable à un point tel qu'un autre membre du parlement a tenu des propos choquants à ce propos. « Il faut être sourd pour ne pas entendre les cris innocents de ceux qui ont investi dans les institutions financières, et aveugle pour ne pas voir les conditions de vie et d'emploi inadéquates de la population. En raison de l'incompétence des autorités, les problèmes quotidiens de la population se transforment en slogans anti-gouvernementaux », a déclaré Azadikhah à l'agence de presse Fars.
Rohani qui tient des propos absurdes et insulte des millions d'hommes, de femmes, prouve une fois de plus que ce régime et toutes ses factions sont impliqués dans le pillage de l'économie iranienne. La solution consiste à renverser ce régime islamiste et c'est alors que le peuple iranien pourra espérer connaître la liberté, la démocratie et la prospérité.
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