mercredi 4 juillet 2018

#Iranprotests; Iran : La santé de deux femmes en grèves de la faim est en péril


Two women hunger strikersCSDHI - Deux femmes en grève de la faim, Mme Shokoufeh Yadollahi et le Dr. Nazilla Noori, sont en danger de mort, 10 jours après le début de leur grève de la faim à la prison de Vararet à Qarchak en Iran.
 Le lundi 25 juin 2018, il a été rapporté que Mme Shokoufeh Yadollahi souffrait d'une grave infection gastro-intestinale, de vertiges, d'une perte de poids importante et d'une hypotension. Sa compagne de cellule, le Dr Nazilla Noori, s’est également beaucoup affaiblie, a perdu beaucoup du poids et souffre d'une pression artérielle très basse.

Les deux femmes grévistes de la faim font partie des 11 femmes Derviches Gonabadi emprisonnées à la prison de Qarchak depuis le 20 février 2018, jour de leurs arrestations au cours d’une répression sanglante des Derviches Gonabadi qui protestaient pacifiquement à Téhéran. On estime qu'au moins 300 derviches ont été arrêtés cette nuit-là.
Les deux femmes grévistes de la faim ont été attaquées par des gardes spéciaux et sévèrement battues à coups de matraques et d’électrochocs, le mercredi 13 juin 2018. Elles ont ensuite été transférées dans des cellules d'isolement dans différentes sections. L'incident a été déclenché par quelques prisonniers qui purgent des peines prononcées sur la base d’accusations ordinaires.
Les deux femmes grévistes de la faim ont cessé de prendre de la nourriture le dimanche 17 juin 2018, avec quatre autres femmes Derviches. Les deux femmes grévistes de la faim et leurs compagnes derviches avaient déjà été privées de contact avec leur famille pendant trois semaines.
Les familles des deux femmes grévistes de la faim se sont rassemblées devant la prison de Qarchak les 14 et 15 juin et ont protesté contre la violence que subissent leurs proches, mais leur action n’a eu aucune suite.
Les mêmes jours, les familles des femmes Derviches détenues au Pénitencier du Grand Téhéran ont également organisé un sit-in, exigeant la fin de la violence subie par leurs compatriotes Derviches à Qarchak et ont appelé à leur libération.
 Source : CNRI, comité des femmes

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