CSDHI - Alors que les habitants des provinces de Lorestan, Kermanshah, Ilam et Golestan - entre autres - continuent de chercher des secours de la part des autorités, les eaux de crue se dirigent vers la province du Khouzistan, déjà dévastée. Le régime n'a apporté aucun soulagement significatif à la population et les manifestations s'intensifient dans de nombreuses régions du pays, à cause des inondations.
Les politiques mises en œuvre par le régime des mollahs au cours des 40 dernières années ont conduit à une escalade de catastrophes dont nous sommes témoins aujoird’hui. Forages incontrôlés, construction de barrages, déforestation, projets de construction à proximité des rives des rivières, vente de sol à des pays étrangers etc… et ce ne sont que quelques-uns des facteurs à l’origine de la dégradation de l’environnement iranien.
Une nouvelle route construite près de la cascade de Kakareza dans la province du Lorestan, dans l’ouest de l’Iran, est une preuve supplémentaire de la politique destructive du régime et de la faiblesse des normes de construction.
Les chemins de fer à travers le pays ont également été engloutis.
Comme on peut le voir dans le village de Seyed Abbas, près de la ville de Shush, dans la province du Khouzistan, dans le sud-ouest de l'Iran, les habitants prennent les choses en main et érigent des barrages contre les inondations du mieux possible.
Différents quartiers voient l'eau entrer dans leurs zones et menacer leur mode de vie.
Alors que le régime continue de ne pas répondre aux besoins des zones touchées par les inondations, les gens sont livrés à eux-mêmes pour essayer de sauver ce qui leur reste de chez eux. Dans le quartier de Kut Abdullah à Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran, des locaux ont été vus en train d’utiliser leurs corps pour réparer le barrage et empêcher la montée des eaux qui menacent de détruire leurs terres et leurs maisons.
La route adjacente au chemin de fer Ahvaz-Shush a été fermée en raison de la montée des eaux de crue.
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