De nouvelles accusations ont été prononcées contre le prisonnier politique kurde, Kamran Darwishi, par la première branche du bureau du procureur général à Oroumieh, en présence du prisonnier. Les deux nouvelles accusations de trouble à l'ordre public et de blasphème ont été expliquées au prisonnier.
Selon les informations obtenues par le KHRN, ces nouvelles accusations auraient été prononcées à la suite de nouvelles mesures visant à faire pression sur les prisonniers politiques incarcérés à la prison centrale d'Oroumieh. Hamid Rahimi, Touraj Ismaili, Kamal Hassan Ramadan et Ahmad Tumoueï, deux prisonniers politiques kurdes de la prison centrale d'Oroumieh, ont été transférés devant le parquet le 2 mars 2019.Les nouvelles accusations portées contre eux leur ont été expliquées.
Les forces spéciales pénitentiaires ont insulté le prisonnier politique kurde, Hamid Rahimi, le 5 octobre 2018. Cette insulte a donné lieu à une manifestation massive dans le pavillon politique, qui a duré plusieurs heures. Le 16 octobre 2018, 71 prisonniers politiques ont entamé une grève de la faim d'une semaine pour protester contre le passage à tabac de certains prisonniers politiques par les gardiens de prison, de dangereux criminels incarcérés. De plus, les prisonniers d'opinion et de politiques ont été privés du droit à une permission.
Kamran Darwishi, un civil kurde d'Oroumieh, a été arrêté par les forces de sécurité de la même ville, le 2 mai 2016. Il a été interrogé pendant deux mois au centre de détention du ministère du renseignement à Oroumieh. En novembre, il a été condamné à 5 ans de prison par la deuxième branche du tribunal révolutionnaire d'Oroumieh, présidée par le juge Sheikhlo, accusé de coopération avec l'un des partis d'opposition kurde.
Source : Réseau kurde des droits de l'homme - 31 mars 2019
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