CSDHI - Selon certaines informations obtenues, un certain nombre de militants syndicaux ont été arrêtés par les forces de sécurité iraniennes pour avoir planifié des rassemblements, en prévision du 1er mai.
Selon l'Union syndicxale des travailleurs iraniens, un certain nombre de travailleurs ont été arrêtés hier matin au parc Jahan Nama à Téhéran.
Selon les renseignements récoltés, 12 militants ouvriers ont été arrêtés. Certains d'entre eux ont été identifiés et leurs noms sont les suivants : Alireza Saghafi, Haleh Safarzadeh, Parvin Mohammadi (récemment libéré de prison), Valeh Zamani, Saied Torabian, Foad Fatthi, Mostafa Shokat, Amir Abbasi et Safiar Ghorbani.
Les travailleurs ont organisé plus de 1 865 manifestations en 2018 en Iran. Ils se sont réunis tous les mois de l’année dernière pour protester contre leurs salaires impayés, leur manque de sécurité d’emploi, leurs problèmes d’assurance, leur licenciement et leurs conditions économiques généralement défavorables qui les ont fait tomber dans la pauvreté.
Travailleurs et inflation
Le seuil officiel de pauvreté en Iran est de 3 millions de tomans (environ 637 euros). Les travailleurs gagnent environ 1,4 million de tomans (environ 295 euros) par mois, ce qui les place sous le seuil d’une extrême pauvreté. Les militants syndicaux disent qu'avec les salaires actuels, les travailleurs peuvent à peine répondre à 50 % de leurs besoins.
La seule solution que le gouvernement iranien a pour faire face à la pauvreté croissante de l’Iran est ce que l’on appelle les « colis de soutien ».
Selon un rapport récent de l’agence de presse officielle ILNA, la réduction constante du pouvoir d’achat des travailleurs et leurs conditions de vie déplorables ne peuvent être résolues par des mesures de soutien, qu’elles soient accordées en espèces ou non.
Source : Iran News Wire
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