Wordpress.com - « Les autorités (...) refusent d’accepter le fait qu’elles ont condamné une avocate à subir l’acte inhumain de la flagellation et une longue peine de prison en raison d’activités entièrement pacifiques », selon Reza Khandan, mari de Nasrin Sotoudeh
Reza Khandan, le mari de l'avocate des droits humains emprisonnée, Nasrin Sotoudeh, a rejeté l'affirmation du porte-parole du pouvoir judiciaire iranien, Gholam-Hossein Esmaili, selon laquelle l'ampleur de la peine prononcée à son encontre a été exagérée.
« Ils s’amusent », a déclaré Esmaili lors d'une conférence de presse à Téhéran le 23 avril, faisant référence au tollé suscité par la punition sévère infligée à Sotoudeh pour sa défense de militants pacifiques et son opposition au hijab obligatoire.
Le porte-parole du pouvoir judiciaire a ajouté : « Les soi-disant experts juridiques sont plus trompeurs que transparents et honnêtes. Le code pénal islamique (article 134) stipule qu'en cas de peines multiples, seule la peine la plus sévère sera appliquée ».
Le 11 mars 2019, Sotoudeh, 55 ans, a été condamnée à 33 ans de prison et 148 coups de fouet sur la base de sept chefs d’accusation : « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », « propagande contre l’État », « appartenance au Centre de défense des droits de l’homme, le groupe Legam [contre la peine de mort] et le Conseil national de la paix », « encouragement de la population à la corruption et à la prostitution », « comparution devant la justice sans le hijab islamique », « trouble à l'ordre public » et « publication de mensonges avec l'intention de perturber l'opinion publique ».
Elle serait admissible à la libération après avoir purgé 12 ans de la peine la plus lourde, à savoir « encouragement de la population à « la corruption et la prostitution ».
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