Des employés iraniens, des chauffeurs de taxi et des déposants ont organisé des manifestations lundi et mardi, dans diverses villes iraniennes.
Aujourd’hui, les créanciers qui ont perdu leurs économies au profit de l’établissement de crédit Caspian, affilié aux pasdarans, se sont rassemblés devant le Parlement iranien à Téhéran pour demander que les responsables de leurs économies volées soient traduits en justice.
Les employés licenciés de l’Institut Arman, qui ont 10 ans d’expérience professionnelle, se sont rassemblés pour protester contre leur licenciement et le refus de répondre à leurs demandes.
Lundi également, les étudiants de Khajeh Nasir, à Téhéran, se sont rassemblés pour protester contre l’imposition de frais pour leurs cours, la mise en place de réglementations nouvelles et injustes pour les nouveaux cours, les aliments de qualité inférieure et les conditions dans les dortoirs, et le non-respect des problèmes sociaux et quotidiens des étudiants.
Ils ont scandé : « Nos autorités négligentes sont notre honte ».
Ailleurs, des travailleurs de la Vahdat Labour Association et du Mellal Institute, deux entités financières gérées par le gouvernement local, se sont rassemblés, lundi, à Téhéran pour protester contre les licenciements après dix ans d'expérience dans ces entreprises. Les manifestations ont eu lieu devant le pouvoir judiciaire iranien à Téhéran. Ils tenaient des banderoles et des pancartes sur lesquelles il était inscrit : « Nous sommes des habitants des provinces du Lorestan et du Khouzistan, touchés par les inondations. Nos vies ont été littéralement ravagées par les récentes inondations, et maintenant la société nous licencie, réduisant à néant notre vie future. Nos vies sont menacées ».
Les manifestants ont été entendus en scandant : « Avoir un emploi décent est notre droit inaliénable », « Travailler est notre droit ».
Source : Iran News Wire
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