Depuis le 19 mars, de grandes parties de l’Iran ont été touchées par des pluies abondantes qui ont provoqué des inondations catastrophiques.
Un grand nombre de personnes ont perdu la vie et un nombre encore plus grand de personnes ont été blessées ou ont perdu leur maison.
Des informations indiquent que le régime a tenté de dissimuler l'étendue des dégâts et le nombre réel de victimes.
Les journalistes auraient été empêchés d'entrer dans les hôpitaux, afin qu'ils ne puissent ni écrire ni parler des nombres de morts ou de blessés.
Selon des agences de presse officielles, le nombre des victimes des inondations dans le pays serait passé de 17 à 44.
Des informations éparses, cependant, indiquent qu'au moins 200 personnes sont mortes.
Les agences de presse iraniennes ont également annoncé que 200 voitures qui se trouvaient sur la route lors des fulgurantes inondations ont été balayées par les eaux. La plupart des voitures avaient des passagers à l'intérieur. Le nombre de victimes annoncé par l'Iran est donc manifestement faux.
Des vidéos des dégâts considérables subis dans d'autres régions du pays sont également partagées et le désespoir de la population est palpable. Certains se réfugient sur les toits des immeubles.
Les glissements de terrain bloquent les routes à travers l'Iran et des villages sont coupés du reste du pays. Les sources d'eau potable ont été coupées et beaucoup de personnes n'ont pas accès à de l'eau potable.
Les habitants de différentes villes et villages se plaignent de l'inaction et de l'incompétence des autorités.
Lotfollah Dezhkam, Imam de la prière du vendredi à Chiraz, dans le centre-sud de l’Iran, a reconnu que la colère des Iraniens s’aggrave en raison du pillage des richesses de leur pays par le régime, qui les a laissés sans défense lors des récentes inondations.
« Lors de mon inspection des zones touchées par les inondations, nous avons dû faire face à une colère croissante émanant de la population. J'ai personnellement entendu beaucoup d'insultes et je suis très en colère. Je dois découvrir ce que la municipalité a fait pour la population. Quand la municipalité a violé des zones fluviales pour ses projets, qu'attendez-vous d’autre de la part de la population ? J'ai vu la municipalité enfreindre ces limites dans deux ou trois zones différentes », a-t-il déclaré dans des remarques publiées par l'agence de presse officielle IRNA.
« Les victimes des inondations sont particulièrement en colère à cause du manque d’action constaté de la part de divers responsables », a-t-il ajouté lors d’une réunion mardi soir avec le chef et les responsables de la soi-disant Fondation pour le logement du régime.
« Ils ont transformé les voies navigables en bâtiments. Bien sûr, il ne pouvait qu’en résulter des inondations. Pourquoi la municipalité a-t-elle construit un boulevard et bloqué les voies navigables ? L'eau au-dessus de la porte du Coran n'a nulle part où aller et il est évident que des inondations en résulteront », a-t-il déclaré.
« Le tunnel construit par la municipalité dans le district de Sa’adi est maintenant devenu une rivière. Ce tunnel n'a pas de voie d'eau. Lorsque la municipalité envisage de construire un parc à l’avenir, a de l’eau jusqu’à deux mètres. J'ai été témoin de scènes très misérables lors du déluge à Chiraz », a poursuivi le représentant du Guide suprême du régime, Ali Khamenei.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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