CSDHI - Le commandant des forces de sécurité de l'Etat dans la ville d'Abadan (sud-ouest) a déclaré que 18 entreprises avaient été fermées car elles n’avaient pas respecté les rituels et la loi islamiques.
Le colonel Seyyed Mohsen Taghizadeh, cité par l'agence de presse officielle iranienne IRNA, a déclaré que la police de surveillance des lieux publics d’Abadan allait mettre en œuvre un plan visant à renforcer le contrôle des entreprises. Le plan a pour but d’intensifier les mesures de contrôle, de surveillance et de prévention des activités des entreprises non agréées et des entreprises qui enfreignent la loi.
Le régime iranien impose son identité islamique et ses choix de vie aux citoyens iraniens depuis son arrivée au pouvoir il y a 40 ans et considère que tout ce qui est en dehors de cette structure est « occidental » et « non conventionnel ».
Les médias iraniens officiels ont déclaré le 28 octobre que les forces de sécurité avaient arrêté cinq commerçants et fermé 13 magasins dans la province d'Alborz, au nord-ouest de la capitale Téhéran, pour avoir vendu des « vêtements non conventionnels ».
Selon l'agence de presse officielle IRNA, le responsable de l'organisation Alborz Tazir a déclaré que les 13 magasins avaient été fermés à la suite d'inspections effectuées dans 150 magasins d’habillement de la province.
« L’achat et la vente de vêtements avec des lettres latines, des signes et des motifs de groupes de musique occidentaux et, en général, des vêtements en conflit avec la culture et les valeurs islamiques sont interdits dans les magasins », a ajouté Ali Akbar Mokhtari.
Le responsable a déclaré que les cinq personnes avaient été arrêtées pour « diffusion de la culture occidentale et vente de vêtements et de symboles du satanisme ».
Dans un autre dossier, le club des jeunes journalistes (CJJ), dirigé par le régime, a rapporté samedi que les institutions et bureaux officiels qui enregistrent les contrats de mariage fondés sur les anciennes cérémonies et rites aryens ont été suspendus et scellés.
Selon les médias officiels, le chef des bureaux d'enregistrement de l'Union des mariages et des divorces de la République islamique a déclaré que 34 de ces bureaux situés principalement dans la capitale, à Téhéran, ont été fermés.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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