L'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI) a annoncé le mardi 3 mars dans un communiqué que le nombre de morts du coronavirus en Iran avait atteint plus de 1200.
Des images en provenance d'Iran montrent également de nombreuses personnes tombant inconscientes dans les rues et dans de nombreux autres endroits après avoir été infectées par le virus COVID-19. L'épidémie de coronavirus en Iran s'est transformée en une crise humanitaire due aux mensonges et à l'inaction du régime théocratique.
Après les mensonges du régime sur le nombre des martyrs du soulèvement de novembre 2019 et les mensonges sur l'abattage de l'avion de ligne ukrainien, cette fois les mensonges du régime sur le nombre de victimes du Coronavirus en Iran ont provoqué une fronde populaire. Ils ont également exacerbé le conflit interne au régime. Un membre du Majlis (Parlement des mollahs) représentant de la ville de Racht, a déclaré que les chiffres officiels étaient une farce et qu'il avait obtenu des statistiques réelles de certains cimetières, et que « ces cimetières ne peuvent pas être cachés. Dans les villages, les gens meurent et sont enterrés ».
Après les mensonges du régime sur le nombre des martyrs du soulèvement de novembre 2019 et les mensonges sur l'abattage de l'avion de ligne ukrainien, cette fois les mensonges du régime sur le nombre de victimes du Coronavirus en Iran ont provoqué une fronde populaire. Ils ont également exacerbé le conflit interne au régime. Un membre du Majlis (Parlement des mollahs) représentant de la ville de Racht, a déclaré que les chiffres officiels étaient une farce et qu'il avait obtenu des statistiques réelles de certains cimetières, et que « ces cimetières ne peuvent pas être cachés. Dans les villages, les gens meurent et sont enterrés ».
Les prisons du pays sont l'un des centres où le coronavirus s'est répandu par manque de soins médicaux. En particulier, les quartiers dans lesquels sont détenues les personnes arrêtées lors du soulèvement de novembre. Certains ont été infectés par la maladie. L'un d'entre eux a été condamné à mort il y a quelques jours seulement, pour avoir participé à des manifestations antigouvernementales. La situation des prisonniers politiques est très préoccupante. La présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a averti que « l'apparition du coronavirus dans les prisons iraniennes est un grave danger ». Elle a appelé le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme et le Conseil des droits de l'homme à intervenir immédiatement pour sauver la vie des prisonniers et prévenir une catastrophe humanitaire majeure en Iran.
Sous le régime des mollahs, l'Iran est devenu l’épicentre de propagation du virus vers d'autres pays. À cet égard, le New York Times a écrit le 28 février : « Des infections dans les pays voisins et même dans certains pays aussi loin que le Canada, la Norvège et la Nouvelle-Zélande ont été retracées en Iran. » L'Associated Press a également écrit : « Toutes les cas du Bahreïn sont liées à l'Iran. » Le magazine Time a également fait état de la situation d'urgence en Iran et a cité des médecins iraniens :
Après que la nouvelle de l'épidémie de Coronavirus en Chine a été rapportée, tous les pays ont coupé leurs relations avec la Chine et ont pris toutes les précautions nécessaires pour prévenir l'apparition du virus. En Iran, aucune mesure n'a été prise pour couper les relations avec la Chine. La compagnie aérienne Mahan Air, affiliée aux Gardiens de la révolution (pasdaran), ont saisi l'occasion pour faire du commerce et des profits au détriment de la vie et de l'avenir du peuple iranien. La compagnie a été utilisée à la place d'autres compagnies aériennes pour transporter des passagers en provenance de la Chine, et cela continue encore aujourd'hui malgré les dénégations du régime.
Des rapports indiquent que le virus s'est propagé à l'origine à partir de plusieurs voyageurs chinois résidant dans l'un des hôtels de la ville de Qom à la fin du mois de janvier 2020, mais le régime a dissimulé ces cas parce qu'il avait organisé sa parodie d’élections législatives.
Le ministre de l'Intérieur du régime, Abdolreza Rahmani Fazli, a fait cet aveu le 23 février : « Certains nous ont recommandé de reporter les élections. En ce qui concerne Qom, ils ont insisté pour que nous reportions les élections dans la ville. En tant que responsable de l'élection, je n'ai accepté aucune de ces (recommandations). »
Les aveux du ministre iranien de l'Intérieur montrent clairement que le régime des mollahs était au courant de la propagation du Coronavirus en Iran, en particulier à Qom. Il a également eu le choix de reporter les élections en raison de la propagation du COVID-19 ; mais pour des intérêts politiques, il a mis en jeu la vie de milliers d'Iraniens et a cherché à organiser des élections législatives en dissimulant la nouvelle. Par conséquent, il a propagé le Coronavirus dans tout l'Iran et de l'Iran vers d'autres parties du monde.
En Iran, la publication de toute statistique sur l'ampleur de la catastrophe est considérée comme strictement confidentielle et comme une question de sécurité. Le quotidien public Resalat, citant le secrétaire de la maison de retraite, a écrit le 29 février : « Les chiffres concernant des patients, des infirmières et du personnel médical diagnostiqués avec le coronavirus sont totalement une question de sécurité et ne sont fournies nulle part, et même les responsables d'hôpitaux ne les connaissent pas et il n'y a qu'un seul canal spécifique. »
Les mensonges et l'inaction du régime et l'inaccessibilité de la population à des installations d'hygiène minimales telles que les masques et les désinfectants ont suscité la colère et la méfiance profondes de la population.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a souligné que le recours du régime à la dissimulation est un effort futile pour prévenir l'éruption d'un soulèvement et de la fronde populaire. Elle a souligné que les installations médicales et de soins de santé devraient être retirées du monopole des pasdaran et mis à la disposition des médecins, des hôpitaux et à la population. Faisant mention au mensonge et à l'inaction du régime, elle a déclaré : « Les Nations Unies, l'Organisation mondiale de la santé et les autres organisations internationales des droits de l'homme doivent obliger la théocratie religieuse au pouvoir en Iran à rendre publics tous les faits et chiffres concernant le COVID-19 et à les fournir aux organisations internationales concernées afin de sauver la vie du peuple iranien et des autres pays de la région. »
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