• Mostafa Ghane’i, président du comité scientifique du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC), en réponse à Rohani : La méthode de l’immunité collective ne fonctionne pas, car les habitants d’une communauté ne peuvent pas être les seuls à être infectés. Cette méthode ne peut pas être une stratégie.
• Une conseillère de Téhéran : Nous n’avons pas réussi à contrôler le virus dans aucune zone de Téhéran ; nous n’avons pas encore réussi à gérer cette maladie, comme dans d’autres pays. Début mai, nous avons eu neuf décès à Téhéran (par jour), mais hier 101 décès ont été enregistrés
• Le Vice-président des pharmaciens de Téhéran : Après l’épidémie de coronavirus, pas un seul masque n’a été fourni aux pharmacies au prix du gouvernement, soit 800 tomans pour les fournir à la population.
• Le président de la faculté des sciences médicales d’Alborz : Nous sommes confrontés à un afflux massif de patients dans les hôpitaux
• Le président de la faculté des sciences médicales du Khorassan du Nord : Certains patients meurent en arrivant aux urgences
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé le 19 juillet 2020 que le nombre de décès dus au coronavirus dans 346 villes d’Iran avait dépassé 73 200. Le nombre de morts dans les provinces de Téhéran est de 18.200, de Mazandaran 3220, de Guilan 2320, d’Azerbaïdjan oriental 2135, de Golestan 1885, de Bouchehr 775 et de Markazi 770.
La porte-parole du ministère de la Santé du régime a déclaré que les chiffres officiels pour les dernières 24 heures font état de 209 décès et que le nombre de patients dans les USI est de 3556, le plus élevé depuis le début de l’épidémie. Elle a déclaré à l’IRNA, aujourd’hui, que les provinces d’Azerbaïdjan oriental, Ilam, Bouchehr, Khorassan-Razavi, Khouzistan, Zanjan, Golestan, Mazandaran, Kerman et Fars sont dans le rouge.
Alors que Rohani a déclaré hier que 25 millions de personnes avaient été infectées à ce jour et que 30 à 35 millions de personnes risquent de contracter le virus, Mostafa Ghane’i, chef du comité scientifique du CNCL, a déclaré : « Il existe une hypothèse d’immunité collective dans le monde, mais elle n’a aucune efficacité, car on ne peut pas laisser les membres d’une communauté être les seuls à s’infecter. Cette méthode ne peut pas être une stratégie (…) Au cours des deux dernières semaines, le nombre de malades, notamment des jeunes, a augmenté plus qu’auparavant, ce qui a suscité des inquiétudes. » Babak Eshrati, vice-président de la faculté des sciences médicales d’Iran, a déclaré à l’agence Mehr aujourd’hui : « Notre objectif dans le domaine de la santé est de gagner du temps pour trouver un traitement et une solution. De cette façon, les hôpitaux pourront mieux servir les malades les plus graves. »
Nahid Khodakarami, conseillère de Téhéran, a déclaré à l’agence Tasnim aujourd’hui : « Nos recherches montrent que le taux de mortalité de la maladie dans les cas d’hospitalisation était de 14,9% (…) Nous n’avons réussi à contrôler le virus dans aucune zone de Téhéran. Dans le pays, nous n’avons pas encore réussi à gérer cette maladie, comme dans d’autres pays du monde. Nous avons eu neuf décès (par jour) à Téhéran à la mi-mai, mais hier 101 décès ont été enregistrés, ce qui indique un niveau de contagion croissant. »
Le vice-président de l’Association pharmaceutique de la province de Téhéran a déclaré à l’IRNA aujourd’hui : « Depuis le début du coronavirus, ils n’ont même pas donné un seul masque au prix approuvé par le gouvernement aux pharmacies afin que nous puissions le fournir au public. Le gouvernement a approuvé un prix de 800 tomans par masque. Le ministère de l’industrie, des mines et du commerce affirme qu’il produit 10 millions de masques. Mais la réalité est qu’ils n’ont même pas donné un seul masque aux pharmacies au prix approuvé. »
Dans la province d’Alborz, le président des sciences médicales a déclaré à l’IRNA aujourd’hui : « En ce qui concerne les patients ambulatoires et les hospitalisations, nous sommes confrontés à une forte ruée vers les hôpitaux. La nuit dernière, 815 patients suspectés de coronavirus sont venus dans des centres médicaux. C’est un nombre très élevé. Mais nous avons 615 patients hospitalisés. Nous allons avoir une situation terrible. Le personnel médical est fatigué, et depuis le mois de mars, il est constamment occupé. Les salles d’hospitalisation n’ont pas encore été vidées des malades du coronavirus. »
Dans la province du Khorassan du Nord, le président par intérim de la faculté des sciences médicales a été cité par l’agence Mehr hier : « Certaines personnes infectées par le virus meurent à leur arrivée aux urgences. En moyenne, trois à six personnes perdent la vie chaque jour. »
Dans la province de Khorassan-Razavi, le vice-gouverneur et le gouverneur spécial de Torbat Heydarieh ont déclaré à l’IRNA aujourd’hui : « Hier, 18 juillet, les hospitalisations de patients atteints du COVID-19 ont battu le record de cette région. La situation reste dangereuse. »
À Ardebil, le président de la faculté des sciences médicales a déclaré à l’agence Tasnim le 19 juillet: « Aujourd’hui, nous observons un nombre record de décès et d’hospitalisations à Ardebil. Cela témoigne d’une situation dangereuse. »
À Ilam, le président de la faculté des sciences médicales a déclaré, comme le cite l’Asr-e Iran, le 18 juillet : « Le nombre total de personnes infectées par le coronavirus dans la province en juillet était deux fois plus élevé que celui des quatre derniers mois, de mars à juin. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 juillet 2020
Le 19 juillet 2020
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