CSDHI - Zahra Mohammadi, militante de la société civile et professeur de langue kurde, a été condamnée à 10 ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Sanandaj, en Iran, pour « formation d'un groupe contre la sécurité nationale ».
Elle a vingt jours pour faire appel du verdict qui l’a condamnée.
Selon Iran Human Rights (IHR), la première branche du tribunal révolutionnaire de Sanandaj a condamné Zahra Mohammadi à 10 ans de prison. La militante a été condamnée pour « formation d'un groupe contre la sécurité nationale. »
Une source bien informée a déclaré à IHR : « Le dimanche 12 juillet, ils ont envoyé un message à Zahra, l'informant qu'elle devrait se rendre à la première section du tribunal révolutionnaire de Sanandaj en Iran pour recevoir sa sentence. Aujourd'hui, le Dr Abdollahi, l'avocat de Mme Mohammadi, s'est rendu au tribunal et a été informé de la peine de 10 ans à laquelle elle a été condmanée. »
« Sa famille est anxieuse à propos de cette peine », a ajouté la source. « Mme Mohammadi n'était qu'une enseignante à l'Association culturelle de Nojin et elle ne mérite pas cette condamnation qui est injuste. »
Le verdict est préliminaire, et elle a le droit de faire appel dans les vingt jours.
Le 23 mai 2019, Zahra Mohammadi a été arrêtée avec deux autres membres de l'Association culturelle de Nojin, après que les forces de sécurité aient fait une descente dans leurs maisons à Sanandaj. Les deux autres membres, Edris Manbari et Ribwar Manbari, ont été libérés sous caution quatre jours plus tard et acquittés devant le tribunal. Cependant, Zahra Mohammadi a été maintenue en prison pendant plus de six mois jusqu'à ce qu'elle soit temporairement libérée sous caution de 700 millions de Tomans le 2 décembre 2019.
L'Association socioculturelle de Nojin a officiellement commencé ses activités en 2011 avec une autorisation officielle du bureau du gouverneur du Kurdistan. Les activités de l'association se concentrent sur l'enseignement de la langue kurde et les questions environnementales, avec des cours pour enfants et adultes de tous niveaux.
Source : Iran Human Rights
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