Les protestations nationales de novembre 2019 en Iran et le boycott général du peuple contre les élections législatives truquées du régime ont mis en évidence cette vérité que le conflit du peuple avec le régime a atteint un point de non-retour. Les quarante années d’oppression, de violence, de mauvaises politiques économiques et d’exportation du terrorisme du régime des mollahs n’ont apporté que pauvreté et dénuement au peuple iranien. D’autre part, la société iranienne est devenue une poudrière. Pour empêcher l’explosion de la fronde populaire, Téhéran a utilisé de manière criminelle l’épidémie du COVID-19 comme un outil pour contrôler la société. Nier l’existence du virus, faire preuve d’inaction de façon délibérée, dissimuler et minimiser la crise et ainsi forcer les gens à retourner au travail faisaient partie du plan du régime pour contrôler la société. En outre, le régime et ses défenseurs ont tenté de répandre la terreur et le désespoir parmi les gens et de paralyser d’une manière ou d’une autre la véritable force du changement.
Parallèlement, la Résistance iranienne, en particulier les « Unités de Résistance » de l’OMPI, ont diffusé un message d’espoir grâce à leurs activités continues à travers l’Iran, allant de l’affichage de banderoles d’appel à l’aide aux victimes et à la collecte d’informations réelles sur la dimension de la crise ainsi qu’à la mise à nu de la politique criminelle du régime de « l’immunité collective ».
Afin de faire écho au désir du peuple iranien pour un changement de régime et de soutenir les Unités de Résistance de l’OMPI, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a organisé le « Sommet mondial pour un Iran Libre », pendant trois jours, reliant plus de 30.000 lieux de plus de 100 pays sur quatre continents à Achraf 3, le siège de l’OMPI en Albanie. Cet événement a bénéficié du soutien de plus de 1000 politiciens de renom.
Le « Sommet mondial pour un Iran Libre » du CNRI a diffusé le message d’espoir dans les cœurs de tous les Iraniens. En outre, il a montré au monde qu’il existe une alternative viable et puissante. Une alternative capable de lever tout obstacle sur son chemin vers le changement à l’intérieur de l’Iran.
Le régime des mollahs est empêtré dans une crise. L’économie du pays s’effondre en raison de la mauvaise utilisation des fonds par le régime et de la corruption institutionnalisée. La population est aux prises avec le COVID-19, les difficultés économiques et la répression. Craignant l’éclatement d’un nouveau soulèvement, et pour légitimer son pouvoir, le régime et ses défenseurs tentent de discréditer leur alternative viable.
À cet effet, le maire Rudy Giuliani, ancien maire de New York, a tenu des propos importants le premier jour du « Sommet mondial pour un Iran libre ».
Voici le texte complet du discours de Rudy Giuliani :
Maryam Rajavi, distingués participants, et nous tous qui sommes réunis ici pour aller de l’avant avec un Iran libre, démocratique et pacifique. Je suis accompagné, comme vous pouvez le voir, par votre grand représentant, avocat, ami, Bob Torricelli, et votre tout aussi fervent sympathisant, le sénateur Joe Lieberman, deux grands dirigeants américains et deux personnes qui sont de très, très ardents défenseurs et avocats d’un Iran libre, démocratique et pacifique. C’est un honneur d’être avec eux et c’est un honneur d’être avec vous. Et c’est très excitant de faire partie du plus grand rassemblement virtuel au monde, qui relie les gens sur Zoom. Je ne peux pas l’imaginer. De 102 pays, près de 30 000 lieux différents.
L’événement, le plus important, est diffusé en direct en Iran à la population iranienne qui vit sous la terreur, la tyrannie, la répression, et disons leur que ce rassemblement est pour eux. Il s’agit de leur faire savoir que leur combat pour la liberté est soutenu dans le monde entier. Qu’il y a des amoureux de la liberté, iraniens et de toutes nationalités, qui vous soutiennent au plus haut niveau de leurs gouvernements.
Le peuple iranien, à travers ses protestations, à partir de novembre 2019 et presque continuellement chaque semaine, chaque jour, a démontré son aspiration profonde à la liberté et a manifesté d’une manière qui met sa vie en danger. C’est une démonstration très, très puissante de la force du désir de liberté en Iran. Dès les premiers jours de ces manifestations, plus de 1 500 personnes ont été tuées par le régime terroriste et meurtrier. Et le peuple iranien a clairement fait savoir au monde entier que s’il pouvait avoir ce qu’il veut, et il l’aura, il voudrait un Iran libre, un Iran démocratique, un Iran pacifique, un Iran gouverné par la loi, un Iran où les gens peuvent pratiquer leur religion, et un Iran où les femmes sont traitées de la même manière que les hommes. Ce sont précisément les objectifs du Conseil national de la Résistance iranienne, précisément les objectifs de l’OMPI, et ce sont les objectifs énoncés par Maryam Rajavi dans ses 10 principes très, très brillants et universels, qui sont totalement en accord avec les plus hautes valeurs des Etats-Unis et des gouvernements similaires.
Deux slogans pendant la manifestation sont, je pense, essentiels pour montrer ce que ressent le peuple iranien, parce que vous pouvez voir ces pancartes cohérentes à travers les quelque 300 manifestations, ou plus, qui ont eu lieu. Et il est écrit : « Réformistes, radicaux, le jeu est fini. » Et puis il y en a une qui porte l’inscription : « À bas le dictateur. » Maintenant, c’est une chose pour moi de dire cela et de tenir cette pancarte ici aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni ou en France ou en Allemagne ou où que vous soyez. C’est une autre chose de tenir cette pancarte à Téhéran. C’est une marque de mort. Il est très probable, très possible, que vous soyez désigné comme l’une de ces personnes abattues dans la rue si vous vous opposez au régime. Il est très probable que vous soignez assassiné si vous soutenez l’OMPI ou tout autre mouvement similaire. Il n’y a aucun doute là-dessus. Et malgré cela, et malgré les 1 500 meurtres commis dès le début et qui se poursuivent encore aujourd’hui, les protestations ne ralentissent pas. Elles se poursuivent et prennent de l’ampleur.
Comme l’indique la lettre signée par les 31 dignitaires américains pour exprimer notre conviction, nous disons qu’en tant que groupe, il y a une lueur d’espoir sur ce sombre tableau. La seule organisation qui a fait plus que toute autre, y compris le gouvernement, pour libérer les citoyens iraniens de la tyrannie et du chaos du terrorisme d’inspiration fondamentaliste, est le Conseil national de la Résistance iranienne, CNRI. Le CNRI s’efforce sans relâche de faire en sorte que l’espoir de la démocratie et de la fin de l’injustice et de la tyrannie reste vive en Iran. En outre, grâce à des activités continues de sensibilisation des médias, des publications et des réunions, le mouvement attire l’attention internationale sur l’agression continue contre l’humanité perpétrée par le régime théocratique.
Le CNRI est sous la direction de Maryam Rajavi, une femme qui a le respect de nous tous. Elle a été une héroïne. C’est une dirigeante dévouée qui comprend parfaitement la situation des Iraniens et ce qu’il faut faire pour amener l’Iran à une alternative démocratique pour le régime. J’ai exposé devant elle un programme clair de principes sur la liberté de religion et bien sûr sur l’égalité des sexes, le simple fait qu’elle soit une femme à la tête d’un groupe comme celui-ci est révolutionnaire. Pouvez-vous imaginer, pouvez-vous imaginer quand ce terrible régime tombera, et il tombera, et elle est le chef intérimaire, d’avoir une femme à la tête de l’Etat. Je crois que cela transformera complètement une grande partie du Moyen-Orient et une grande partie du monde.
Le CNRI, sous la direction de Mme Rajavi, nous offre la vision universelle de la liberté. Depuis l’Ancien Testament et tout au long des civilisations, c’est la quête du cœur humain, de l’âme humaine. Et une fois de plus, cela est illustré par les personnes intrépides en Iran qui manifestent pour la liberté malgré le fait qu’elles peuvent voir que l’on peut attenter à leurs vies. Cela se passe juste devant eux. L’OMPI est la principale composante du CNRI, et avec son réseau, c’est la force motrice du changement. Et c’est la raison pour laquelle le régime est pointé du doigt pour des meurtres.
Il y a ces défenseurs des mollahs ici aux Etats-Unis et en Occident, des gens qui sont payés par Téhéran, qui disent que le CNRI et l’OMPI ne valent pas grand-chose, que c’est une secte et qu’ils n’ont très peu d’adeptes et n’ont aucune chance de remplacer le régime. Mais si vous écoutez les paroles de l’Ayatollah et de son pantin, Rohani, au cours de l’année dernière, deux ou trois fois l’Ayatollah et quatre ou cinq fois Rohani ont dit que la seule menace pour leur régime, la seule organisation assez puissante pour mettre en place un gouvernement et les remplacer, est le CNRI et l’OMPI. Je veux dire, c’est étonnant qu’ils fassent cet aveu, mais ils le font. Il est tout aussi étonnant que la presse occidentale corrompue supprime cela. Je ne peux qu’attribuer cela au pouvoir des organisations de lobbying pour Téhéran qui ont vendu leur âme au régime terroriste. Mais nous connaissons la vérité. Et ils la connaissent aussi. Ils savent que cette organisation est une menace totale pour eux, et quand ils voient aujourd’hui ce rassemblement de personnes qui profitent de Zoom et des nouvelles méthodes modernes de communication, et de notre capacité à diffuser dans tout l’Iran malgré leurs gros efforts pour nous bloquer, ils réalisent qu’ils ont un ennemi redoutable. Ils réalisent et peuvent prévoir comment ce groupe pourrait facilement mettre en place un gouvernement intérimaire qui pourrait être un pont vers un Iran démocratique permanent, libre, prospère et merveilleux, parce que le peuple iranien le mérite. Et le peuple iranien peut soutenir cela.
L’économie iranienne est en train de s’effondrer. Et c’est une tragédie. Personne ne veut voir cela. C’est horrible de voir ces manifestations. Et celui qui me reste en tête, je sais que cela remonte à environ un an, mais je n’arrive pas à l’oublier, c’est l’homme qui se tenait là, demandant quatre ou cinq cents dollars
Des signes tout aussi poignants et désespérés. La population est affamée. Même lorsque Téhéran recevait un flux d’argent comme les 1,7 milliard de dollars en espèces, que je ne comprendrai jamais, qui ont été livrés à l’Iran comme prix du malencontreux accord nucléaire de 2015 (JCPOA), les gens en Iran étaient affamés. Et maintenant, avec les sanctions beaucoup plus efficaces qui sont en vigueur depuis l’arrivée au pouvoir de la nouvelle administration à Washington, les sanctions sont écrasantes. Et maintenant, avec le Coronavirus qui s’y ajoute, le niveau de pauvreté et le niveau de faim et de douleur en Iran est déchirant.
La seule consolation est que c’est ce qui arrive quand la révolution a lieu. C’est ce qui est arrivé à l’Union soviétique qui a conduit à l’effondrement d’un empire beaucoup, beaucoup plus grand. Toute l’Europe de l’Est. Et il est tragique que l’on ne reconnaisse pas que ce régime est au bord du gouffre en ce moment. En particulier avec son traitement des cas de coronavirus, dans lequel ils ont laissé des milliers, 70 000 ou plus de leurs habitants mourir, sans aucune aide. À un moment donné, le gouvernement a alloué un milliard de dollars pour aider la population, ce qui aurait été totalement insuffisant. Et seulement 30 % de cette somme a été distribuée. Tout le monde en Iran sait que la raison pour laquelle le peuple iranien souffre n’est pas seulement liée aux sanctions, ce n’est pas seulement le Coronavirus, c’est le fait qu’ils allouent encore des sommes astronomiques aux groupes terroristes du monde entier. Ils préfèrent envoyer des gens pour nous bombarder à Paris ou pour tuer certains d’entre vous en Amérique plutôt que de nourrir leur peuple.
Ils préfèrent allouer de l’argent à des groupes criminels renégats qui veulent faire des ravages en Europe ou aux États-Unis plutôt que de nourrir leur population. Et tout le monde en Iran le sait. C’est pourquoi ce ne sont pas seulement des maniaques religieux, ce sont des criminels de droit commun. Ce sont des escrocs, des voleurs. Quand les gens disent « mollahs », ils ont ce concept religieux. Pour moi, les mollahs sont comme les gens qui dirigeaient la mafia, les gens que j’ai poursuivis qui dirigeaient la mafia et extorquaient leur peuple, extorquaient le peuple italo-américain, et les assujettissaient, sauf que c’est à une bien plus grande échelle. Et l’ayatollah est comme le chef de la mafia. C’est un homme très riche, l’Ayatollah. Et je doute de sa sincérité religieuse. Aucun homme ne peut être un homme de Dieu tout en étant un meurtrier de masse. C’est complètement hypocrite. Et puis il demande aux gens de sacrifier leur vie pour la cause de la tyrannie. Mais sacrifie-t-il sa vie ? Ce n’est pas lui qui va faire les attentats suicides. Pas plus que les gros mollahs qui vivent merveilleusement bien la misère de leur propre peuple. Il faut le reconnaître. Et cela ne sera reconnu qu’avec le plaidoyer d’un groupe comme le CNRI et l’OMPI. C’est le groupe qui est le plus courageux et le plus honnête sur ce qui se passe en Iran.
L’expérience a montré que la dictature ne change pas toute seule. Le vieux dicton selon lequel un léopard ne change pas de place est tout à fait vrai. Surtout un dictateur. Et malgré toutes les concessions faites dans le cadre du JCPOA, le régime des mollahs n’a pas changé d’un iota. En fait, il a empiré. Il a continué à réprimer le peuple iranien. Il a poursuivi sa marche vers le nucléaire. Et il a continué d’être le plus grand sponsor étatique du terrorisme dans le monde. Et depuis que les Américains ont cessé de respecter cet accord, l’ont coupé et ont cessé de leur envoyer des milliards de dollars en espèces, le pays est sous une pression maximale. Et nous devons maintenir cette pression pour éliminer la théocratie au pouvoir.
Le changement de régime en Iran est à portée de main. N’écoutez pas les pessimistes et n’écoutez pas les lobbystes de ce régime qui sont payés pour dire ce qu’ils disent. C’est à portée de main. Les choses qui se produisent en Iran se sont produites à de nombreuses reprises dans d’autres pays. Lorsque nous nous réveillons un matin et que nous sommes surpris et que nous découvrons, oh mon Dieu, que le mur de Berlin est en train de tomber -- oh mon Dieu, l’Union soviétique n’est plus -- la Pologne devient libre -- cela s’est passé sur une longue période. C’est arrivé dans les mêmes conditions que celles que nous connaissons aujourd’hui. Mais quand c’est arrivé, c’est arrivé comme ça. Et c’est ce qui va se passer ici.
Et c’est l’objectif du CNRI et celui de Maryam Rajavi. C’est très, très simple. L’objectif est un Iran libre qui sera une nation contribuant à la paix dans le monde, à un monde meilleur. C’est l’héritage du peuple iranien. C’est l’une des grandes civilisations qui remonte à des temps immémoriaux. Combien la civilisation persane nous a-t-elle donné ? Et combien peut-elle nous donner de plus si on lui permet d’être libre ? Le but de Maryam Rajavi et de nous tous ici n’est pas d’imposer qui que ce soit au peuple iranien. Le but est de voir un changement de régime.
Il y a un gouvernement de l’ombre pour gérer l’intérim afin que nous n’ayons pas la situation que nous avions en Irak il y a plusieurs années, afin qu’il y ait une continuité et que le peuple puisse commencer à prospérer immédiatement. Mais en moins d’un an, l’objectif est d’avoir des élections libres et équitables, d’établir un état de droit dès le premier jour, de s’assurer que les femmes participent au gouvernement autant que les hommes, et dans la société, et que vous êtes tous libres de pratiquer votre religion comme bon vous semble, ou de ne pas pratiquer la religion, et de mettre immédiatement fin au programme nucléaire et de faire savoir clairement que l’Iran devait rejoindre la communauté des nations civilisées. Ce sera provisoire. Et alors le peuple iranien choisira qui il veut, quel type de constitution il veut. C’est l’objectif de cette organisation et des millions de personnes qui la soutiennent, et des gens qui nous regardent aujourd’hui.
Tout cela va se produire. Tout se passera comme je l’ai dit. Nous allons nous réveiller un matin et nous allons être surpris de la chute du régime. Il vacille en ce moment même. Et quand cela arrivera, votre nom sera gravé dans ce grand livre des libérateurs. Et celle dont le nom sera inscrit en lettres d’or sera Maryam Rajavi. Soutenez Maryam Rajavi. Tenez-vous aux côtés de Maryam Rajavi. Soutenez Maryam Rajavi. Je vous remercie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire