CSDHI - Protestations à Behbahan, en Iran, devant une succursale de la Meli Bank le 16 juillet dernier. Un certain nombre de manifestants et de civils ont été abattus par les forces de sécurité dans cette zone lors des manifestations de novembre 2019.
Les forces de sécurité officielles ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants rassemblés dans la ville de Behbahan, au sud-ouest de la province du Khouzistan, riche en pétrole.
Les gens sont descendus dans la rue jeudi, après des jours de protestations sur les médias sociaux contre la peine de mort imminente de trois jeunes hommes qui avaient été arrêtés lors des manifestations de novembre 2019.
Des vidéos de Behbahan montrent des manifestants rassemblés devant une succursale de la banque Meli pour protester contre l'exécution d'Amir-Hossein Moradi, Mohammad Rajabi et Saeed Tamjidi.
Pendant ce temps, les forces de sécurité officielles ont renforcé leur présence dans les rues de Téhéran et de plusieurs autres villes, dont Ispahan, Mashhad, Tabriz, Oroumieh et d'autres encore.
Netblocks, un site web qui surveille les pannes ou coupure d'Internet au niveau international, a signalé que des restrictions d'Internet ont été mises en place dans la province du Khouzistan depuis 22 heures, heure locale.
Certains utilisateurs de médias sociaux ont également signalé des perturbations d'Internet mobile à Inrancel et Hamrah Avval à Behbahan.
Des manifestations de grande ampleur ont commencé le 16 novembre 2019, après que le régime ait triplé le prix de l'essence.
Les autorités ont réagi avec une force meurtrière sans précédent, tuant au moins 1 500 civils et manifestants, dont des dizaines d'enfants.
Behbahan a été l'un des centres des protestations, des dizaines de manifestants et de civils ayant été abattus par les forces de sécurité dans cette zone.
Suite à la confirmation officielle de la condamnation à mort des manifestants, les Iraniens du monde entier se sont connectés à Twitter avec l’hashtag en farsi #اعدام_نکنید, ou #StopExecutionsInIran pour faire la lumière sur l'utilisation des exécutions par le régime pour faire taire la dissidence et les protestations.
La tempête des tweets sous l’hashtag « Don't Exécute » a atteint un record de 8 milliards de vues et cinq millions de retweets.
Source : Iran HRM
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