Khamenei redoute les soulèvements populaires et pour intensifier le climat de terreur, pend chaque jour de plus en plus de prisonniers. Le mardi 18 juillet, cinq prisonniers ont été pendus. Siamak Hayat Bini, Muslim Havassi et Seyed Mansour Seyedi ont été exécutés à la prison de Ghezelhessar, Habibollah Ilkhani à la prison centrale de Kermanchah et Qassim Seyed-Hosseini à la prison centrale d’Oroumieh. Le lundi 17 juillet, Mohsen Yaqouti et Hamzeh Farrokhi ont été exécutés à la prison centrale de Hamedan, Mojtaba Emami à la prison centrale de Sari et Sangar Khezri à la prison de Naqadeh.
Le dimanche 16 juillet, un Baloutche nommé Gholam Sediq Hormozi a été pendu à la prison centrale de Bandar Abbas. Le samedi 24 juillet, un autre Baloutche nommé Vahid Bamri a été pendu à la prison d’Iranchahr et Jahadollah Maarouf, un ressortissant afghan, a été pendu à Ispahan.
Le jeudi 13 juillet, en plus des cinq prisonniers dont l’exécution a été annoncée dans le communiqué du CNRI daté du même jour, deux autres condamnés, Hossein Dolkhani et Amir Islamdoust, ont été pendus à la prison centrale d’Oroumieh.
Ainsi, le nombre d’exécutions enregistrées depuis début 2023 dépasse les 400 personnes.
La fin des exécutions et de la répression signifie la fin de la tyrannie religieuse. L’inaction de la communauté internationale face à la vague d’exécutions en Iran encourage ce régime à poursuivre ses crimes contre l’humanité. La Résistance iranienne appelle une fois de plus l’ONU, l’Union européenne et ses Etats membres à prendre des mesures urgentes et efficaces pour sauver les condamnés à mort.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 juillet 2023)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire