La militante syndicale Anisha Assadollahi s’est rendue à Evin pour purger sa peine de prison.
La 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Mme Assadollahi à cinq ans et huit mois de prison à la fin du mois de mai 2023. Le tribunal de révision de la province de Téhéran a ensuite confirmé ce verdict.
Anisha Assadollahi, militante syndicale, a été reconnue coupable de “rassemblement et collusion” et de “propagande contre l’État” et condamnée à une peine de cinq ans et huit mois.
Selon l’article 134 du code des peines du régime, la peine maximale serait appliquée, soit cinq ans pour “rassemblement et collusion”.
Le 16 avril 2023, une audience a été convoquée à la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour examiner les accusations portées contre la militante syndicale Anisha Assadollahi. Par la suite, la veille de la Journée internationale des travailleurs, le 28 avril 2023, elle a été arrêtée avec plusieurs autres syndicalistes et militants syndicaux par les forces de sécurité à la résidence de Mohammad Habibi, un éminent militant du syndicat des enseignants, et transférée à la prison d’Evin.
Elle a été libérée temporairement contre une caution d’un milliard de tomans le 8 mai 2023.
Le 18 juin 2019, douze agents des services de renseignement ont arrêté la militante syndicale Anisha Assadollahi dans la rue. Elle venait d’être libérée sous caution après avoir été arrêtée lors des manifestations de la fête du travail.
Anisha Assadollahi faisait partie des 15 femmes violemment arrêtées le 1er mai 2019 lors d’une manifestation de protestation à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs. Certaines ont été emmenées au pavillon 209 du ministère du Renseignement dans la prison d’Evin, et d’autres ont été transférées à la prison de Qarchak (Shahr-e Rey) à Varamin.
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