Le but de la séance était de discuter de l’Iran, et présidente-élue du CNRI était entendue en tant qu’invitée spéciale. Alors qu’elle entrait au Parlement, un groupe d’Iraniens et de partisans du CNRI se sont rassemblés à l’extérieur pour lui montrer leur soutien. La réunion de la commission des affaires étrangères était présidée par M. Giangiacomo Calovini, du parti au pouvoir Fratelli d’Italia.
Au cours de la séance d’audition, Maryam Radjavi s’est adressée au comité, soulignant trois aspects clés de la situation actuelle en Iran. Ceux-ci comprenaient les soulèvements et les protestations du peuple iranien contre la dictature cléricale, le mouvement de résistance organisé croissant et l’incapacité du régime à relever les défis sociaux, économiques et politiques auxquels le pays est confronté.
Mme Radjavi a souligné que la politique des mollahs, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Iran, est motivée par la peur d’être renversé. Elle a souligné l’urgence d’un changement fondamental dans la politique de l’Union européenne à l’égard du régime.
Elle a appelé le gouvernement italien et l’Union européenne à prendre des mesures concrètes, notamment de désigner le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste, de reconnaître le droit du peuple iranien à se défendre contre le CGRI, de reconnaître le droit de renverser le régime clérical dictatorial et d’établir une République démocratique, d’activer des mécanismes nécessaires pour faire respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Aussi, en renvoyant les violations des droits de l’homme en Iran au Conseil de sécurité, en tenant les dirigeants du régime responsables de décennies de crimes contre l’humanité, en imposant des sanctions globales, en particulier sur les transactions pétrolières et bancaires, en considérant le régime comme une menace pour la paix mondiale et la sécurité en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Après la séance d’audition, Mme Radjavi a assisté à une réunion conjointe des députés et des sénateurs du Parlement italien. La session, présidée par Emanuele Pozzolo, membre de la commission des affaires étrangères, comprenait des discours de plusieurs parlementaires, dont la sénatrice Gisella Naturale et le sénateur Lucio Malan. Des personnalités telles que M. John Bercow, ancien président de la Chambre des communes en Grande-Bretagne, et l’ancien directeur du Fonds monétaire international Carlo Cottarelli étaient également présents et ont prononcé des discours.
Le Dr Maria Lina Vitturini de la Commission pour l’égalité des chances de la province des Marches, ainsi qu’une délégation de femmes, ont exprimé leur soutien et transmis leurs salutations à Maryam Radjavi au nom de 12 provinces. Le Dr Vitturini a déclaré qu’ils étaient solidaires des femmes iraniennes dans leur combat contre le régime misogyne.
Au cours de la réunion conjointe, les représentants du Parlement italien ont présenté une déclaration de la majorité du Sénat et du Parlement, qui exprime leur soutien au soulèvement du peuple iranien et condamne les dictatures du chah et des mollahs. Ils ont également exprimé leur soutien au plan en dix points de Mme Radjavi.
Exprimant sa gratitude à la majorité des députés du Parlement italien, Mme Radjavi a souligné que ces déclarations ne sont pas un simple geste symbolique, mais représentent plutôt une politique et une stratégie adoptées par la majorité des législateurs italiens pour faire face aux tragédies et aux crises imposées par la dictature religieuse en Iran au cours des quatre dernières décennies.
Elle a en outre souligné que le soulèvement en cours en Iran est une extension de la résistance qui s’est développée contre le régime au pouvoir au cours des 42 dernières années. Mme Radjavi a salué la présence courageuse et le leadership des femmes dans le soulèvement, soulignant leur résilience face à l’oppression du régime depuis sa création.
La conviction de la résistance est que les femmes iraniennes devraient avoir la liberté de choisir et de participer activement à la direction de la société sur un pied d’égalité, a déclaré Mme Radjavi, ajoutant que le but ultime des femmes iraniennes est le renversement complet du régime.
La Résistance iranienne a toujours rejeté le hijab obligatoire, la religion obligatoire et la contrainte gouvernement, a-t-elle déclaré. Radjavi a souligné que les tentatives du régime pour réprimer le soulèvement n’ont pas été en mesure d’arrêter sa progression en raison de la présence d’un mouvement de résistance organisé qui canalise le mécontentement du peuple vers l’objectif d’un changement de régime. La réponse du peuple iranien et sa Résistance est d’intensifier la flamme du combat face aux conspirations et à la répression du régime.
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