Le Baloutche était originaire de Nimrouz et père de six enfants. Une source informée a été citée : « Gholam Sedigh a été arrêté par la police au poste de contrôle de Minab il y a environ trois ans et condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Bandarabbas.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, son exécution n’a pas été signalée par les médias nationaux ni par les autorités iraniennes.
Les minorités ethniques, les Baloutches en particulier, sont largement surreprésentées dans le nombre d’exécutions en Iran. En 2022, au moins 174 membres des minorités baloutches, dont trois femmes, ont été exécutés dans 22 prisons iraniennes, ce qui représente 30 % de l’ensemble des exécutions. Les Baloutches ne représentent que 2 à 6 % de la population iranienne. En outre, au cours des six premiers mois de 2023, 20 % des 354 exécutions au moins concernaient des Baloutches.
Les minorités baloutches représentaient également près de la moitié des exécutions liées à la drogue en 2022. 47,3 % des 256 personnes exécutées pour des motifs liés à la drogue étaient des Baloutches.
Les exécutions liées à la drogue n’ont cessé d’augmenter chaque année au cours des trois dernières années. Au moins 206 personnes ont été exécutées pour des accusations liées à la drogue au cours des six premiers mois de 2023, soit une augmentation de 126 % par rapport à la même période en 2022, où 91 personnes avaient été exécutées. 40 personnes ont été exécutées au cours de la même période en 2021.
Le nombre d’exécutions liées à la drogue a considérablement chuté en 2018 à la suite d’un amendement de 2017 aux lois antidrogue. Par conséquent, le nombre d’exécutions liées à la drogue a oscillé entre 24 et 30 par an entre 2018 et 2020. L’amendement a été annulé dans la pratique en 2021, lorsque les exécutions ont décuplé pour atteindre 126 en 2021 et doublé à nouveau en 2022 avec 256 exécutions liées à la drogue.
Source : IHR/ CSDHI
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