Dans son intervention, Petre Roman a déclaré :
Mme Radjavi, tout d’abord, merci du fond du cœur de m’avoir donné cette grande opportunité d’exprimer ma plus profonde admiration pour les combattants de la liberté en Iran, qui se dressent contre la barbarie du régime iranien.
Pourquoi toutes les dictatures, y compris celle d’Iran, chantent le même mantra pour dire qu’il n’y a pas d’alternative ? Est-ce parce qu’ils se soucient de l’avenir de l’Iran ? Absolument pas. Ils sont convaincus qu’ils doivent éliminer toute alternative à leur pouvoir personnel contre le peuple. Je suis reconnaissant à mon collègue, l’ancien Premier ministre irlandais, d’avoir mentionné la révolution roumaine, qui a mis fin à la dictature de Ceausescu en Roumanie. Parce que vous, Madame la Présidente Radjavi, pourriez dire, et je dirais, à ces dictateurs terribles en Iran : « Méfiez-vous, criminels, méfiez-vous. L’histoire nous raconte des histoires formidables sur la façon dont les peuples conquièrent leur liberté et comment naissent les alternatives démocratiques.
J’étais moi-même sur une barricade au centre de Bucarest le 21 décembre 1999. C’était une barricade fragile faite de notre volonté de fer contre la dictature de Ceausescu. Quand minuit moins 20, ils ont commencé à nous tuer et ont lancé un massacre contre nous, sur les 81 personnes présentes, 39 ont été tuées, dont 17 avaient moins de 18 ans. À ce moment-là, personne n’aurait pu croire que 12 heures plus tard, sous la pression de centaines de milliers de personnes dans les rues de Bucarest, les dictateurs fuiraient le siège du Parti communiste et le régime s’effondrerait instantanément. Qui aurait pu imaginer que la dictature serait effacée et éliminée seulement 12 heures plus tard quand ils ont commencé à nous tuer sur la barricade ? Personne. Mais c’est arrivé.
Et je suis heureux, plein de confiance, que des événements similaires puissent se produire et se produiront car le combat pour la liberté prévaut toujours. Les circonstances actuelles en Iran indiquent que le changement de régime, l’effondrement de cette cruauté barbare, est très très proche. Veuillez accepter mes respects les plus profonds.
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