Selon les médias, le meurtre de Zilan Eyvazi a eu lieu le 7 juillet au matin, lorsque des coups de feu ont retenti dans le village de Ziveh, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental.
Selon le journal Etamad, l’assassinat a été motivé par un message SMS reçu par l’adolescente. Selon certaines informations, elle aurait été tuée après que son père ait découvert qu’elle entretenait une relation avec un garçon.
Le journal cite des sources selon lesquelles le père de Zilan aurait eu un comportement violent à l’égard de Zilan et de ses frères et sœurs dans le passé et aurait eu des altercations avec d’autres villageois.
L’oncle de Zilan a déclaré que l’adolescente avait trois sœurs et un frère plus jeunes et qu’elle avait été privée d’éducation au cours des trois dernières années.
Le nombre exact de meurtres connus sous le nom de « crimes d’honneur » en Iran est inconnu, mais en décembre 2019, l’agence de presse gouvernementale ISNA a indiqué qu’entre 375 et 450 meurtres de ce type se produisaient chaque année dans le pays.
En Iran, nombreux sont ceux qui accusent le système juridique islamique ainsi que la culture et les traditions patriarcales du pays de favoriser un environnement propice aux crimes d’honneur.
Deux de ces crimes d’honneur, dans lesquels une femme de 37 ans et un adolescent de 17 ans ont perdu la vie aux mains de leur propre père, ont eu lieu dans les provinces occidentales iraniennes du Kurdistan et de l’Ilam les 3 et 6 juin.
Dans un autre cas de crime d’honneur, une femme de 24 ans, Shirvan, a été assassinée par son père dans la province de l’Azerbaïdjan occidental le 9 mai.
Une semaine plus tôt, dans le village de Damrostan, dans la province de Lorestan, un père a tué sa fille de 29 ans après qu’elle eut divorcé de son mari.
La femme, nommée Masoumeh, avait 15 ans lorsqu’elle a épousé un homme beaucoup plus âgé, souffrant de toxicomanie.
Source : Iran Wire/ CSDHI
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