vendredi 30 novembre 2012

Maryam Radjavi se félicite de la victoire éclatante du peuple palestinien


Maryam Radjavi, a adressé un message de félicitations au nom du peuple iranien et de sa résistance à Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, pour la victoire éclatante du peuple palestinien, de l’Autorité palestinienne et de l’OLP aux Nations Unies.

Le passage de notre pays frère la Palestine au statut d’Etat observateur aux Nations Unies, s’est réjouie Mme Radjavi, a été adopté à une majorité internationale écrasante des membres de l’ONU. C’est un acquis majeur pour le grand peuple palestinien et toutes les nations de la région.

La Résistance iranienne, a poursuivi Mme Radjavi, partage dans ces moments de fierté la joie du peuple héroïque de Palestine, d’autant plus que cette victoire démontre la défaite de la politique de trahison conduite par le fascisme religieux au pouvoir en Iran qui aura saboté et semé la discorde sur la voie d’un Etat palestinien indépendant.

Le régime aux abois en Iran est confronté au cauchemar du renversement de son allié stratégique en Syrie. A présent, avec la victoire de la révolution et du peuple palestiniens, il s’enfonce dans un isolement croissant au niveau régional et en particulier vis-à-vis des pays arabes. C’est à n’en pas douter le signe annonciateur de la paix, de la stabilité, des relations fraternelles avec le printemps iranien et le renversement du régime inhumain des mollahs, la victoire finale du peuple palestinien et la formation d’un Etat indépendant de Palestine.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 novembre 2012

Allemagne: manifestation devant l'ambassade d'Iran, 11 interpellations


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BERLIN, 29 nov 2012 (AFP) - Onze personne ont été interpellées mercredi soir devant l'ambassade d'Iran à Berlin, après une manifestation au cours de laquelle de la peinture et des pierres ont été jetées sur le bâtiment, a-t-on appris auprès de la police jeudi.
La manifestation était organisée par un groupe d'activistes, parmi lesquels figurent des réfugiés iraniens, qui voulaient protester contre "la répression menée par le régime fasciste de la République islamique d'Iran contre ses opposants à l'intérieur", selon un communiqué reçu par l'AFP.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a condamné cette "attaque contre l'ambassade iranienne" et il a assuré que l'Allemagne ferait "tout pour protéger l'ambassade iranienne et toutes les autres représentations diplomatiques".
Il a également indiqué avoir appelé son homologue iranien Ali Akbar Salehi pour lui exprimer ses regrets après ces événements.
Selon les médias iraniens, M. Salehi lui a demandé que des "suites sérieuses soient données à cette affaire et que les coupables soient traduits en justice pour cet acte révoltant".
La police n'a pas donné d'autres précisions sur l'âge ou la nationalité des manifestants interpellés et n'a pas non plus pu dire s'ils avaient été remis en liberté ou pas.

mercredi 28 novembre 2012

Iran: inquiétudes sur l'état de santé de Nasrin Sotoudeh, en grève de la faim depuis 43 jours




Iran Focus : Les défenseurs des droits de l’homme se déclarent inquiets de l'état de santé de Nasrin Sotoudeh, détenue à la prison d'Evine au nord de Téhéran et en grève de la faim depuis 43 jours.
Mme Sotoudeh, mère de deux enfants de 3 et 10 ans, est détenue en isolement à la section 209 de la prison d’Evine de Téhéran depuis son arrestation le 5 septembre 2010. Elle a entamé le 17 octobre une grève de la faim pour dénoncer ses conditions de détention, les restrictions imposées aux visites de sa famille, et le harcèlement dont celle-ci est victime.
L'avocate, lauréate du prix Sakharov 2012 du parlement européen, purge une peine de 11 ans de prison pour sa défense de prisonniers politiques.
L'ONU, l'Union européenne et les principales organisations internationales de défense des droits de l'Homme ont demandé sa libération.
La famille Sotoudeh
La Résistance iranienne avait appelé le Conseil de sécurité de l’ONU, le Haut commissaire aux droits de l’homme, les rapporteurs spéciaux sur les arrestations arbitraires et les femmes à prendre des mesures urgentes pour faire libérer Mme Sotoudeh et les autres prisonniers politiques.
Nasrine Sotoudeh a été accusée de «collaborer contre la sécurité du pays, de propagande contre le système et de n’avoir pas respecté le code vestimentaire en prononçant un discours ».




La condamnation des violations des droits humains en Iran par la 3e commission des droits de l’homme de l’ONU rend doublement nécessaire de renvoyer devant Conseil de sécurité le dossier des crimes des mollahs et de faire juger les dirigeants de ce régime


Maryam Radjavi,  s’est félicitée de la 59e résolution de l’ONU condamnant les violations des droits de l’homme en Iran, adoptée par la 3e commission des droits de l’homme des Nations Unies. « L’adoption de cette résolution, a-t-elle noté, qui ne prend en compte qu’une partie des crimes du régime des mollahs, rend doublement nécessaire pour la communauté internationale de renvoyer devant le conseil de sécurité de l’ONU le dossier des crimes de ce régime, de lui imposer des sanctions générales et de traduire en justice ses dirigeants. »

Alors que la dictature religieuse est cernée de crises, a-t-elle ajouté, de plus en plus isolée sur le plan intérieur et international, et qu’elle recourt à la répression, à la torture et aux tueries dans des dimensions jamais atteintes, se contenter de résolution la condamnant n’est pas suffisant. Ce régime moyenâgeux doit être mis en cause et exclu de la communauté internationale. Il s’agit là d’une réponse efficace et sérieuse au fascisme religieux et d’un message à ses victimes et au peuple iranien, comme quoi la communauté internationale a mis fin à son silence et à sa passivité face à cette tyrannie religieuse.
Tout en remerciant les pays et les parties qui ont aidé à l’adoption de cette résolution, Mme Radjavi a mis en garde tous ceux qui cherchent à dissimuler les violations des droits humains en Iran et à s’opposer à la condamnation des crimes de ce pouvoir. Le régime des mollahs en Iran n’a aucun avenir, a-t-elle martelé à leur adresse, et tout investissement politique et économique dans ce régime est voué à l’échec et ne rapportera que torts et préjudices.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 novembre 2012


mardi 27 novembre 2012

Political prisoner Dr. Assadollah Assadi in grave danger in 10th day of hunger strike



HRANA News Agency – Dr. Assadollah Assadi, a political prisoner in Evin is in grave danger due to continuing his hunger strike in protest of his situation.

According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), This political activist is in hunger strike from Friday, November 16, 2012 in protest of his medical leave rejection by prison's authorities.

Political prisoner Dr. Assadollah Assadi’s attempted suicide two times, once on Sunday March 11, 2012 failed due to prompt action by his cellmates in Ward 350 of Evin prison.

Dr. Assadollah Assadi Daghdegan who has been incarcerated in limbo for more than twenty months, attempted to commit suicide on Sunday March 11, but the quick reaction by his cellmates saved the life of this 49 year old physician.

Dr. Assadi was arrested in Tabriz on July 12, 2010 and was incarcerated in solitary confinement for five months in Tabriz prison.

Dr. Assadi who is accused of cooperation with enemy states, was incarcerated in Evin’s Wards 240 and 209 in solitary confinement after he was transferred to Evin prison from Tabriz.

While in Tabriz prison, he sustained injuries under torture during more than 180 sessions of interrogations.

Dr. Assadi sustained injuries to his kidneys & urinary tract from being kicked in the abdomen and head, and has vision problems from being in dark solitary cells for long periods of time.

During interrogations, he was threatened with execution, with being thrown in the open sewage line, being buried alive, his head pushed into a dirty toilet bowl…. all of which has caused him to go into severe depression.

Dr. Assadi’s being forced to stand for 5 days and nights without even being able to lean against a wall is one of the torture methods which has caused severe mental and physical problems for him.

Dr. Assadi has so far been summoned to Branch 15 of the Revolutionary Court, presided over by Judge Salavati, five times to force him to accept in court the confessions he gave under torture.

He has refused to do so and the court has not been able to convict him due to lack of evidence in his case.

Dr. Assadi has passed multiple polygraph tests (lie detector) with results that can not be used to confirm charges on his indictment.

He has severe vision problems, is almost blind in both eyes, and suffers from a bleeding ulcer.

Not being able to withstand all the pressures of incarcerations, Dr. Assadi attempted suicide by taking 20 tablets of 2 milligram lorazepam and slashing his radial artery but fortunately was saved by the quick reaction of his cellmates.

Keeping political prisoners in a limbo status for long periods of time was also cited in UN Human Rights Commissioner Ahmed Shahid’s report, which is rejected by the Iranian Judiciary officials.

Dr. Assadi’s case is one among 12 political prisoner cases that are in limbo status in Ward 350 of Evin prison.

On February 5, 2012, Dr. Assadi was taken to the secret detention center under the control of security forces in Tehran and was interrogated under severe mental pressure repeatedly. He was also put under more polygraph tests. He was returned to Evin Prison Ward 350 after 11 days in the secret detention center.

He was taken to the secret detention center under the pretense of being taken to court. Neither his family, his cellmates, or Evin prison authorities were informed of his transfer to the secret detention center.



No information about Hossein Fallah after a week of his arrest


HRANA News Agency – After one week passed from the arrest of Hossein Fallah, there is no information about his situation.

According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), Hossein Fallah, one of the activists in "House of NGOs" in Ghazvin city, after being called by intelligence office in this city, was arrested and has had no communication with his family.

Hossein Fallah suffers from heart disease and Migren Headaches and his family fear for lack of his medicines.

59e condamnation par l'ONU des violations des droits humains en Iran




Maryam Radjavi : La condamnation des violations des droits humains en Iran par la 3e commission des droits de l’homme de l’ONU rend doublement nécessaire de renvoyer devant Conseil de sécurité le dossier des crimes des mollahs et de faire juger les dirigeants de ce régimeCNRI - Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, s’est félicitée de la 59e résolution de l’ONU condamnant les violations des droits de l’homme en Iran, adoptée par la 3e commission des droits de l’homme des Nations Unies. « L’adoption de cette résolution, a-t-elle noté, qui ne prend en compte qu’une partie des crimes du régime des mollahs, rend doublement nécessaire pour la communauté internationale de renvoyer devant le conseil de sécurité de l’ONU le dossier des crimes de ce régime, de lui imposer des sanctions générales et de traduire en justice ses dirigeants. »

Alors que la dictature religieuse est cernée de crises, a-t-elle ajouté, de plus en plus isolée sur le plan intérieur et international, et qu’elle recourt à la répression, à la torture et aux tueries dans des dimensions jamais atteintes, se contenter de résolution la condamnant n’est pas suffisant. Ce régime moyenâgeux doit être mis en cause et exclu de la communauté internationale. Il s’agit là d’une réponse efficace et sérieuse au fascisme religieux et d’un message à ses victimes et au peuple iranien, comme quoi la communauté internationale a mis fin à son silence et à sa passivité face à cette tyrannie religieuse.
Tout en remerciant les pays et les parties qui ont aidé à l’adoption de cette résolution, Mme Radjavi a mis en garde tous ceux qui cherchent à dissimuler les violations des droits humains en Iran et à s’opposer à la condamnation des crimes de ce pouvoir. Le régime des mollahs en Iran n’a aucun avenir, a-t-elle martelé à leur adresse, et tout investissement politique et économique dans ce régime est voué à l’échec et ne rapportera que torts et préjudices.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 novembre 2012

La lutte d'Achraf sera gravée dans les manuels d'Histoire - Général David Philips




CNRI - " Les mollahs pensent que le camp d'Achraf n'existera plus. Comme ils ont tort ! Parce que le camp d'Achraf n'est pas seulement un endroit, c'est une foi, c'est un esprit de liberté, de toutes les personnes qui aspirent à la démocratie", a déclaré le général américain David Philips au parlement estonien le 12 novembre. Cet ancien commandant de la Police militaire américaine et général chargé de la protection du camp d'Achraf s'exprimait dans une conférence internationale, au côté de Maryam Radjavi, présidente élue de la résistance iranienne, organisée au Parlement à Tallinn dans le cadre d'une visite de Mme Radjavi en Estonie.
Voici les points forts de son intervention :
Merci. Madame Radjavi, éminents invités, sympathisants d'un Iran libre et démocratique, je suis David Phillips, et avec mon épouse Dawn, nous sommes honorés d'être ici ce soir en Estonie. J'ai préparé quelques remarques, mais je dois dire que le film m'a bouleversé d'une certaine manière, comme beaucoup d'entre vous, mais pour moi c'était un peu personnel, d'une manière différente, parce que si vous remarquez les véhicules blindés en bleu et blanc, j'étais responsable d'acheter ces véhicules avec les dollars des contribuables américains à trois usines à New Orleans, en Louisiane, et d'en équiper la police fédérale irakienne. Et de les voir maintenant employés d'une manière si ignoble, cela m'afflige. Je suis l'une des rares personnes, particulièrement venant des États-Unis, pouvant dire avoir vécu dans le camp d'Achraf pendant plus d'un an, et dans le camp Liberty pendant plus d'un an aussi, à divers moments.
Lorsque j'étais au camp d'Achraf en 2003 et 2004, puis à d'autres moments dans les années suivantes, j'ai eu à connaître, en sortant du sable et du désert entourant le lieu jusqu'à l'entrée principale, un endroit somptueux, magnifique et hospitalier, probablement l'endroit le plus hospitalier que je n'ai jamais vu dans cette partie du monde. Des jardins, des terrains de sport, des musées, de merveilleux musées, et même un zoo. Tout cela se trouvait à Achraf.

Vu que j'étais le commandant de brigade des forces américaines chargées à l'époque de la détention – au début la détention et non la protection – de plus de 3500 résidents, vous pourriez penser qu'ils me détestaient, qu'ils me rejetaient. Cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité. Tout le monde reconnaissait leur bienveillance et leur sourire, même pendant les moments difficiles. La haute direction du camp me traitait comme un frère perdu de vue depuis longtemps. Ils nous invitaient à dîner, les unités d'hommes et les unités de femmes nous invitaient moi et mes soldats tout simplement à venir les voir. Au lieu d'un camp rempli de terroristes, que l'on m'avait décrit, j'ai trouvé des personnes dévouées, des hommes et des femmes, de tout âge, travaillant ensemble, côte à côte, et se donnant les moyens de progresser aussi loin que leurs propres désirs personnels les emmèneraient. Aucun d'entre d'eux n'était soumis ou assujetti en raison du sexe, de l'âge ou des croyances personnelles ; ils étaient là en tant que membres dévoués d'une organisation, cherchant à amener la liberté et la démocratie à leur pays. La libre expression des arts, je n'ai pas vu cela ailleurs lorsque j'étais en Irak.
Cette cité entière a été construite sur un terrain désertique, mais malheureusement, ce chef-d’œuvre, ces instruments de musique et même le zoo ont été dérobés, vandalisés et détruits par les agents entraînés par les mollahs maléfiques, l'armée irakienne. Les forces irakiennes avec lesquelles j'ai travaillé côte-à-côte pour leur apprendre à maintenir l'ordre dans une société démocratique ont ouvertement agressé et déclaré les hostilités contre ces mêmes personnes qui cherchent à instaurer la liberté dans le pays voisin.
N'oublions pas qu'il y a toujours plus de 3000 hommes et femmes là-bas. Et ils ont été transférés de force au camp Liberty, un endroit où j'ai également vécu. Seulement, lorsque j'y vivais, nous avions de l'électricité, l'air conditionné, de la nourriture, de l'eau courante ainsi que la liberté de nous déplacer lorsque nous en avions besoin.
Maintenant, le camp Liberty, nous parlons d'en faire un camp de réfugié. Laissez-moi vous dire ce que c'est. Cela ressemble beaucoup à la prison Patarei juste ici en Estonie il y a 20 ans. C'est ce que le camp Liberty est devenu. Et pire encore, je le qualifierais de camp de concentration. Des murs en béton de six mètres de hauteur, des miradors avec des mitrailleuses, des gardes armés patrouillant et bousculant les résidents, des chiens féroces, tout est fait pour briser le moral des 3000 hommes et femmes qui s'y trouvent. Mais vous savez, malgré les mauvais traitements physiques, je connais ces personnes et j'ai vécu avec elles, malgré la privation des besoins de première nécessité, même élémentaires, malgré la privation d'eau, malgré la privation de médicaments pour les diabétiques et même d'équipement pour les invalides, ils ne vont pas les briser.
Les mollahs ne comprennent tout simplement pas cela. Ces personnes ne vont pas être brisées ; Cela les rend plus fortes. À moins que le monde libre ne s'exprime, à moins que mon pays ne tienne ses engagements et la promesse que nous avons faite de protéger ces résidents, je crains que vous n'assistiez à quelque chose de plus affreux que ce que nous avons vu en avril de l'année dernière.
Même les biens personnels de ces résidents sont volés, détruits et emportés. Beaucoup d'entre nous sommes familiers de l'expression « ne prenez que vous pouvez porter ». Cela sonne familier à la population d'Estonie, n'est-ce pas ? Que se passe-t-il en ce moment même en Irak avec les personnes qui ont été transférées à Liberty ? C'est que ce que vous ne pouvez pas emporter sera pillé.
Seules quelques dizaines de résidents restent au camp d'Achraf et seront bientôt transférés à Liberty. Et les mollahs pensent que le camp d'Achraf n'existera plus. Comme ils ont tort ! Parce que le camp d'Achraf n'est pas seulement un endroit, c'est une foi, c'est un esprit de liberté, de toutes les personnes qui aspirent à la démocratie.
Laissez-moi dire cela aux mollahs : vous ne pouvez pas éteindre la flamme de l'espoir avec des bulldozers et des vols. Ou seulement en détruisant un endroit sur la terre. Parce que le camp d'Achraf va perdurer, malgré la destruction, l'humiliation, la terreur imposées à l'encontre des résidents. Le camp d'Achraf va vivre plus fort qu'auparavant.
 L'esprit de courage et la persévérance de 3000 personnes qui ont souffert là-bas ces dix dernières années donnent une leçon de morale. Cette lutte va être gravée dans les manuels d'Histoire. Et je veux dire ce qui en quelque sorte résume l'esprit, malgré ce que font les mollahs et les Irakiens : Viva  Achraf !

Des agents irakiens et du régime iranien au camp d’Achraf

pour réaliser des films de désinformation sur l’OMPI
CNRI - Plusieurs agents du ministère du renseignement du régime iranien (Vevak), des officiers du renseignement irakien et des agents de la Force terroriste Qods des mollahs, sont entrés dans le camp d’Achraf avec l’appui des forces irakiennes lundi. Ils se sont mis à filmer à l’intérieur des bâtiments évacués en vue de faire de la propagande contre les Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI).

Certains agents avaient à la main des micros et des caméras professionnelles portant le logo de la télévision d’Etat du régime iranien. Des agents avaient le visage caché pour que leur véritable identité ne soit pas révélée. Un certain nombre de ces agents ont été impliqués dans la torture psychologique des résidents d’Achraf ces trois dernières années.
Le commandant Ahmed Khozayr, des services de renseignement irakien qui a joué un rôle actif dans les massacres de 2009 et 2011 des résidents d’Achraf, a briefé les agents du Vevak et de la Force Qods.
Le 26 septembre 2012, le secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne annonçait dans un communiqué que sur l’ordre du guide suprême des mollahs Ali Khamenei, la force Qods et l’ambassade du régime iranien étaient impliquées dans la production d’un film visant à déformer les faits au camp d’Achraf. Un énorme budget a été alloué à ce film.
Cela entre dans le cadre d’une campagne désespérée du régime iranien pour contrer les condamnations internationales de ses crimes et de ceux de ses agents en Irak contre les Achrafiens, en particulier à la suite de l’avis du Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (en juillet 2012) et le témoignage choquant d’un ancien haut responsable de la MANUI lors d’une audition au Congrès américain (en septembre 2012) qui a indigné la communauté internationale.
Les agents du Vevak ont expliqué à ceux qui réalisaient ce film de désinformation : « L’OMPI cherche à influencer la jeunesse, c’est pourquoi nous devons nous attacher à faire ce genre de film sinon ils vont avoir une mauvaise influence sur les jeunes. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne 
Le 27 novembre 2012
 

lundi 26 novembre 2012

هلنا - تا آخرش ایستاده‌ایم - STANDING TILL THE END


Résolution du Parlement européen sur la situation des droits de l'homme en Iran




notamment sur les exécutions massives et la mort récente du blogueur Sattar Beheshti (2012/2877(RSP))    

Le Parlement européen,
–   vu ses précédentes résolutions sur l'Iran, en particulier celles relatives aux droits de l'homme,
–   vu la déclaration du 23 octobre 2012 de la vice-présidente de la Commission / haute représentante de l'Union pour la politique étrangère et de sécurité commune sur les dix exécutions qui ont eu lieu récemment en Iran,
–   vu la déclaration du 11 novembre 2012 du porte-parole de la vice-présidente de la Commission / haute représentante de l'Union pour la politique étrangère et de sécurité commune sur la mort en détention du blogueur iranien Sattar Beheshti,
–   vu le rapport du 13 septembre 2012 du rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en Iran,
–   vu la sortie de prison, en septembre 2012, du pasteur Youcef Nadarkhani,
–   vu les résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies n° 62/149 du 18 décembre 2007 et n° 63/168 du 18 décembre 2008 relatives à un moratoire sur l'application de la peine de mort,
–   vu le pacte international relatif aux droits civils et politiques, le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale et la convention relative aux droits de l'enfant, auxquels l'Iran est partie,
–   vu l'article 110, paragraphes 2 et 4, de son règlement,
A. considérant que la situation actuelle des droits de l'homme en Iran se caractérise par un cycle continu de violations systématiques des droits fondamentaux; que les défenseurs des droits de l'homme (et notamment des droits des femmes, des enfants et des activistes œuvrant pour les droits des minorités), les journalistes, les blogueurs, les artistes, les dirigeants étudiants, les avocats, les syndicalistes et les écologistes continuent d'être soumis à de fortes pressions et à la menace constante d'être arrêtés;
B.  considérant que le blogueur Sattar Beheshti, qui critiquait sur l'internet le régime iranien, a été arrêté le 30 octobre 2012 par l'unité de la police spécialisée – dénommée Fata – pour de prétendus cybercrimes et qu'il est mort en détention; que les circonstance exactes de son décès n'ont pas encore été établies mais que plusieurs sources indiquent qu'il serait mort des suites de tortures infligées dans un centre de détention en Iran;
C. considérant que des membres de la famille de Sattar Beheshti vivant en Iran ont été menacés d'arrestation s'ils parlaient aux médias de sa mort ou engageaient des poursuites contre les présumés coupables des tortures;
D. considérant que la mort de Sattar Beheshti est un nouveau tragique exemple de l'usage systématique et courant de la torture, des mauvais traitements et du déni des droits fondamentaux auquel les prisonniers d'opinion sont habituellement confrontés en Iran, tandis que les agents de sécurité et de renseignement opèrent dans un climat d'impunité totale;
E.  considérant qu'après avoir gardé plusieurs jours le silence sur le décès de Sattar Beheshti, le conseil des droits de l'homme de l'appareil judiciaire iranien a affirmé son intention d'examiner toutes les circonstances de l'affaire et de poursuivre avec vigueur toutes les personnes qui seraient impliquées dans l'affaire;
F.  considérant que le vice-président du parlement iranien, Mohammad Hasan Abutorabifard, a déclaré le 11 novembre 2012 que la commission sur la sécurité nationale et la politique étrangère du parlement iranien allait enquêter sur cette affaire;
G. considérant que les rapporteurs spéciaux de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en Iran, sur les exécutions sommaires, sur la torture et sur la liberté d'expression ont salué les décisions du parlement et de l'appareil judiciaire iraniens d'enquêter sur le décès de M. Beheshti, tout en faisant observer qu'un certain nombre d'affaires avaient été rapportées en Iran dans lesquelles, selon les allégations, des détenus étaient morts en prison, du fait de mauvais traitements, de tortures, de l'absence de soins ou de négligence médicale;
H. considérant que, le 22 octobre 2012, Saeed Sedighi et neuf autres hommes ont été exécutés dans des affaires de drogue; que la plupart d'entre eux n'ont pas bénéficié d'un procès équitable et qu'ils ont subi des tortures en cours de détention;
I.   considérant qu'après l'exécution de M. Sedighi, les autorités ont averti les membres de sa famille de ne pas parler aux médias et les ont empêchés d'organiser une cérémonie publique de funérailles après son enterrement;
J.   considérant qu'il s'est produit en Iran, ces dernières années, une augmentation dramatique des exécutions, y compris de mineurs, avec plus de trois cents exécutions recensées depuis le début de 2012; que la peine de mort est fréquemment prononcée dans des affaires où les accusés se voient dénier leur droit à un juste procès ou pour des crimes qui, selon les normes internationales, n'entrent pas dans la catégories des "crimes les plus graves";
K. considérant que les autorités iraniennes poursuivent leurs efforts pour obtenir un internet "halal", en déniant effectivement aux Iraniens l'accès à la Toile, et pour retourner les technologies de l'information et de la communication contre les libertés fondamentales, comme les libertés d'expression et de réunion; que l'Iran restreint la liberté sur l'internet en limitant les bandes passantes, en développant des serveurs sous contrôle étatique et ses propres protocoles, fournisseurs d'accès et moteurs de recherche, et en bloquant les sites des réseaux sociaux intérieurs ou internationaux;
L.  considérant que le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit a été décerné en 2012 à deux militants iraniens, l'avocate Nasrin Sotoudeh et le réalisateur Jafar Panahi; que Nasrin Sotoudeh et Jafar Panahi purgent tous les deux des peines de prison pour avoir dénoncé des violations des droits de l'homme en Iran; que Mme Sotoudeh a commencé une grève de la faim après s'être vu refuser la visite de sa famille;
1.  fait part de sa vive préoccupation à l'égard de la dégradation constante de la situation des droits de l'homme en Iran, de l'augmentation du nombre de prisonniers politiques et de prisonniers de conscience, du nombre toujours élevé des exécutions, y compris parmi les mineurs, de la pratique répandue de la torture, de la tenue de procès inéquitables et des sommes exorbitantes exigées à titre de caution, ainsi que des sévères restrictions à la liberté d'information, d'expression, d'association, de religion, d'enseignement et de circulation;
2.  est profondément préoccupé par la mort de Sattar Beheshti en prison; presse les autorités iraniennes de mener une enquête minutieuse sur ce décès afin d'en établir les circonstances exactes;
3.  est profondément préoccupé du fait que des sources indiquent que Sattar Beheshti a été torturé en prison; presse les autorités iraniennes de veiller à ce qu'un enquête soit menée dans chaque affaire où, dans des centres de détention, sont allégués des tortures ou un traitement cruel, inhumain ou dégradant, et que ceux qui les ont perpétrés soient tenus responsable de ces actes; rappelle que l'utilisation du châtiment corporel – qui constitue un acte de torture – est incompatible avec l'article 7 du pacte international relatif aux droits civils et politiques;
4.  condamne fermement l'application de la peine de mort en Iran et demande aux autorités iraniennes, conformément aux résolutions nos 62/149 et 63/138 de l'Assemblée générale des Nations unies, d'instaurer un moratoire sur les exécutions dans l'attente de l'abolition de la peine de mort; demande instamment au gouvernement iranien d'interdire l'exécution de mineurs et de commuer toutes les peines capitales déjà prononcées contre des mineurs; lui demande de publier des statistiques sur la peine de mort et des détails sur l'administration de la justice dans les affaires passibles de la peine de mort;
5.  déplore profondément le manque d'impartialité et de transparence de la procédure judiciaire et le déni des droits inhérents à une procès régulier en Iran; invite les autorités iraniennes à garantir à tous les détenus un strict respect de leur droit à avoir un procès juste et équitable, ainsi que le stipule le pacte international relatif aux droits civils et politiques;
6.  presse les autorités iraniennes de libérer tous les prisonniers politiques et prisonniers de conscience, notamment les lauréats du prix Sakharov, Nasrin Sotoudeh et Jafar Panahi, et de les autoriser à se rendre au Parlement européen en décembre 2012 pour recevoir leur prix; exprime son inquiétude devant la détérioration de l'état de santé de Nasrin Sotoudeh; demande aux autorités judiciaires et pénitentiaires d'Iran de cesser tout mauvais traitement à son égard; exprime sa sympathie et sa plein solidarité au sujet des demandes de Nasrin Sotoudeh; invite les autorités iraniennes à accorder aux prisonniers un accès à l'avocat de leur choix, à des soins médicaux nécessaires et aux visites de leurs proches, auquel ils ont droit selon le droit international dans le domaine des droits de l'homme, et à les traiter avec dignité et respect;
7.  demande aux autorités iraniennes de tolérer les manifestations pacifiques et de chercher une solution aux nombreux problèmes auxquels la population iranienne est confrontée;
8.  invite les autorités iraniennes à garantir la liberté de religion, conformément à la Constitution du pays et au pacte international relatif aux droits civils et politiques;
9.  presse les autorités iraniennes d'apporter la preuve de leur engagement plein et entier à coopérer avec la communauté internationale en vue d'améliorer la situation des droits de l'homme en Iran; invite le gouvernement iranien à respecter les obligations qui lui incombent, tant au regard du droit international que des conventions internationales qu'il a signées;
10. est persuadé qu'une visite d'un rapporteur spécial de l'ONU peut aider à établir un panorama de la situation des droits de l'homme en Iran; observe, avec inquiétude, que l'Iran a refusé, depuis 2005, toutes les visites de rapporteurs spéciaux de l'ONU ou du Haut Commissaire aux droits de l'homme; invite l'Iran à honorer sa promesse expresse d'autoriser en 2012 la visite en Iran du rapporteur spécial de l'ONU pour les droits de l'homme, Dr Ahmed Shaheed;
11. invite la Commission à faire, en étroite coopération avec lui-même, un usage effectif du nouvel instrument européen pour la démocratie et les droits de l'homme, afin de soutenir la démocratie et le respect des droits de l'homme en Iran, y compris la liberté d'expression en ligne;
12. invite les représentants de l'Union et la vice-présidente de la Commission / haute représentante de l'Union pour la politique étrangère et de sécurité commune à encourager les autorités iraniennes à reprendre le dialogue sur les droits de l'homme; réaffirme qu'il est prêt à engager un dialogue sur les droits de l'homme avec l'Iran, à tous les niveaux, sur la base des valeurs universelles inscrites dans la charte de l'ONU et les conventions internationales;
13. soutient pour l'Union européenne une approche double en Iran (combinant les sanctions avec la diplomatie) mais s'inquiète en même temps des effets négatifs pour la population iranienne de sanctions généralisées contre l'Iran, notamment l'inflation et la pénurie de biens de première nécessité, notamment de médicaments;
14. invite le Conseil à renforcer les mesures ciblées contre des personnes ou des entités iraniennes, notamment les institutions de l'État, qui sont responsables ou complice de graves violations des droits de l'homme ou restrictions des libertés fondamentales, notamment par l'usage dévoyé des technologies de l'information et de la communication (TIC) et de l'internet ou la censure des médias; invite la Commission et les États membres à veiller à ce que tous les actifs dans l'Union européenne, dont les biens immobiliers, appartenant à des Iraniens visés par les mesures restrictives, soient saisis et confisqués;
15. charge son Président de transmettre la présente résolution à la vice-présidente de la Commission / haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, au Conseil, à la Commission, aux gouvernements et aux parlements des États membres, au Secrétaire général des Nations unies, au Conseil des droits de l'homme des Nations unies, ainsi qu'au gouvernement et au parlement de la République islamique d'Iran et de la faire traduire en persan.
 

La lutte des Iraniennes contre la violence passe par la lutte contre le régime misogyne en Iran




La présidente de la commission des femmes du CNRI : Dans les conditions décisives actuelles, la réponse des femmes à leur devoir pour renverser ce régime misogyne est une nécessité historique

CNRI - A l’occasion de la Journée internationale contre la violence faite aux femmes, Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des Femmes du CNRI, a tenu à saluer les Iraniennes : « La lutte pour mettre fin à la violence systématique et institutionnalisée contre les femmes et les effets funestes d’une inégalité dans tous les domaines, pour parvenir aux droits humains égaux et fondamentaux pour les femmes en Iran, passent par la lutte contre ce régime misogyne, réactionnaire et inhumain. »
Elle a appelé l’ensemble des femmes et des filles, des étudiantes, des employées, des enseignantes et des  militants des droits humains et des droits des femmes à poursuivre la lutte dans tous les domaines contre le fascisme religieux  pour instaurer la liberté et la démocratie en Iran. Elle a souligné que les mille héroïnes de l’OMPI qui se trouvent à la prison de Liberty, dotées de plus de trente années de lutte incessante contre le régime des mollahs, forment l’avant-garde de la résistance pour la liberté et l’égalité contre ce régime, et les meilleurs modèles et phares sur cette voie.
Mme Chitsaz a déclaré : « Sur la base de sa nature médiévale qui considère les femmes comme des êtres de seconde zone, de nature folle et lunatique, le fascisme religieux dès son arrivée au pouvoir s’est mis à éliminer les femmes de tous les aspects de la vie politique et sociale, a légalisé l’inégalité sexuelle, y compris dans l’éducation (interdisant aux femmes 77 disciplines universitaires), dans le mariage, le divorce, les voyages et les droits des femmes, le droit de garde des enfants, etc. Il a privé les femmes des facilités professionnelles, les a licenciées en groupes sous de faux prétextes, pour les forcer à rester au foyer. »
A travers des contraintes réactionnaires, comme les tenues obligatoires et des plans répressifs tels que le “plan de la pudeur” et celui de ‘la promotion de la vertu et la prohibition du vice”, ou encore les châtiments cruels comme la lapidation, ce régime a mis en place la pire sorte de répression culturelle et violente contre les femmes. Il a procédé de manière sans précédent à l’arrestation, la torture atroce et l’exécution de dizaines de milliers de femmes de l’OMPI pour le “crime” de rechercher la liberté. C’est pourquoi sous le régime des mollahs l’Iran est considéré à raison comme la plus grande prison de femmes.  
La présidente de la Commission des femmes du CNRI a ajouté : A travers la répression brutale et généralisée des femmes, le régime du guide suprême cherche à neutraliser la moitié de la population et d’autre part à intensifier le climat de peur et de terreur pour empêcher le développement des protestations sociales. 
Cependant, non pas côte à côte mais bien devant les hommes qui résistent avec elles, et spécialement dans le vaste mouvement organisé, les Iraniennes se sont dressées contre toutes les lois obligatoires et asservissantes des mollahs, édifiant un bilan éclatant de lutte et de persévérance pour l’avènement de la liberté, de l’égalité des droits et des fondations d’une société démocratique. Actuellement, un grand nombre de femmes résistantes et de l’Ompi, issues de divers secteurs de la société et de diverses villes du pays, endurent les conditions les plus dures dans les geôles des mollahs, pour le seul crime d’avoir mené des activités politiques et de défense des droits humains, voire même pour avoir des liens familiaux avec l’Ompi.
Alors que le régime des mollahs est au bord de son renversement, a conclu Mme Chitsaz, qu’il est aspiré par un tourbillon de crises, et que pour contenir le développement des protestations il intensifie la répression et les mesures violentes, la réponse des femmes à leur devoir pour renverser ce régime, qui est le plus grand ennemi des Iraniens et en particulier des femmes, est une nécessité historique.
Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne 
Le 25 novembre 2012

samedi 24 novembre 2012

Iran : une répression accrue durant le mois religieux de Moharram par crainte d’une répétition du soulèvement de 2009

                                           
Des dizaines de milliers de forces répressives déployés dans le pays dans le cadre de “ la police amie de Moharram” pour contrôler les processions religieuses
CNRI - Craignant les protestations de la population et de la jeunesse lors des processions de deuil pour l’Imam Hossein (3e Imam chiite et petit-fils du Prophète), et redoutant une répétition de l’Achoura de 2009 (6 décembre 2009), le régime des mollahs a fait monter d’un cran la répression à travers l’Iran.
Outre la batterie complète des forces de sécurité, des pasdaran et des agents en civil, la dictature a organisé des dizaines de milliers d’agents dans le cadre de la « la police amie de Moharram » pour contrôler les processions de ce mois de deuil religieux. Selon Ahmadreza Radan, commandant de la sécurité du Grand Téhéran, ils seront le double de l’an dernier. (Télévision d’Etat, 14 novembre)
Le commandant de la sécurité d’Ispahan a précisé a cet égard que « la police est déterminée à maintenir l’ordre et la sécurité lors des processions de deuil avec toutes ses forces et ne permettra pas le moindre désordre ». Il a ajouté que « coopérer avec le commissariat en cas d’acte suspect (…) et empêcher l’ennemi d’abuser des processions », relève de la responsabilité obligatoire de ces agents.
Tandis que des officiers de sécurité ont tenté de couvrir les missions répressives de ces agents sous le couvert « du maintien de l’ordre lors des processions et dans la circulation », le commandant de Golpayegan a clairement expliqué : « Ces hommes sont responsables jour et nuit de toutes leurs forces de la sécurité de la ville durant ce mois. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 novembre 2012

vendredi 23 novembre 2012

Rudy Giuliani On Violence In Gaza: ‘Without A Doubt A Proxy War’ By Iran

   
Mediaite -  by Alex Alvarez Former New York City mayor Rudy Giuliani stopped by Fox & Friends‘ curvy coach Tuesday morning, where he weighed in on the mounting violence in Gaza as well as the intel surrounding the attack on Benghazi. 
“This seems to me, this is without doubt a proxy war,” he told the show’s hosts. “This is Iran getting the Palestinians to try to push the envelope as much as possible. It’s Israel trying to prepare itself for if they have to take action against Iran.”
There are three options right now for Iran, he continued. “Option number one is negotiate and do some kind of détente like we did with the Soviets. Number two, is military attacks. Both of those are pretty bad. The third is, let’s see if you can get a different regime. After all, we have a different regime in Egypt. we have a new one in Libya. We’re going to have a new one in Syria. A lot of questions about what’s going to replace them. In Iran, you probably could replace them with a pretty solid pro-Western government if you did the right things.”
As for Susan Rice, Giuliani maintains that it was “obvious from the beginning” that what happened in Benghazi constituted an act of terror. If you buy the story otherwise, he said, you’re either “incompetent” or simply playing politics. Do we really want a Secretary of State, he asked, who would buy the line that it was anything but terror?
Watch, via Fox News:

Gaza: Laurent Fabius dénonce "la responsabilité lourde" de l'Iran


PARIS, AFP: Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a dénoncé mercredi "la responsabilité extrêmement lourde" de l'Iran dans les conflits du Proche-Orient, et notamment à Gaza.
A Gaza, a-t-il souligné, "il y a des armes à longue portée, jusqu'à 75 km, et ce sont des armes iraniennes. La responsabilité iranienne est extrêmement lourde", a déclaré le ministre français à la radio France Culture.
"On retrouve l'Iran au Liban, en Syrie, en Irak, à Gaza, à chaque fois avec des intentions extrêmement négatives", a-t-il insisté.
"L'orientation du gouvernement iranien est extrêmement dangereuse pour la paix dans le monde", a-t-il ajouté.
Les hostilités se sont poursuivies mardi entre Israël et Gaza, marquées par des bombardements meurtriers sur l'enclave palestinienne, un nouveau tir vers Jérusalem et la mort d'un premier soldat israélien, sur fond de tractations diplomatiques pour arracher une trêve.
"Je conserve un espoir fort qu'on arrive à une trêve rapidement", a déclaré Laurent Fabius mercredi matin.