dimanche 30 juin 2013

Il faut agir pour la sécurité des opposants iraniens à Liberty - Rita Sussmuth

                      
CNRI – « La situation au camp Liberty qui est très, très dangereuse. Il ne suffit pas de faire de beaux discours, d'avoir les meilleures intentions, il faut agir. Nous avons besoin de vraiment régler leur situation en termes de sécurité », a déclaré Rita Sussmuth le 22 juin à Villepinte.
L’ancienne présidente du Bundestag allemand s’exprimait devant des dizaines de milliers d’Iraniens et d’amis de la Résistance au meeting annuel du Conseil national de la résistance iranienne. Sa présidente élue, Maryam Radjavi, y recevait également 600 personnalités politiques et parlementaires de 50 pays du monde.
Voici les points forts de l’intervention de Mme Sussmuth :
C'est un grand honneur d'être avec vous. Je parle au nom de notre groupe allemand et je peux vous dire que ce groupe est très actif, avec non seulement des parlementaires, mais aussi beaucoup de personnes de la société civile engagées pour défendre les intérêts du peuple iranien ; et particulièrement engagées vis-à-vis des personnes vivant à Achraf et au camp Liberty. Donc, c'est un message important.
Nous sommes ici en tant que groupe pour vous apporter aussi le soutien de 70 parlementaires dans un recueil qui a été remis à Mme Radjavi.
J’ai une préoccupation spéciale ce soir. Nous avons besoin de résistance. Et il est difficile de faire de la résistance quand il n'y a pas suffisamment de volonté pour vraiment changer de régime. Aussi, merci à vous tous parce que vous avez la volonté de cette cohésion, de cette appartenance ; non seulement ceux qui sont en Iran, mais aussi dans le monde. Merci beaucoup pour votre soutien et nous espérons, comme nous le demandons mois après mois, que nous apporterons suffisamment de soutien à nos préoccupations communes et à nos objectifs communs.
La deuxième préoccupation a trait à la situation au camp Liberty qui est très, très dangereuse. Il ne suffit pas de faire de beaux discours, d'avoir les meilleures intentions, il faut agir. Nous avons besoin de vraiment régler leur situation en termes de sécurité, de leur sortie de ce pays, de les faire accepter dans tous nos pays prétendus sûrs, cependant il n’y a pas suffisamment d’accord ni dans ce grand pays que sont les Etats-Unis, ni en Europe.
Ainsi ce qui est important la semaine prochaine, pas seulement les prochains mois ou semaines, c’est d’agir pour une plus grande sécurité. Ils n’ont rien pour être plus en sécurité. Et cela doit être mis en place au camp Liberty sinon il n’y avait aucune raison de transférer les gens d’Achraf au camp Liberty où ils sont dans des conditions plus incertaines que jamais.
Je vous rappelle que dans chacun de nos pays, nous sommes engagés à faire pression sur nos ministres afin d’ouvrir la porte à ces héros, comme nous les appelons. Tandis qu’ils sont vraiment considérés et ressentis comme des héros, ne cessons pas de les encourager chaque jour en agissant davantage. Et nous devons montrer que ces gens sont vraiment en danger, qu’ils risquent leur vie. Il faut leur permettre d’espérer qu’il n’y aura pas davantage de morts dans les semaines à venir parce que nous savons tous qu'il y aura d'autres attaques. Donc, restons unis, espérons ensemble, agissons ensemble. Mes meilleurs vœux pour les gens d’Achraf et de Liberty et pour le peuple iranien. Je vous remercie. 

Le plan carcéral de « Liberty » a été mis en place par les mollahs d’Iran – Ingrid Betancourt

                          
CNRI – « Nous devons réfléchir à ce que signifie le mensonge de Kobler, parce que c'est un crime. Parce que des personnes sont mortes à cause de ce mensonge. Et c'est aussi un acte de corruption. Nous savons tous que ce camp carcéral a été construit, que le plan a été mis en place par les mollahs en Iran. Ainsi, Kobler, non seulement est un menteur, un homme très corrompu, mais il est aussi un criminel » a dénoncé Ingrid Betancourt le 22 juin à Villepinte. 
Elle s’exprimait devant des dizaines de milliers d’Iraniens et d’amis de la Résistance au meeting annuel du Conseil national de la résistance iranienne. Sa présidente élue, Maryam Radjavi, y recevait également 600 personnalités politiques et parlementaires de 50 pays du monde.
Voici l’intervention d’Ingrid Betancourt :
J'ai deux minutes pour vous parler et vous dire tant de choses pour lesquelles j'aurais aimé avoir plus de temps. Mais je vais réduire ma liste à deux choses. Tout d'abord, je veux que vous sachiez tous combien je vous aime.  Je veux que vous sachiez que je sais que chacun d’entre vous a une histoire difficile dans sa vie. Une blessure, quelque chose qui lui a fait mal et qui est lié à l'Iran. Je peux le voir en Maryam Radjavi. Je sens sa douleur et je ressens votre douleur aussi. Et si je suis ici c'est parce que je veux partager cette douleur avec vous. Vous n'êtes pas seuls.
Mais aussi après cette déclaration d'amour, je suppose que vous avez probablement beaucoup réfléchi, je pense à Kobler. Je pense que pour les gens au Congo, où il a été envoyé, nous devons prier pour les Congolais, vraiment.
Mais alors en pensant à Martin Kobler, ce n’est vraiment qu’un menteur. Quand on voit ce qui s'est passé, quel menteur ! Il a utilisé l'espoir d'accueillir des gens dans d'autres pays, d’être transférés vers d'autres pays, il a construit son mensonge sur cet espoir et il a fait sortir les gens d'Achraf, en leur mentant et il les conduit dans un camp qui ressemble à une prison. Parce que ce n'est pas le camp Liberty, c'est un camp de prisonniers.
Je pense que nous devons réfléchir à ce que signifie ce mensonge, parce que c'est un crime. Parce que des personnes sont mortes à cause de ce mensonge. Et ce n'est pas seulement un crime, c'est aussi un acte de corruption. Parce qu'il était la marionnette qui recevait des ordres et vous savez de qui. J'ai fait mon enquête, vous l'avez faite aussi, et nous savons tous que ce camp carcéral a été construit, que l’idée s’est construite et que le plan a été mis en place par les mollahs en Iran. Ainsi, Kobler, non seulement est un menteur, un homme très corrompu, mais il est aussi un criminel.
Et je pense vraiment que c'est quelque chose que le monde devrait savoir, et particulièrement concernant le cas de Kobler, quand je vous vois ici, lorsque je vois cette organisation, quand je vois ce que vous avez fait. Alors je pense où est CNN, où se trouve la BBC ? Pourquoi n’est-ce pas montré au monde entier, pour que le monde se rende compte qu'il y a un Iran libre qui aspire à la liberté et demande la paix ? Je tiens à vous voir rugir comme le lion dans le désert, pour rugir contre l'infamie du régime cruel de l'Iran.

Ileana Ros-Lehtinen : le régime iranien devient plus actif en Amérique latine

                              
Site de Ros-Lethinen, 27 juin - Que ce soit l’échec du complot d’un membre du corps des gardiens de la révolution iranien pour assassiner l'ambassadeur saoudien sur le sol américain, ou les enquêtes menées par le DEA dans la Banque libano-canadienne ...  Il est clair que le régime iranien soutient ses agents dans la région
Ileana Ros-Lehtinen (Républicaine -Floride), Présidente de la sous-commission du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à la Chambre des Représentants américaine, a fait la déclaration suivante en réponse à un rapport du Département d'Etat sur les activités iraniennes dans l'hémisphère occidental.
Déclaration de Ros-Lehtinen :
« Nous ne devrions pas sous-estimer l'influence de l'Iran et sa présence dans l'hémisphère occidentale. Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur le fait que de nombreuses personnes ont été sanctionnées, inculpées et poursuivies en raison de leur implication avec le régime iranien, ou son agent le Hezbollah, dans cette région du monde.
«Nous savons que les cellules terroristes travaillent dans tout l'hémisphère pour collecter des fonds et financer leurs activités illicites et néfastes. L'attentat contre l'AMIA menée par le Hezbollah en 1994 sert de funeste rappel à la menace que le régime iranien fait peser sur nos alliés dans la région et notre propre sécurité nationale, et le régime a ouvertement vanté cette connexion lorsque le guide suprême Khamenei a choisi deux personnes intimement liées à l'attentat comme candidats finalistes à l'élection présidentielle de ce mois.
«Que ce soit l’échec du complot d’un membre du corps des gardiens de la révolutions iranien pour assassiner l'ambassadeur d'Arabie saoudite sur le sol américain, ou les enquêtes du DEA sur le blanchiment d'argent de la Banque libano-canadienne pour financer le terrorisme en utilisant l'argent de la drogue, ou l’Opération Titan qui a contribué à démanteler les activités du Hezbollah en Amérique du Sud, il est clair que le régime iranien soutient ses agents dans la région. Nous devons rester vigilants et faire tout ce qui est dans nos moyens pour contrer cette menace grandissante. »

vendredi 28 juin 2013

Mehdi Koukhian is in a critical health condition

                     Mehdi Kukhian
HRANA News Agency – Mehdi Koukhian is in a critical health condition and the authorities are denying  transferring him to hospital.

Naghi Mahmoudi the lawyer and human rights activist said to HRANA: “Mehdi Koukhian who was arrested on April 24, 2013 in Malekan and tortured by IRGC’s intelligence agents, is in critical health condition.”

“A few days ago Malekan prosecutor met Mehdi Koukhian in Maragheh prison and talk to him around his accusations. Mehdi has been informed about two accusations of Propaganda against Islamic Republic regime and membership in pan-Turk groups in his new dossier.” Mahmoudi continued.

“The second accusation to Mehdi Koukhian has no legal status because pan-Turkism could be considered as an ideology or believe but could not be considered as a group or political foundation. During the meeting Koukhian asked the prosecutor to transfer him to hospital for medical treatments for his kidney disease but his request was rejected by the prosecutor, while Koukhian’s kidney disease relapsed and his arm has broken that even with partial recovery still the bruise is so clear. Koukhian’s dossier will be sent from Malekan criminal and revolutionary court to Maragheh revolutionary court after issuing the indictment and in the next few days the trial session to investigate the accusations on this Azerbayejani activist will be held. Also Ja’far Afsharnia will be Koukhian’s lawyer.” Naghi Mahmoudi said.

36 activists were beaten and arrested in Oroumiyeh

                        Gholam Gholizadeh
HRANA News Agency – The 36 civilian activists 8 of whom were women and were going to hold a ceremony on Sahand mountain slopes were arrested and beaten while they were passing the main bridge on the Oroumiyeh lake.

According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), the security forces have transferred the activists to Shahid Kalantari police station, while insulting and beating them. Some activists are injured and one woman is in an unfavorable condition.

The followings are the names of some of these 36 activists: Paria Khalilzadeh -player in national women soccer team, Sevda Khalilzadeh, Ma’soomeh Parivazh, Hossein Zad Ghasem, Zahra Zad Ghasem, Tohid Hassani, Saied Lotfi, Saied Abdi, Somayyeh Alidoost -professor in Oroumiyeh university-, Vahid Faezpour -Weblogger-, Meisam Azadi -Civilian activist-, Gholam Gholizadeh -Civilian activist-, Vahid Nasibi, Morteza Zarrin, Nima Hassani, Sina Hassani, Erfan …, Sima Sakeni and Milad -Saboutai- Koolani.

The security forces transferred a number of arrested activists to Oroumiyeh intelligence center and a number of them are still in Shahid Kalantari police station.

Iran : la pollution de l’air fait des dégâts

                                   
Iran : la pollution de l’air fait des dégâts
Iran Manif - A Arak dans le centre de l’Iran, la population a protesté contre le bombardement de parasites sur les ondes et la pollution de l’air. Les protestataires se sont rassemblés sur la place des Martyrs le 23 juin.
Ils dénonçaient le plus grand nombre de cancers dans cette ville dû à la pollution. Les problèmes respiratoires se développent et les parasites ont des effets négatifs sur la physiologie féminine.
Cette pollution de l’air dure depuis plus 26 jours. Il faut noter une augmentation des hospitalisations pour les problèmes cardiaques et artériels et une forte hausse d’intervention auprès des asthmatiques.

 

Iran : Mort soudaine et suspecte d’Afchine Ossanlou, syndicaliste et prisonnier politique

                             
Afchine Ossanlou, 42 ans, syndicaliste prisonnier politique incarcéré à Gohardacht en banlieue de Téhéran, est décédé soudain et de manière très suspecte cette semaine. Il était père de deux enfants. Il aurait dû être libéré dans quelques mois.
Le régime des mollahs n’a pas informé ses parents, et Sohrab Soleimani, directeur général des prisons de la province de Téhéran, a faussement prétendu deux jours après sa mort que M.  Ossanlou était mort d’une crise cardiaque à l’hôpital de Gohardacht (agence officielle ISNA, 22 juin). Mais selon les autorités hospitalières, il est décédé avant d’être hospitalisé. Ses compagnons de cellule et ses proches qui l’avait vu quelques jours auparavant, ont récusé cette maladie cardiaque et mis en avant son bon moral malgré les terribles conditions d’emprisonnement.
Afchine Ossanlou avait été arrêté en novembre 2009 et violemment torturé dans la section 209 de la prison d’Evine pendant 4 mois. Il souffrait d’une rupture de la plante des pieds et d’une tumeur naissante à l’épaule en raison des coups de câbles répétés.

Il avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement dans la section 350 d’Evine accusé de “tenir des rassemblements et d’atteinte à la sécurité de l’Etat”. L’an dernier, il avait été convoqué au Hall 12 de la section 4 de Gohardacht, qui est appelé ‘le champ de la mort des prisonniers politiques’ et où les détenus sont soumis à une mort à petit feu. Malgré les conditions effroyables dans ce centre de torture, Afchine Ossanlou restait déterminé sur ses positions pour défendre les droits des travailleurs.

Eliminer les prisonniers sous couvert de crise cardiaque ou de suicide, et les assassiner en les empoisonnant sont des méthodes connues du régime des mollahs.
La Résistance iranienne appelle les autorités internationales et les organisations des droits humains, spécialement la Haut commissaire aux droits de l’homme de l’ONU et le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme en Iran, à envoyer une mission d’enquête pour inspecter la situation des prisonniers politiques et en particulier ces morts suspectes et ces assassinats.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne 
Le 28 juin 2013 

Oui, chère Maryam Radjavi, le monde a besoin d’un Iran démocratique – Mme Michèle Alliot-Marie

                                
CNRI – « Nous sommes venus vous dire que nous sommes et nous serons toujours aux côtés de ceux qui veulent lutter pour la liberté, qui veulent lutter pour la tolérance, qui veulent lutter pour que les hommes et les femmes aient un avenir meilleur en Iran et dans le monde », a déclaré Michèle Aliot-Marie à Villepinte le 22 juin.
L’ancien ministre français s’exprimait devant des dizaines de milliers d’Iraniens et d’amis de la Résistance au meeting annuel du Conseil national de la résistance iranienne. Sa présidente élue, Maryam Radjavi, y recevait également 600 personnalités politiques et parlementaires de 50 pays du monde. La délégation française a présenté le soutien de plus de 12.000 maires et élus de France et d’une majorité de députés à la résistance iranienne.
Voici l’intervention de Mme Alliot-Marie :
Madame la Présidente, chère et courageuse Maryam Radjavi et vous tous qui voulez vous battre pour votre liberté, pour la liberté de votre nation, pour la liberté de votre peuple opprimé.
Non, il n’y a pas de fatalité à l’injustice, à la violence, au terrorisme, à la guerre tant qu’il y aura des hommes et des femmes comme vous prêts à se surpasser, à se dépasser pour célébrer et porter les valeurs de la liberté, les valeurs de la dignité des hommes et des femmes.
C’est vous qui pouvez donner du courage à ceux qui aujourd’hui subissent la dictature, subissent la violence, subissent des meurtres. Ils comptent sur chacune et chacun d’entre vous, pas seulement sur les responsables politiques, mais dans la vie. Chacun est responsable de l’action collective, chacun peut apporter quelque chose.
Soyons lucides : nous sommes dans un monde très complexe, un monde dangereux. Aujourd’hui et dans l’avenir, il y a des risques de tensions, des risques de guerre. Des risques de guerre parce qu’il y a de plus en plus de gens et de moins en moins de matières pour les nourrir, pour les chauffer, pour leur permettre de se développer. Des risques de guerre parce qu’il y a de plus en plus d’armes nucléaires et que la prolifération fait monter le risque. De plus en plus de risques de guerre parce qu’il y a de plus en plus d’intolérance et d’intégrisme.
Alors oui, la communauté internationale a besoin de tous les pays et principalement des grands pays pour aider à stabiliser le monde et pour aider à protéger la paix.
Votre pays, l’Iran, devrait jouer un rôle essentiel par son histoire, par sa culture, par la richesse des gens qui composent ce pays. Aujourd’hui, il faut bien constater qu’il ne le fait pas. Il ne fait pas aujourd’hui parce que l’Iran est aux mains de responsables politiques qui sont en train de le marginaliser, de l’affaiblir, de le mettre au ban des nations.
La poursuite du programme nucléaire - qui est un danger pour la région et pour le monde – conduit à des sanctions qui affaiblissent l’Iran et qui pénalisent en premier les Iraniens. Vouloir poursuivre un programme nucléaire en dehors de toute la légalité internationale est quelque chose qui empêche l’Iran de jouer son rôle.
Ce qui empêche aussi l’Iran de jouer son rôle, c’est une vision des rapports des hommes et des femmes, une vision de la religion qui est intégriste et qui ne permet pas de reconnaitre les valeurs de la démocratie.
Alors oui, chère Maryam Radjavi, nous avons besoin, vous avez besoin, le monde a besoin d’un Iran qui soit démocratique, d’un Iran qui respecte la liberté d’expression et la liberté de penser, d’un Iran qui n’accepte pas que ceux qui sont dans le camp Liberty puissent être régulièrement bombardés, régulièrement agressés, régulièrement tués. Ce n’est pas acceptable dans un monde tel que le nôtre, ce n’est pas acceptable dans un monde où on croit à la liberté, où on croit aux droits de l’Homme.
 C’est cela que nous tous sommes venus vous dire aujourd’hui : nous voulons d’un Iran qui respecte les principes que vous avez énoncés tout à l’heure et qui sont la base d’un grand pays démocratique qui pourra jouer tout son rôle dans le monde.

Nous voulons pour nous, pour nos enfants, pour les hommes et les femmes du monde la paix, la démocratie, une politique qui soit au service de l’épanouissement de chacune et de chacun. Soyez-en assurés : ici, responsables politiques, nous sommes venus vous dire que nous sommes et nous serons toujours aux côtés de ceux qui veulent lutter pour la liberté, qui veulent lutter pour la tolérance, qui veulent lutter pour que les hommes et les femmes aient un avenir meilleur en Iran et dans le monde.

jeudi 27 juin 2013

Kobler met à profit ses derniers jours en Irak pour forger des intrigues contre Achraf et Liberty

                                         
Attaque sur Liberty – N°14
Dans les derniers jours de sa mission en Irak, Martin Kobler s’est rendu à Liberty le 25 juin, dans un geste de provocation, escorté par un convoi de véhicules. Il a pris des photos et des films de sa présence et des lieux non détruits à Liberty, dans un but de pure propagande. Il était accompagné du capitaine Heydar Azab Machi que la justice espagnole a cité à comparaitre pour crime contre l’humanité et crime contre la communauté internationale. Kobler a pris des photos de quelques endroits qui n’ont pas été détruits par les tirs de roquette pour les montrer, après retouches sur Photoshop, aux autorités américaines, onusiennes et au Conseil de sécurité et prétendre que tout va bien à Liberty. Il n’a pris aucune photo des dizaines d’endroits détruits par le bombardement ou des obus non explosés. Il cherche à couvrir son rôle dans le crime contre l’humanité et l’exode forcé des Achrafiens pour les envoyer à l’abattoir.
Après avoir quitté Liberty, il a demandé à rencontrer les représentants des habitants hors du camp. Ces derniers lui ont répondu que s’il était sincère, au lieu de prendre des photos de propagande, il ferait mieux d’aller voir de près les dégâts et les destructions qui sont le résultat de ses propres agissements. Mais Kobler s’est abstenu. (Des photos de quelques dégâts sont jointes)
En même temps que la visite de Kobler à Liberty, des dizaines de grues et de remorques s’affairaient à évacuer les murs de protection en T des alentours du camp. Kobler qui sait que les murs en T sont le seul moyen de protéger les habitants et de réduire le nombre des pertes humaines, n’a rien fait pour les ramener à l’intérieur du camp. Par contre il n’a jamais manqué une occasion de louer les efforts du gouvernement irakien pour assurer la sécurité de Liberty.
Le 25 juin, Kobler, dans une interview avec l’agence de presse irakienne NINA, a essayé de rendre les habitants responsables de leurs problèmes. Pour dissimuler l’échec du projet de transfert vers des pays tiers, il a déclaré : « Ce que je peux faire, c’est de leur proposer de partir d’Irak, mais une des difficultés c’est qu’ils veulent rester ici et aller au camp d’Achraf. » Il n’a pas dit que toutes les promesses des 18 mois passés à propos des pays tiers, y compris son propre pays l’Allemagne, se sont toutes avéré de purs mensonges.
Il a ajouté un autre énorme mensonge : « 210 habitants du camp Liberty peuvent aujourd’hui partir en Albanie mais la plupart des habitants du camp ne veulent pas être déplacés. » Auparavant, il avait déjà dit que 210 habitants allaient être envoyés en Albanie à la mi-avril. En mars, avril et mai, les habitants ont fourni cinq listes de 400 noms pour un transfert en Albanie au HCR, mais jusqu’à présent seuls 71 y ont été envoyés. L’initiative de ce transfert revient à la Résistance iranienne qui s’y est attelé dès le début de 2012. Puis les Etats-Unis et le HCR ont assuré un suivi et en novembre dernier le gouvernement albanais a donné son accord pour 210 personnes. Kobler a utilisé ce projet qui n’a aucun rapport avec lui, uniquement à des fins de propagande.
Alors que Kobler sait parfaitement que le massacre des habitants de Liberté est commis par le régime iranien avec l’aide du gouvernement irakien, il a voulu justifier ces crimes en affirmant que « la situation sécuritaire est difficile et 1045 Irakiens ont été tués au mois de mai. »
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 26 juin 2013

Après l’attaque du 15 juin, le gouvernement irakien évacue les murs de protection hors de la zone de Liberty

                               
3e attaque sur Liberty – N°13
L’évacuation des murs de protection en T hors de la zone de Liberty, qui a commencé le 22 juin, se poursuit. Le comité de répression des Achrafiens au cabinet du premier ministre irakien utilise les hommes et les moyens de l’armée irakienne, pour charger et emmener avec des dizaines de grues, de camions et de remorques un grand nombre de murs en T hors de la zone où est situé du camp.
Après l’arrivée des premiers Achrafiens à Liberty en février 2012, les forces irakiennes avaient procédé, malgré les protestations des habitants, à l’enlèvement des 17.500 murs en T que les Américains utilisaient pour la protection des baraquements. Elles les avaient stockés derrière les murs qui délimitent le camp. Après l’attaque à la roquette du 9 février qui avait 8 morts et une centaine de blessés, les habitants avaient demandé le retour des murs dans des centaines de lettres, de rencontres et d’appels téléphoniques aux autorités américaines, onusiennes et irakiennes. Leurs demandes se sont heurtées à l’opposition du gouvernement irakien.
Cet enlèvement dans l’urgence des murs en T, après l’attaque du 15 juin, trahit les intentions funestes du régime des mollahs et de son gouvernement vassal en Irak, qui veulent provoquer davantage de pertes humaines dans la prochaine attaque.
Le 24 juin, le gouvernement américain a déclaré que « vu les menaces constantes sur le camp », il « renouvelle son appel au gouvernement irakien d’assurer la sécurité du camp » et que « cette question est d’une nécessité extrême ». Cependant, tout indique qu’au moment où l’envoi rapide et collectif des habitants vers des pays tiers est au point mort, le seul moyen d’assurer une sécurité relative des habitants, c’est leur retour à Achraf.
C’est pourquoi, la Résistance iranienne appelle le gouvernement américain et l’ONU à agir de toute urgence, compte tenu de leur responsabilité concernant la protection des habitants de Liberty, pour contraindre le gouvernement irakien à assurer le minimum de sécurité et à ramener les habitants à Achraf.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 juin 2013

Le régime iranien fait de l’étranglement d’internet une puissante forme de censure

                             
CNRI - Le régime iranien utilise l’étranglement d’internet pour empêcher la diffusion de l'information pendant les périodes de protestation en Iran. Au lieu de bloquer l'accès à Internet, il a été le premier à lancer une forme plus insidieuse mais toute aussi puissante de censure.
Cet étranglement a de nombreux avantages par rapport à un arrêt complet, car il freine protestations tout en permettant aux communications vitales de continuer. Il est également difficile de distinguer les perturbations ordinaires. Le résultat c’est que la régulation est beaucoup moins susceptible de conduire à une condamnation générale.
Selon un rapport publié par MIT Techonolgy examen, les experts en sécurité Internet ont montré comment des données accessibles au public révèlent des périodes suspectes de ralentissement d'internet en Iran et comment on peut le distinguer d’un ralentissement ordinaire causé par un trafic élevé, une défaillance de l'équipement ou autre chose.
Les données qui rendent cela possible viennent de Measurement Lab, une organisation non partisane qui distribue des logiciels ouverts pour mesurer la performance d'Internet. M-Lab a développé un outil de diagnostic de réseau largement utilisé qui mesure les performances en envoyant pendant 10 secondes une salve de données aussi vite que possible par le biais d'une connexion nouvellement ouverte.
Selon l'expert en sécurité d’internet Collin Anderson, les résultats montrent clairement des preuves de ralentissement d'internet à plusieurs reprises. «Nous trouvons deux périodes importantes et prolongées d’étranglement potentiel dans notre ensemble de données, du 30 novembre 2011 au 15 août 2012 et du 4 octobre au 22 novembre 2012 », dit-il. Lors de la première de ces périodes, le débit du téléchargement a chuté de 77 % et dans la seconde, il a chuté de 69 %.

Ces deux occasions coïncident avec des périodes de troubles en Iran.

mardi 25 juin 2013

Journalist Ahmad Asgari was arrested

                                            Ahmad Asgari
Ahmad Asgari is an Iranian student activist and journalist.
HRANA News Agency – Journalist and student activist Ahmad Asgari has been arrested.
According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), Asgari is a student activist studying international relations at the School of Political Science in Islamic Azad University, Central Tehran Branch.  On Thursday night, June 20, 2013, police arrested Asgari in Tehran’s Fadak Park.  After being detained, security agents took him to his house where they seized a number of his personal belongings following a thorough search of the premises.
“They took him and his stuff to Evin Prison,” one of his family members said.
Asgari was a reporter at Karoon Daily Newspaper and Mardom Salari.  He was previously arrested in 2009.

In a criminal act, Iraqi government removes T-walls stored in proximity of Camp Liberty instead of returning them to the camp

                 Camp Liberty’s T-walls were removed by Iraqi government despite residents’ protests
In accordance with orders from the Iranian regime, the Iraqi government seeks higher number of casualties among residents in future attacks


Starting on Saturday, June 22, 2013, just days after the third rocket attack against Camp Liberty, which left two dead and 70 residents injured while destroying many of the trailer units, in accordance with orders from the Prime Minister, Iraqi forces have begun transferring protective T-walls out of the broader region where Liberty is located. This criminal act takes place instead of returning the protective barriers to inside the camp in order to protect the trailer units.
During the time that American forces were stationed at Camp Liberty, 17,500 T-walls protected the trailers against missiles and mortar fire. However, since the residents of Ashraf were relocated to Liberty in February 2012, the T-walls were removed from Liberty despite protests by the residents. They have been stored and kept outside camp premises.
Following the February 9 missile attack, which resulted in 8 deaths and over 100 injuries, the residents and their representatives, through hundreds of letters, meetings and referrals to U.S., Iraqi, and United Nations officials, demanded the return of the T-walls. However, not a single one has been returned, and they officially informed the residents’ representatives that the Iraqi government opposes the return of the T-walls.
Such facts and evidence clearly demonstrate that the Iraqi government not only has no intentions to provide for the safety of the residents of Liberty but in fact seeks to leave the residents defenseless and unprotected against future attacks in a bid to claim a higher number of casualties.
The Iranian Resistance recalls the commitments of the U.S. government and the UN with respect to protecting Liberty residents and demands immediate measures to return the residents from Liberty to Camp Ashraf.
Secretariat of the National Council of Resistance of Iran
June 24, 2013

Iran : manifestation et arrestations dans le sud-ouest

                                         Les slogans contre le pouvoir ont continué à retentir en Iran tard dans la nuit
Iran manif - Après l’exécution de 4 prisonniers à Chahrekord dans le sud-ouest de l’Iran le 23 juin, la population et les proches de ces victimes sont descendus dans la rue pour crier leur colère contre le régime. Les agents ont tirés des gaz au poivre et chargé les protestataires à coups de matraque et procédé à 15 arrestations. Cinq des personnes arrêtées étaient des enfants de moins de 13 ans.

Révélation d’une vidéo sur le point de tir des roquettes de 107mm sur le camp Liberty

                            
 3e attaque sur Liberty – N°12    Voir la vidéo
Un clip vidéo vient d’être obtenu à l’intérieur de l’Iran par la Résistance iranienne, qui montre l’endroit d’où ont été tirées les roquettes sur le camp Liberty le 15 juin. La vidéo a été enregistrée par la police irakienne et remise à la Force terroriste Qods du régime et à son ambassade à Bagdad par le cabinet du premier ministre irakien. Ces images et les dialogues qu’elles contiennent révèlent de nouveaux détails sur l’attaque meurtrière qui a fait deux morts et 70 blessés parmi les habitants :
1. Le site de tir est un bâtiment dont la construction est incomplète, dans le secteur Sharteh Khameseh, au sud-est de Liberty près de la mosquée Adib al-Jamili. Des informations ultérieures indiquent que la Force terroriste Qods a acheté le terrain à certains de ses agents irakiens et a entamé la construction du bâtiment précisément dans le but de lancer une attaque.
2. Cinq lanceurs de roquettes ont été montés sur le site, chacun contenant deux rangées de 10 roquettes. Cela signifie que chaque lanceur peut tirer 20 roquettes.
3. Les lanceurs sont identiques et ont été fabriqués dans un atelier industriel selon les mêmes normes professionnelles.
4. L’angle de tir est de 27 à 30 degrés. La portée et l’angle révèlent que la force Qods a utilisé des roquettes de 107mm amplifiée.
5. Les lanceurs ont été chacun fixés fermement au sol avec du ciment pour assurer leur stabilité. Les lanceurs ont été installés et stabilisés avec des écrous et des boulons renforcés. Les lanceurs sont séparés pour faciliter leur transport.
6. Les lanceurs ont été installés sur une même ligne avec précision à une distance d’environ un mètre l’un de l’autre. La construction du bâtiment révèle un plan minutieux.
7. Comme les lanceurs ont été fixés au sol, l’angle de tir ne peut être modifié. Cela montre clairement que la conception du plan a pris du temps et demandé des calculs précis avant l’attaque.
8. L’impact laissé derrière les lanceurs montre que les cinq lanceurs ont été utilisés. La vidéo donne quelques indications que chaque lanceur a tiré 10 roquettes, soit un total de 50 roquettes.
9. Les murs qui ne sont pas terminés portent des graffitis anti OMPI, comme “Mort à l’OMPI, Vive Zahra” et Moudjahidine dehors, dehors”
10. Les agents de la Force Qods Force n’ont pas été pressés ou embêtés pour quitter le site. Après le tir des roquettes, ils ont disposé de suffisamment de temps pour emporter avec eux tout ce qui leur avait servi, y compris des câbles électriques, des déclencheurs et d’autres équipements. Ils ont même eu la possibilité de détruire quelques parties des murs du bâtiment.
Cette vidéo illustre clairement que cette opération criminelle n’aurait pu se faire sans la pleine coordination du gouvernement irakien et de ses forces de sécurité. L’attaque a été menée par Assaeb al-Haq et sous la supervision de Hadj Ahmad, un des adjoints du commandant de la Force Qods, Qassem Soleimani. Un groupe d’individus d’Assaeb al-Haq se trouvait à Téhéran il y a quelques temps pour recevoir des instructions et recevoir l’entrainement nécessaire. Bien que les hommes d’Assaeb al-Haq aient la confiance de la Force Qods, vu la que les opérations contre Liberty sont sensibles, l’information sur l’attaque a été maintenue secrète pour une majorité de membres du groupe.
La vidéo est jointe.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 juin 2013

Iran : Un prisonnier politique meurt d’une crise cardiaque

                                     
CNRI - Le prisonnier politique, Afchine Ossanlou, est décédé d'une crise cardiaque, le jeudi 20 juin à l'hôpital. Il était membre du syndicat des chauffeurs de bus.
Ses compagnons de cellule l’ont immédiatement amené à la clinique de la prison de Gohardacht dans la ville de Karadj. Il a ensuite été transféré dans un hôpital, où il est décédé.
Condamné à des « atteintes à l’ordre », il avait écopé de cinq ans d'emprisonnement et des châtiments corporels.
Selon les informations venues d’Iran, il avait 40 ans. C’était un frère du fondateur du syndicat des chauffeurs de bus Mansour Ossanlou.
 

lundi 24 juin 2013

Political prisoner Afshin Osanlou died in hospital

Afshin Osanlou
Afshin Ousanloo was a labor activist and a political prisoner in Iran.
HRANA News Agency – Political prisoner and labor activist Afshin Osanlou was transferred to a hospital outside Rajai-Shahr Prison and died on Thursday, June 20, 2013.
According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), Afshin Osanlou was one of the founders of Labor Union of Suburban Drivers in Tehran.  After he suffered a heart attack in prison, other political prisoners transferred him to the clinic in Rajai-Shahr Prison.  He was then taken to a hospital outside the prison but died shortly after.
Afshin Osanlou was sentenced to spend five years in prison on charges of organizing opposition groups and plotting against the regime.  The initial verdict was issued by Judge Abolqasem Salvati and later confirmed by the appeals court.
Mansour Osanlou who founded the Drivers’ Trade Union of Tehran and Suburbs Bus Company is Afshin’s brother.

Blogger Mohammad-Reza Pourshjari is in critical condition


Iranian bloggerMohammad-Reza Pourshjari is an Iranian blogger & political prisoner.
HRANA News Agency – The imprisoned blogger Mohammad-Reza Pourshjari, also known as Siamack Mehr, was taken to the clinic in Karaj’s central prison after his condition deteriorated further yesterday.
According to a report by Human Rights Activists News Agency (HRANA), on Saturday, June 22, 2013, Pourshjari’s blood pressure declined drastically, and he was suffering from severe dizziness.  Consequently, his cell-mates took him to the prison clinic where the doctor gave him a shot and refused to explain what type of medication was prescribed.
“My father called home and told us if he dies, we must ask for an autopsy,” Mitra Pourshjari, the prisoner’s daughter, said.  “He didn’t know the name of the medication.  They didn’t tell him what type of shot it was.”
A year ago, Pourshjari suffered a heart attack and had an angiography in the prison clinic.  Despite repeated requests from Pourshjari and his family, prison officials have refused to grant him a medical furlough or allow him to seek medical care outside the prison.
Pourshjari, 51, is a blogger who was arrested in his house on Sept. 12, 2010.  He was then locked up in solitary confinement where he was kept and tortured for seven months.  After enduring endless interrogations and tortures, his health declined rapidly.   Pourshjari now suffers from a number of illnesses including heart problems, poor eye-sight, spinal disc herniation, kidney problems, stomach aches and malnutrition.

Iran : le CNRI dénonce une "mascarade électorale", appelle l'Occident à la fermeté


AFP, 22 juin - La présidente du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI, opposition en exil), Maryam Radjavi, a dénoncé samedi la "mascarade électorale" en Iran et appelé les Occidentaux à se montrer fermes vis à vis de Hassan Rohani, "responsable de la machine de répression".
L'ayatollah Khamenei, guide suprême de l'Iran, "n'a pas été en mesure, malgré ses manipulations, de tirer son favori des urnes et par peur d'un soulèvement, il a accepté le mollah Rohani", a affirmé Mme Radjavi à Villepinte, près de Paris, lors du rassemblement annuel du CNRI, dont les Moujahidine du peuple sont la principale composante.
"Le nouveau président du régime qui entre en scène avec le slogan de la modération, est un responsable de la machine de guerre, de sécurité et de répression avec un lourd passé", a jugé la présidente du CNRI, devant plusieurs dizaines de milliers de sympathisants venus de toute l'Europe.
Hassan Rohani, 64 ans, un religieux modéré, a été élu le 14 juin, dès le premier tour de l'élection présidentielle en Iran. Il a choisi d'adopter le ton de la conciliation avec l'Occident dans ses premières déclarations, mais il reste pour l'instant engagé dans la même voie que son prédécesseur, le conservateur Mahmoud Ahmadinejad, sur les questions clés comme le nucléaire.
"Après dix années de négociations stériles, ne vous laissez pas tromper à nouveau par quelqu'un qui se dit maître dans l'art de fourvoyer les Occidentaux, et avant que la bombe atomique des mollahs n'explose au-dessus des peuples du monde, faites-y obstacle!", a lancé Mme Radjavi, en présence de nombreux invités étrangers, notamment américains, dont une délégation du Congrès, l'ancien maire de New York Rudy Giuliani et le général James Jones, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Barack Obama.
L'ex-Premier ministre espagnol José Luis Zapatero était également présent à ce rassemblement, auquel assistaient plus de cent mille personnes selon les organisateurs.
"Tant que ce régime sera au pouvoir, rien ne changera. La seule solution, c'est de le renverser. Sans liberté d'expression et sans les droits de l'homme, et tant qu'il y aura des prisonniers politiques et qu'il n'y aura pas de liberté d'action pour les partis, tant que la politique agressive du régime continuera en Syrie et en Irak et tant que le régime insistera pour se doter de la bombe atomique, rien ne changera", a estimé Maryam Radjavi, dont le discours a été transmis à l'AFP.

Vidéo : Grand rassemblement de soutien à la Résistance iranienne à Villepinte

                   
CNRI - Dans l’après-midi du samedi 22 juin s’est tenu le plus grand rassemblement d’Iraniens à l’étranger avec 600 personnalités politiques et parlementaires de diverses tendances de 47 pays du monde.

Des dizaine de milliers d'opposants au régime iraniens se sont réunis près de Paris


L'Organisation des moudjahidines du peuple iranien (Ompi) se sont réunis samedi à Villepinte près de Paris, pour protester contre la récente élection du modéré Hassan Rohani à la tête de l'Iran.
Des dizaines de milliers de partisans de l'Organisation des moudjahidines du peuple iranien (Ompi) se sont réunis samedi à Villepinte, près de Paris pour dénoncer la récente présidentielle en Iran. L'élection d'Hassan Rohani, un religieux modéré, est considéré comme un signe d'espoir par les Occidentaux.
Pour Maryam Radjavi, qui dirige l'Ompi, il s'agit d'une dangereuse illusion. "Cette mascarade n'a rien à voir avec une élection véritable ou libre", a-t-elle déclaré devant ses partisans réunis à Villepinte (Seine-Saint-Denis). "Tant que ce régime restera en place, rien ne changera. La seule solution est le renversement de ce régime clérical."
Maryam Radjavi a affirmé qu'Hassan Rohani, élu dès la premier tour le 14 juin avec un peu plus de 50% des voix, est un rouage du régime. Elle a rappelé que les vrais réformateurs ont été écartés. "Rohani n'est pas un modéré. Il n'y a pas de modérés dans le régime des mollahs", a-t-elle dit.
Le fait que le régime, qui espérait faire élire un candidat conservateur, n'y soit pas parvenu, révèle toutefois qu'il est affaibli et que "son renversement est proche", a-t-elle ajouté. Et de demander aux Occidentaux de "l'écraser" avant qu'il ne "cible des gens dans le monde entier" avec des armes nucléaires.
L'Iran affirme que son programme nucléaire, que l'Ompi a révélé en 2002, est à visée exclusivement civile. La réunion de samedi s'est déroulée notamment en présence de l'ancienne ministre UMP des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie et de James Jones, ancien conseiller à la sécurité nationale de Barack Obama.
Fondée en 1965, l'Ompi a figuré entre 1997 et 2012 sur les listes d'organisations terroristes établies par le gouvernement des Etats-Unis. Elle a aussi été mentionnée sur de telles listes en Europe, entre 2002 et 2009.

mercredi 19 juin 2013

Iran : les femmes interdites de fêter la victoire de l’équipe de football au stade Azadi


Le régime misogyne des mollahs a interdit aux femmes et aux filles en Iran de participer au rassemblement mardi au stade Azadi (Liberté) pour célébrer la qualification de l’équipe nationale de football à la coupe du monde de 2014.
La fédération de football du régime iranien a annoncé dans un communiqué que : « Dans cette cérémonie seuls les hommes sont autorisés. Il est demandé aux femmes qui aiment l’équipe nationale de s’abstenir de venir au stade Azadi. »
Le communiqué a été publié lundi par l’agence officielle Mehr affiliée au ministère du renseignement.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 juin 2013

Iran : Des slogans anti-régime dans divers points de Téhéran dans l’euphorie d’une victoire au football


Mardi 18 juin, à la suite de l’annonce de la victoire au football de l’Iran sur la Corée du sud, les gens et la jeunesse courageuse ont transformé la fête en scène de protestation contre le régime et lancé des slogans contre le pouvoir avec « A bas la dictature ».
Sur la place Haft-Hoze de Narmark, à Téhéran, des milliers de jeunes criaient « Ahmadi [nejad] dégage, dégage ! » et sur la place Reza’iha, ils lançaient « n’ayez pas peur, n’ayez pas peur nous sommes tous ensemble ».
A Chahrak Gharb dans le quartier Iran-Zamine et sur la place San’at-e-Naft, la foule en fête criait « Iran, Iran !» et « A bas la dictature !».
Dans la rue Pasdaran, des milliers de jeunes lançaient des slogans de protestations et sifflaient les forces de sécurité à moto. Par crainte de la jeunesse en fête, les agents n’ont pas osé s’approcher.
Au « Park Way » une foule avec beaucoup de jeunes criait « Libérez les prisonniers politiques ».
A Tehran-pars, Narmak et Nirou-Hava’i la clameur des slogans retentissait
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 juin 2013

mardi 18 juin 2013

Arrest of families of supporters of PMOI or Ashraf and Liberty residents concurrent with sham election

    NCRI

On Thursday, June 13, still more relatives of PMOI members in Ashraf and Liberty were arrested by the suppressive forces of the anti-human clerical regime. Some of the arrestees are: 
- Mr. Mohammad Moezzi: brother to political prisoner Mr. Ali Moezzi currently held in Evin prison for his family relationship with Liberty residents.
- Mr. Allahverdi Rouhe: father to two Liberty residents. He had also been imprisoned from November 2010 until February 2012 solely for the same reason.
- Mr. Hamidi Maybadi: son in law to Mr. Rouhe. He had been previously imprisoned in Gohardasht for six months in 2010 solely because he has relatives in Ashraf.
- Mr. Mostafa Ghoslani and Ms. Azam Moeini: parents to a PMOI member in Camp Liberty. They also spent time in prison back in 2009 for their family relationship. 
Similarly in previous days, the clerical regime had arrested supporters of PMOI and families of Ashraf and Liberty residents. Ms. Fatemeh Ziaei Azad, Mr. Hassan Saremi and his two children of 24 and 26, and Mr. Mostafa Haddadi are among these arrestees. 
Mr. Hassan Saremi is brother to PMOI member hero Ali Saremi who was executed by regime’s henchmen in January 2011 at the age of 63 after suffering 24 years of imprisonment in the hands of the regimes of the Shah and mullahs.
On June 6, Mr. Mohammadreza Khosravi Savadjani, brother of Mr. Gholamreza Khosravi Savadjani, was arrested. Mr. Gholamreza Khosravi is condemned to death for supporting PMOI.
There is no information on the fate of any of the arrestees.

Secretariat of the National Council of Resistance of Iran
June 17, 2013

Canada’s Foreign Minister strongly condemns attack on Camp Liberty

Canadian Foreign Minister John Baird

Foreign Affairs and International Trade Canada 
Baird Warns of Growing Violence in Iraq

June 16, 2013 - Foreign Affairs Minister John Baird today issued the following statement:
“Canada condemns in the strongest terms the most recent attack on civilians at Camp Liberty. We call on the Government of Iraq to take urgent steps to improve security for this vulnerable population, investigate the terrorism behind this attack and bring the perpetrators to justice.
“Canada supports international efforts to strengthen the security at Camp Liberty and urges patience until residents can be relocated.
“Canada is deeply concerned by the growing intensity of sectarian attacks in recent weeks. In an increasingly fragile region, Iraq’s future is threatened by the deteriorating situation in Syria and the aggressive ambitions of Iran.
“I am confident that Iraq’s leaders—and the Iraqi people—will prevail against the threat of sectarian conflict.”
http://www.international.gc.ca/wet30-1/aff/news-communiques/2013/06/16c.aspx?lang=eng

Iran: l’espoir avec modération

Par HERVÉ FAVRE La Voix du Nord, 17 juin - Au lendemain de l’élection de Hassan Rohani à la présidence de l’Iran, on aimerait être sûr que du côté de Téhéran « le soleil de la modération s’est levé » comme le titrait hier un journal réformateur iranien.

L’histoire récente du pays nous oblige pourtant à la plus grande prudence dans le commentaire. Bien sûr, on ne peut que saluer la victoire d’un « modéré » venant après un dangereux illuminé plus soucieux de détruire Israël que de nourrir son peuple.
Mais Ahmadinejad parti, la République islamique reste la république islamique et le vrai pouvoir reste entre les mains du guide suprême Ali Khamenei, 74 ans. Lequel disait avant le scrutin de vendredi : « Chaque bulletin glissé dans l’urne, sera un vote en faveur de la République islamique. » Il avait peu de chances de se tromper puisque tous les candidats étaient des obligés et d’anciens collaborateurs autorisés à concourir, à commencer par le vainqueur. L’ancien candidat de la Révolution verte qui ébranla le régime en 2009, Mir Hossein Moussavi, est lui toujours en résidence surveillée !
Le CV de Hassan Rohani depuis la création de la république islamique en 1979 parle pour lui. Comme le rappelle le conseil de la résistance iranienne réfugié en France autour de Maryam Radjavi, le mollah Rohani a siégé au Conseil suprême de sécurité du régime pendant 16 ans, il a été un des fondateurs de l’Association du clergé combattant et est également membre du « Conseil de discernement des intérêts de l’État ».

Autant d’instances où la parole du guide suprême fait loi. Tout dans cette élection respire la manœuvre d’un régime qui a voulu lâcher du lest pour ne pas revivre une révolution verte : la personnalité du nouveau président, le taux de participation élevé, le score permettant une élection au premier tour…

 L’Iran de l’Ayatollah Khamenei a déjà connu en façade un président « modéré » et réformateur. Il s’appelait Mohamad Khatami, Il a présidé l’Iran de 1997 à 2005 avant le brutal retour de balancier en la personne de Mahmoud Ahmadinejad. Il promettait déjà en son temps l’amélioration de la condition des femmes, la démocratie et l’état de droit. Il a soutenu dans la campagne Hassan Rohani en faveur de réformes toujours à mener. L’espoir d’un vrai changement en Iran reste très « modéré » lui aussi.