lundi 28 février 2022

Human Rights Experts: Hold Iran’s Regime Accountable for Crimes Against Humanity

 Geneva, February 28, 2022 – Prof. Sir Geoffrey Nice QC, Lead prosecutor at the trial of Slobodan Milošević in The Hague, speaking at the online conference organized by WHRIA and four other human rights NGOs.

On Monday, a dozen renowned human rights defenders and organizations attended a virtual conference on the opening day of the United Nations Human Rights Council’s 49th session, raising concern over Iran’s critical human rights situation.

Among participants were former UN judges, special rapporteurs, UN officials, and prominent jurists and human rights personalities who called for an independent inquiry by the UN into the 1988 massacre of 30,000 political prisoners, which amounts to a genocide and crime against humanity.

Amnesty International Outline Priorities for the 49th Session of the UN Human Rights Council


Association Humanitaire : En prévision de la 49e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, qui doit s'ouvrir le 28 février, Amnesty International a proposé plusieurs priorités clés à discuter et à prendre en compte concernant la crise des droits humains en Iran.

Ils demandent instamment au Conseil des droits de l'homme d'"adopter une approche plus ferme face à la crise en Iran", y compris la mise en place de mécanismes efficaces de surveillance et d'enquête".

Iran : « Les droits humains ne sont pas négociables »

 CSDHI – Dans une déclaration publiée aujourd’hui, Impact Iran, qui est une coalition de 14 organisations de défense des droits humains, dont Iran Human Rights, appelle l’Union européenne et les États-Unis à être cohérents avec leurs valeurs et leurs politiques en matière de droits humains lorsqu’ils négocient des accords politiques avec l’Iran. Il met en garde contre la levée de toute sanction liée aux droits humains pour obtenir un accord nucléaire.

L’Union européenne, les États-Unis et les partenaires de négociation à Vienne ont mis en place des régimes de sanctions ciblées à l’encontre des personnes et entités responsables de graves violations des droits humains en Iran, parmi lesquelles de hauts responsables iraniens, notamment des membres du bureau du Guide suprême, le président Ebrahim Raïssi, et les pasdarans (IRGC). Les mandats de ces responsables et de ces entités relèvent en fin de compte de la compétence du Guide suprême Ali Khamenei, qui fait lui-même l’objet de sanctions liées à la paix et à la sécurité. Ces mesures consistent principalement en des interdictions de voyager, le gel des avoirs, des interdictions de financement et l’interdiction d’exporter des biens pouvant être utilisés pour la répression interne.

Une prisonnière politique très malade est privée de soins médicaux

 CSDHI – La prisonnière politique Maryam Akbari Monfared purge sa 13e année d’exil dans la prison de Semnan, en Iran. Elle souffre de stéatose hépatique. En dépit de cela, elle est en situation de forte privation dans la prison de Semnan.

« Les autorités iraniennes ne fournissent pas la nourriture nécessaire à Maryam Akbari au maintien de son état de santé minimal tel que fixé par le médecin », a déclaré une source informée. « Parce qu’il n’y a pas d’installations pour cuisiner de la nourriture même pour les détenus malades dans la prison centrale de Semnan ».

Fariba Assadi, battue dans la prison de Qarchak, entame une grève de la faim

 CNRI Femmes – La prisonnière politique Fariba Assadi a entamé une grève de la faim pour protester contre le fait qu’elle a été battue par une prisonnière droit commun. Elle proteste aussi contre la violation du principe de séparation des délits à la prison de Qarchak.

Mme Assadi a entamé sa grève le dimanche 27 février 2022. Les forces de sécurité ont arrêté Fariba Assadi à son domicile à Téhéran le 3 janvier 2022. Elles l’ont transférée à la prison de Qarchak pour y purger sa peine de prison.

Internet : L’absence de responsabilité et de transparence du régime iranien

 CSDHI – Le projet de loi iranien sur la protection des utilisateurs du cyberespace et le plan de restriction de l’accès à Internet subissent une défaite temporaire.

L’internet est considéré comme une manifestation de communication, d’innovation et de créativité sans fin pour les humains. Un niveau de communication et de créativité qui n’a jamais existé auparavant. Il ne connaît pas de frontières et offre d’énormes opportunités économiques aux personnes du monde entier. Internet a ouvert l’accès à des domaines d’information et de technologie auparavant inaccessibles. Compte tenu du rôle de plus en plus important d’Internet en tant qu’outil de communication, les Nations unies ont récemment proposé que l’accès aux services Internet devienne un droit humain.

Internet, une migraine pour le régime iranien

 CSDHI – Le ralentissement d’internet en Iran est devenu une crise majeure. Il a entraîné des différends entre les responsables du régime iranien. Beaucoup ont déjà mis en garde le gouvernement contre les conséquences de leur décision de ralentir Internet dans le pays et d’en restreindre l’accès. De toute évidence, cette décision a été motivée par l’utilisation croissante par le peuple iranien des médias sociaux pour communiquer et organiser des manifestations et des rassemblements antigouvernementaux. Le régime est également terrifié par l’accès du public, via Internet, aux nouvelles et aux informations sur les activités de sa principale opposition, l’Organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (MEK) et les unités de résistance.

dimanche 27 février 2022

Iran News in Brief – February 27, 2022

 Australian NTEU Expresses Her Support for Iranian Teachers
The Secretary-General of the Australian National Tertiary Education Union, Matthew McGowan, wrote in a letter to UN Secretary-General Antonio Guterres on February 25: “I am writing for you on behalf of the National Tertiary Education Union (NTEU) which represents more than 28,000 academic, professional and general staff in universities. We are extremely concerned that the Iranian government has acted to repress teachers for simply exercising their basic human rights of freedom of speech and assembly. The National Tertiary Education Union unequivocally supports teachers’ protests and demands.”

Read more : https://www.ncr-iran.org/en/news/iran-news-in-brief-february-27-2022/

Sur la corruption des pasdaran : l’affaire « Yas Holding » n’est que la pointe de l’iceberg

 Une fuite d’une cassette audio de 50 minutes d’une conversation entre deux hauts commandants du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) du régime iranien en 2018 a été une révélation accablante sur la corruption institutionnalisée massive du régime.

Les responsables du régime ont d’abord tenté de dissimuler ou de mettre en doute l’authenticité du fichier audio, le qualifiant de faux et fabriqué. En fin de compte, cependant, les pasdaran (CGRI) ont été contraint de confirmer officiellement l’authenticité du dossier. Le quotidien Kayhan, porte-parole du chef suprême du régime Ali Khamenei, a affirmé le 14 février que le dossier prouvait « le niveau de responsabilité des responsables des Gardiens de la révolution ».

Iran: Coronavirus Death Toll Is More Than 513,600

 Central Province Governor: “The COVID-19 death toll in the Province has doubled in the past two weeks, the virus prevalence in the city of Shazand is increasing, and we should take the issue seriously.” (ISNA news agency, February 26, 2022)

  • Isfahan Medical University: Currently, there are 1,142 COVID-19 patients hospitalized, and 189 are in ICU. At least 23 COVID-19 patients have died in the past 24 hours. (IMNA news agency, February 26, 2022

Condamnation de l’attaque contre l’Ukraine et de la guerre d’occupation

 Le soutien des imams du vendredi de Khamenei, d’Ebrahim Raïssi (le bourreau du massacre de 1988) et de son ministre des Affaires étrangères à l’attaque contre l’Ukraine et l’occupation de ce pays, qui a été laissé seul, met à nu la nature expansionniste de cette guerre injuste pour le peuple iranien.

Quelque 77 ans après la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle ère a commencé et le régime iranien cherche à l’exploiter. Le peuple ukrainien en détresse, en particulier les civils, mérite un soutien efficace et complet. Les sanctions à elles seules ne suffisent pas.

Des bannières de Khomeiny, Khamenei et Qassem Soleimani brûlées en 18 points de diverses villes d’Iran

 CNRI- En réaction à la démolition de maisons des sans-abris au Balouchistan dans la région de Chechmeh Ziarat à Zahedan, des jeunes insurgés dans diverses villes d’Iran le 24 février, ont brûlé des portraits de Khomeiny, Khamenei et Qassem Soleimani dans 18 points de Téhéran, Chiraz, Ispahan, Bandar Abbas, Dezfoul, Kazeroun, Tabriz, Ispahan, Kerman, Rigan, Zabol et Nikshahr.

Des bannières de Khamenei et Qassem Soleimani brûlées en 18 points de diverses villes d’Iranhttps://youtu.be/23IJ8A0t_js

Le 22 février, lors d’un raid brutal des agents criminels de Khamenei sur les habitations de compatriotes baloutches dans le quartier de Cheshmeh Ziarat à Zahedan, les agents municipaux et de la sécurité d’État ont démoli plusieurs habitations, laissant les habitants sans abri dans des températures négatives hivernales.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 février 2022

Iran : Cinq prisonniers pendus collectivement à la prison de Gohardacht à Karadj, huit au cours de la semaine écoulée

 Le régime clérical a pendu collectivement au moins cinq des douze condamnés à mort transférés à l’isolement dans la prison de Gohardacht à Karadj, mardi 22 février 2022.

Au même moment, un prisonnier kurde de 30 ans, Farshad Farzi, originaire de Malekshahi (province d’Ilam) a été pendu à la prison centrale d’Ilam après huit ans de détention. Le 21 février, un prisonnier a été exécuté à Machad et un autre prisonnier à Kachan, et les 16 et 19 février, deux prisonniers ont été exécutés respectivement dans les prisons centrales d’Ispahan et de Zahedan. Entre-temps, le jeudi 24 février, Ali Rezai, 18 ans, condamné à mort, s’est suicidé à la prison de Lakan à Racht.

La prisonnière politique Yasaman Aryani a été battue en prison

 CNRI France – La prisonnière politique Yasaman Aryani a été battue dans la prison de Katchoui à Karadj. Plusieurs détenues de droit commun ont battu la prisonnière politique Yasaman Aryani le mercredi 23 février 2022.

Une source bien informée à l’intérieur de la prison a indiqué que Mme Aryani avait récemment été privée des petits privilèges accordés aux prisonnières pour leur participation aux activités culturelles de la prison, notamment la bibliothèque et le théâtre. Elle s’est élevée contre cette mesure et avait l’intention de rencontrer le chef de service, mais elle a été battue par plusieurs détenues ordinaires.

Le féminicide est libre pour les hommes sous le régime misogyne des mollahs

 CNRI Femmes – Les médias sociaux ont fait circuler la nouvelle de deux meurtres de femmes en Iran en une seule journée.

Le vendredi 19 février, le mari de Fatemeh Sameti l’a assassinée à coups de couteau et de hache. Le même jour, Tahereh Shafii, 22 ans, a été assassinée par son beau-père.

Fatemeh Sameti était originaire de Kermanchah. Les internautes sur les médias sociaux ont déclaré qu’elle avait des problèmes de longue date avec son mari. La famille de ce dernier lui avait dit de tuer Fatemeh et de payer le prix du sang. Cependant le motif réel du meurtre n’est pas clair.

vendredi 25 février 2022

Iran : Diffusion des slogans « à bas Khamenei, vive Radjavi » et « Raïssi, bourreau du massacre de 1988 »

 Téhéran et Machad: Diffusion des slogans « à bas Khamenei, vive Radjavi » et « Raïssi, bourreau du massacre de 1988 »

et des extraits de discours de la direction de la Résistance : « le peuple iranien veut et vote le renversement du régime des mollahs »

Dans la soirée du jeudi 24 février 2022, vers 19 heures, des unités de résistance ont diffusé à plein volume dans la rue Roudaki de Téhéran, les slogans « à bas Khamenei, vive Radjavi », «Raïssi, bourreau du massacre de 1988», « ni couronne ni turban, le temps des mollahs est terminé, à bas le principe du guide suprême ».

Massacre de 1988 en Iran : les prisonniers ont été fouettés pour avoir refusé de prier

 Le vendredi 18 février, le tribunal de Stockholm a tenu sa 67e séance dans leur procès d’Hamid Noury, un procureur adjoint qui a participé aux exécutions massives de prisonniers politiques en 1988 en Iran. Le témoin Mohammad Izadjou, sympathisants des groupes de gauche, a déclaré que Hamid Noury et Davood Lashkari ont séparé plusieurs prisonniers de la file d’attente avant de les emmener dans le couloir de la mort pour être exécutés.

Les enseignants iraniens dans plus de 100 villes pour la seconde fois

 CSDHI – Les enseignants iraniens se sont rassemblés devant le parlement du régime à Téhéran, ainsi que devant les bâtiments du ministère de l’Éducation dans d’autres villes.

Les enseignants protestent pour la seconde fois dans plus d’une centaine de villes en Iran

Les enseignants iraniens et les éducateurs épris de liberté sont descendus dans la rue à Téhéran et dans au moins 100 autres villes dans la matinée du 22 février, pour la deuxième fois en moins d’une semaine. Les manifestants dénoncent les conditions de vie misérables, les faibles revenus, ainsi que les promesses fallacieuses du régime religieux et son incapacité à satisfaire leurs demandes. Ils demandent également la libération de leurs collègues qui ont été arrêtés.

Cinq hommes exécutés pour meurtre à la prison de Rajai Shahr

 CSDHI – Cinq hommes qui se trouvaient dans le couloir de la mort pour meurtre ont été exécutés à la prison de Rajaï Chahr.

Selon Iran Human Rights, les autorités carcérales ont exécuté cinq hommes à la prison de Rajaï Chahr dans la matinée du 23 février. La justice iranienne avait condamné les cinq hommes à des peines de qisas (la loi du Talion) pour meurtre.

Les identités de deux des hommes sont : Hamed Azizi et Mehran Jafari.

Un militant kurde reçoit 70 coups de fouet dans une prison iranienne

 CSDHI – Les agents du régime iranien ont asséné au prisonnier politique kurde Chia Aghabigpour 70 coups de fouet. Les faits se sont produits dans une prison de Bukan, dans l’ouest de l’Iran. La justice du régime l’a accusé de « diffusion de propagande contre l’État ». Elle l’a également condamné à un an et deux mois de prison et à une lourde amende.

La sentence a été rendue le mardi 22 février. Ce jour même, on l’a emmené à la prison centrale de Bukan pour commencer à purger sa peine.

Répression des défenseurs des droits humains et pourparlers nucléaires

 CSDHI – La répression de la société civile et des défenseurs des droits humains s’est intensifiée avec la reprise des négociations du JCPOA. Les autorités judiciaires ont confirmé la peine de huit années de l’éminente défenseuse des droits humains, Narges Mohammadi. Le défenseur des droits humains Zartosht Ahmadi-Ragheb a été arrêté et son domicile, ainsi que celui d’au moins une autre famille demandant justice, ont été perquisitionnés.

Iran Human Rights demande l’abandon immédiat des charges et la libération de tous les défenseurs des droits humains. IHR exhorte la communauté internationale à donner la priorité aux droits humains dans ses négociations avec la République islamique. Le directeur d’Iran Human Rights, Mahmood Amiry-Moghaddam, a déclaré : « L’accord nucléaire ne doit pas occulter les violations flagrantes des droits humains commises par la République islamique. Tout accord qui ne prend pas en compte les droits fondamentaux du peuple iranien ne sera pas viable. »

Des parents de martyrs et prisonniers politiques battues et menacées

 CNRI Femmes – Des parents de martyrs et prisonniers politiques battues et menacées après avoir demandé justice pour leurs enfants et appelé à un soutien pour sauver la vie des prisonniers politiques.

Passage à tabac de Farzaneh Ansarifar

Après l’arrestation de son père et de son frère, les forces de sécurité du régime ont battu Farzaneh Ansarifar le 21 février 2022 dans le bureau du procureur de Behbahan.

L’ancien prisonnier politique Arash Sadeghi a tweeté que le corps de Farzaneh Ansarifar était visiblement meurtri, et qu’elle avait été blessée à l’épaule.

jeudi 24 février 2022

Soutien des députés américains à une République démocratique et laïque en Iran

 À l’occasion du 43e anniversaire de la révolution anti-monarchique de 1979 en Iran, des dizaines de membres de la Chambre des représentants des États-Unis ont assisté à une conférence en ligne le 11 février, renouvelant leur soutien aux aspirations démocratiques du peuple iranien. Tout en louant la révolution du peuple iranien en 1979 qui a renversé la dictature du Chah, les députés américains ont souligné que les aspirations du peuple qui ont conduit à cette révolution ne se sont pas estompés. Ils ont également exprimé leur soutien à l’établissement d’une république démocratique, laïque et non nucléaire en Iran.

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a également envoyé un message vidéo à cet événement, soulignant : « Aujourd’hui, il existe une alternative démocratique qui a une base sociale puissante. Il a élevé le mécontentement social généralisé vers une lutte orientée vers un objectif pour renverser le régime dans son intégralité ».

Les eurodéputés appellent à tenir le régime iranien responsable de leurs crimes, l’UE devrait agir

 Lorsque j’étais vice-président du Parlement européen, j’ai toujours cru que l’institution était le dernier bastion pour défendre nos valeurs européennes des droits de l’homme et de la démocratie. Jeudi, mes collègues du Parlement européen ont de nouveau honoré l’esprit de l’institution et appelé à la fin des violations des droits de l’homme en Iran.

Anna Fotyga, avec qui j’ai eu le plaisir de travailler sur divers projets – principalement sur la promotion des droits de l’homme en Iran dans le cadre de l’intergroupe des Amis d’un Iran libre dans le PE – a souligné dans un discours que « par rapport aux divisions politiques ici dans le Parlement européen, nous élevons notre voix pour défendre le peuple iranien ».

Le Parlement européen condamne l’escalade des violations des droits humains en Iran et exige une enquête sur le massacre de 1988

 CSDHI – Le Parlement européen condamne l’escalade des violations des droits humains en Iran et exige une enquête sur le massacre de 1988.

Le parlement européen a également condamné la dictature des mollahs pour le massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en 1988. Ses députés ont demandé une enquête internationale indépendante et la poursuite des responsables du régime iranien, notamment l’actuel président Ebrahim Raïssi.

Iran : Arrestation du militant des droits humains Hossein Ronaghi

 CSDHI – Des informations sur les médias sociaux indiquent que les forces de sécurité iraniennes ont arrêté le militant des droits humains et ancien prisonnier d’opinion Hossein Ronaghi.

Ronaghi est un défenseur des droits humains et de la liberté d’Internet. Il a passé plusieurs années en prison pour ses activités pacifiques. Les autorités n’ont pas encore réagi aux informations faisant état de son arrestation.

La sœur d’un manifestant assassiné, en prison, pour avoir demandé justice

 CSDHI – Un tribunal de Mahshahr a condamné Farzaneh Ansarifar, à la prison pour avoir demandé justice pour son frère, Farzad, un manifestant assassiné lors des manifestations de 2019.

Selon le verdict rendu par la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Mahshahr, la justice iranienne a condamné Farzaneh Ansarifar à quatre ans et six mois de prison pour « complot contre la sécurité nationale et propagande contre l’État. »

mercredi 23 février 2022

Iran : Plus de 511.800 décès dus au coronavirus

 Nader Tavakoli, numéro 2 du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC): Nous ne pouvons pas savoir combien de temps nous resterons en haut du sixième pic. Dans la province de Téhéran, il y a actuellement 4100 patients hospitalisés et 1100 en soins intensifs. (Agence Isna, le 23 février 2022)

· La faculté de médecine de Hormozgan : La proportion d’enfants hospitalisés pour le coronavirus en février a été multipliée par 100 par rapport à janvier. (Agence Isna, le 23 février 2022)

Les enseignants manifestent dans plus d’une centaine de villes d’Iran

 Les manifestants scandaient : « libérez les enseignants emprisonnés », « nous sommes tous ensemble jusqu’à la victoire », « le pays est devenu un repaire de voleurs, tout mettre sur le compte des sanctions n’est qu’une excuse », « Raïssi, Qalibaf, c’est le dernier message, le mouvement des enseignants est prêt pour un soulèvement », « Nous n’avons plus rien à perdre, nous n’accepterons plus d’être humiliés ».

Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, ce matin, des enseignants et des éducateurs épris de liberté sont descendus dans la rue à Téhéran et dans au moins une centaine d’autres villes, pour protester contre leurs conditions de vie insupportables, leurs bas salaires, les promesses creuses du régime clérical et son incapacité à répondre à leurs revendications. Ils ont également exigé la libération de leurs collègues emprisonnés. Les manifestations nationales se sont déroulées alors que les forces de renseignement et de sécurité ont tout fait pour empêcher ou limiter leur portée, en proférant des menaces et en prenant des mesures dissuasives. Les manifestants se sont rassemblés devant le parlement du régime dans la capitale et devant les rectorats en banlieue et en province.

mardi 22 février 2022

LES ENSEIGNANTS MANIFESTENT DANS PLUS D’UNE CENTAINE DE VILLES D’IRAN

Les enseignants manifestent dans plus d’une centaine de villes d’Iran

Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, ce matin, des enseignants et des éducateurs épris de liberté sont descendus dans la rue à Téhéran et dans au moins une centaine d’autres villes, pour protester contre leurs conditions de vie insupportables, leurs bas salaires, les promesses creuses du régime clérical et son incapacité à répondre à leurs revendications. Ils ont également exigé la libération de leurs collègues emprisonnés. Les manifestations nationales se sont déroulées alors que les forces de renseignement et de sécurité ont tout fait pour empêcher ou limiter leur portée, en proférant des menaces et en prenant des mesures dissuasives. Les manifestants se sont rassemblés devant le parlement du régime dans la capitale et devant les rectorats en banlieue et en province.

Le régime iranien terrifié par la popularité et les succès croissants du MEK

 CSDHI – Au cours des dernières semaines, le régime iranien a été frappé par plusieurs graves perturbations des cyber services et des services d’information officielle. Depuis, le régime a essayé de minimiser l’impact de ces perturbations sur sa légitimité et ses capacités cybernétiques. Et il doit désespérément trouver un moyen de les prévenir à l’avenir.

Un plan de censure pour protéger le cyberespace iranien de ses « ennemis »

À cette fin, dans une interview accordée au site Web officiel Khabar Fori, le 13 février 2022, Mohsen Momeni Rad, l’un des architectes du plan de censure du régime iranien appelé plan de protection du cyberespace, a souligné que le régime insiste sur sa mise en œuvre. « Si un service étranger ne formalise pas ses activités en Iran, nous allons nous en occuper, en considérant la nocivité de ses activités. Nous avons des demandes d’Instagram. Par exemple, établir un bureau ici ou accepter les politiques et les différences », a-t-il déclaré.