La sentence a été rendue le mardi 22 février. Ce jour même, on l’a emmené à la prison centrale de Bukan pour commencer à purger sa peine.
Des agents des services du renseignement des pasdarans ont arrêté Chia Aghabigpour le 29 juillet 2021 et l’ont transféré à Oroumieh. Le régime iranien l’a temporairement libéré après 40 jours de détention moyennant une caution de 30 millions de tomans.
Les autorités judiciaires ont ensuite condamné Aghabigpour à 14 mois de prison, 70 coups de fouet et une amende de 30 millions de tomans par le tribunal révolutionnaire de Bukan en novembre 2021 pour « propagande contre le régime par le biais d’une coopération avec le Parti démocratique du Kurdistan d’Iran ».
Les autorités l’ont privé du droit de rendre visite à sa famille et de l’accès à un avocat pendant sa détention.
Le régime iranien est l’un des rares États qui recourt encore à des châtiments dégradants. Pourtant, toutes les conventions internationales relatives aux droits civils et politiques ont interdit le recours à des châtiments inhumains tels que l’exécution et la flagellation.
Le régime inflige régulièrement des peines de flagellation (coups de fouet) aux manifestants et aux dissidents, ainsi qu’aux personnes accusées d’adultère et de vol, entre autres. La flagellation est un châtiment cruel et dégradant et équivaut à la torture.
Source : Iran HRM
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