La crise de l’eau s’aggrave en Iran : 19 barrages sont sur le point d’être à sec ; les réservoirs de Mashhad sont à moins de 3 % de leur capacité

 L’Iran est confronté à une urgence hydrique croissante, les niveaux des barrages atteignant des niveaux historiquement bas dans plusieurs bassins et les autorités avertissant de réductions de pression et de possibles rationnements dans les grandes villes. Selon des rapports officiels, 19 barrages sont sur le point d’être complètement à sec, tandis que plus de 20 autres ne contiennent que moins de 5 % de leur capacité. Début Aban (23 octobre selon le calendrier iranien), seuls huit barrages étaient dans une situation aussi critique ; en moins de deux semaines, ce nombre a plus que doublé, soulignant la détérioration rapide de la situation.

Zahra Khan Babaii exécutée à la prison de Bandar Abbas

 Selon le rapport de CNRI Femmes ; D'après les dernières informations, Zahra Khan Babaii, une détenue, a été exécutée à la prison de Bandar Abbas aux premières heures du mercredi 15 octobre 2025.

Elle avait été condamnée pour des faits liés à la drogue. On ne dispose d'aucun autre détail concernant cette exécution.

Massoumeh Asgari : détention prolongée à la prison d’Evin malgré la dégradation de sa santé

 Massoumeh Asgari, enseignante à la retraite et prisonnière politique, demeure incarcérée à la prison d’Evin, à Téhéran, bien qu’elle souffre de plusieurs maladies physiques et psychologiques. Âgée de 60 ans, elle est maintenue en détention sans bénéficier d’aucun soin médical ni traitement approprié de la part des autorités pénitentiaires ou judiciaires.

Mobina Zare, 20 ans, assassinée par son ex-fiancé dans un autre féminicide odieux en Iran

 Dans un autre meurtre horrible perpétré sous le règne du régime clérical misogyne, une jeune femme nommée Mobina Zare, âgée de 20 ans, a été brutalement tuée par son ancien fiancé à Eslamshahr , dans la province de Téhéran.

Selon les médias proches du régime, le corps de Mobina Zare a été découvert le 25 octobre dans le jardin du père du meurtrier, situé dans le comté de Robat Karim. Le principal suspect, identifié comme Mojtaba, aurait fui le pays.

Crise des féminicides en Iran : la misogynie du régime et la double répression des femmes

 Crise des féminicides en Iran : Des dizaines de femmes assassinées par des membres de leur famille, tandis que les lois du régime protègent les meurtriers et refusent justice et sécurité aux victimes.

Un nouvel article du journal Etemad a révélé une choquante crise des féminicides en Iran : entre 45 et 62 femmes ont été tuées par des proches masculins au cours des quatre à six premiers mois de 2025. Publié le 8 novembre, le rapport documente plusieurs cas récents illustrant non seulement la violence domestique, mais aussi la misogynie profondément enracinée et institutionnalisée par le régime au pouvoir.

Des femmes baloutches sans abri manifestent à Chabahar après la démolition de leurs maisons

 Le dimanche 9 novembre 2025, un groupe de femmes baloutches sans abri a manifesté devant le bureau du gouverneur de Chabahar, après la destruction récente de leurs habitations dans le district de Kamb.

Tenant leurs enfants dans les bras, ces femmes ont exigé des comptes aux autorités locales et la fin immédiate des démolitions arbitraires.

Selon des vidéos diffusées en ligne, l’une des manifestantes a déclaré :

Iran : Exécution de Zahra Mir-Ghaffari, une mère de deux enfants, symbole de l’injustice et de la pauvreté sous le régime des mollahs

Selon du rapport de CNRI FEMMES ; Zahra Mir-Ghaffari, âgée de 43 ans et mère de deux filles de 9 et 13 ans, a été pendue à la prison centrale de Tabriz le samedi 8 novembre 2025.

Elle est la 49ᵉ femme exécutée en Iran en 2025.

Le président du régime iranien lance un avertissement tardif sur la pénurie d'eau – La réalité est encore plus terrifiante

 Le président de la Fédération iranienne de l'industrie de l'eau a souligné que la situation de l'eau à Téhéran se détériore de façon exponentielle, avertissant que l'état de l'eau dans la capitale est « plus préoccupant » que les récentes remarques du président du régime iranien, Massoud Pezeshkian, sur la nécessité d'évacuer Téhéran, et « plus terrifiant » que ne l'indiquent les statistiques officielles.

Zeinab Jalalian dans un état critique après une opération à la prison de Yazd

 Zeinab Jalalian, prisonnière politique kurde et seule femme en Iran condamnée à perpétuité pour des raisons politiques, serait actuellement dans un état de santé critique à la prison centrale de Yazd.

Récemment opérée de fibromes utérins, Zeinab Jalalian a été renvoyée de force en détention seulement 24 heures après l’intervention chirurgicale, en violation des avis médicaux et sans qu’elle ait pu achever sa période de convalescence.

Mariée à 12 ans, Goli Kouhkan risque l’exécution en Iran si elle ne paie pas 80 000 £ d’« argent du sang »

 The Guardian – Par Sarah Johnson – Goli Kouhkan, 25 ans, dans le couloir de la mort depuis sept ans pour le meurtre de son mari violent, a jusqu’en décembre pour parvenir à un accord avec la famille de la victime.

Prison de Qarchak : mort de prisonnières et crise humanitaire sous l’ombre de la corruption

 Des rapports de terrain et des témoignages provenant de l’intérieur de la prison de Qarchak, à Varamin, dressent un tableau accablant des morts de détenues, survenues dans un contexte de négligence médicale, de corruption systémique et d’absence totale de contrôle.

Depuis longtemps considérée comme un symbole de désastre humanitaire au sein du système carcéral du régime des mollahs, la prison de Qarchak est devenue un lieu où la vie et la dignité de centaines de femmes sont lentement détruites.

Des athlètes du monde entier exigent une intervention de l'ONU pour empêcher l'exécution d'un boxeur iranien.

 Un groupe d'athlètes internationaux et iraniens de renom a publié une déclaration commune adressée aux Nations Unies, aux fédérations sportives internationales et aux gouvernements, appelant au sauvetage urgent de Mohammad Javad Vafaei Sani, un champion de boxe et entraîneur de 30 ans, dont l'exécution, selon eux, est imminente.

Confirmation de la peine de mort de Reza Abdali : appel urgent à la communauté internationale pour mettre fin à la vague d’exécutions en Iran

 L’Association Humanitaire exprime sa profonde inquiétude face à la décision du pouvoir judiciaire du régime de confirmer à nouveau la peine de mort prononcée contre le prisonnier politique Reza Abdali, détenu à la prison de Sheiban à Ahvaz, accusé de soutenir l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (PMOI/#MEK). Abdali avait été condamné à mort et à quinze ans de prison en juillet 2025.

Des manifestations secouent l’Iran : médecins, agriculteurs et travailleurs font grève pour le paiement de leurs salaires

 Le 5 novembre 2025, une puissante vague de protestations a déferlé sur l’Iran, révélant la déliquescence systémique d’un régime incapable de répondre aux besoins les plus élémentaires de sa population. Dans une remarquable démonstration de mécontentement national, infirmières, médecins, employés municipaux, agriculteurs, pharmaciens et propriétaires de boutres sont descendus dans la rue, revendiquant leurs droits fondamentaux. Cette cascade de protestations n’est pas une simple série de conflits sociaux isolés ; c’est un verdict sans appel contre un système corrompu et incompétent qui a poussé tous les piliers de la société à bout.

Iran : Mort de Bahman Karamlou à la prison de Qezel Hesar; Travail forcé et exploitation systématique dans les prisons iraniennes

 Bahman Karamlou, détenu de 50 ans incarcéré à la prison de Qezel Hesar, près de Karaj, est mort après des années de labeur forcé dans des conditions particulièrement dures.

Une mort qui brise le silence

Il avait caché sa maladie par crainte d’être expulsé du service de travail et de perdre l’accès — déjà extrêmement limité — à certaines commodités de base. Dans le système carcéral iranien, être écarté du service de travail signifie perdre des « privilèges » tels qu’une nourriture légèrement meilleure ou un accès restreint au téléphone. Sa mort silencieuse illustre la manière dont le régime iranien considère la vie des prisonniers : comme une ressource jetable.

Mobina Hamsian, étudiante en architecture à l'université de Yazd, décède après une chute d'un toit.

 Au moins sept étudiants ont perdu la vie en 40 jours depuis le début du semestre d'automne.

Mobina Hamsian, étudiante en architecture à l'université de Yazd et originaire d'Ispahan, est décédée après plusieurs jours de coma suite à une chute de toit.

Des experts des droits humains de l’ONU alertent sur l’exécution imminente de six prisonniers politiques en Iran, victimes de torture et de procès iniques

Un groupe d’experts des droits humains de l’ONU a tiré la sonnette d’alarme face au risque imminent d’exécution de six prisonniers politiques iraniens, condamnés à mort à l’issue de procès qualifiés de profondément iniques et entachés d’actes de torture.

Dans une communication officielle adressée au régime iranien, la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains en Iran — aux côtés des titulaires de mandats sur la torture, les exécutions extrajudiciaires, la liberté de religion ou de conviction, et les disparitions forcées — a exprimé sa « grave préoccupation » quant au sort de Babak Alipour, Vahid Bani Amerian, Akbar (Shahrokh) Daneshvarkar, Pouya Ghobadi, Abolhassan Montazer et Seyyed Mohammad Taghavi Sangdehi, tous condamnés à mort pour baghi (rébellion armée) en raison de leur présumée appartenance à l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI).

Des infirmières, des ouvriers, des retraités de l'armée et des éleveurs de volailles manifestent dans plusieurs villes d'Iran.

 Face à l'incapacité persistante du régime iranien à répondre aux revendications de divers groupes sociaux, des infirmières à Ahvaz et Mashhad, des employés permanents de la région pétrolière de Behregan, des retraités de l'armée à Téhéran, des éleveurs de volailles et des employés municipaux à Ilam se sont rassemblés pour protester contre le mépris des autorités à l'égard de leurs demandes.

Iran : Exécution de 28 prisonniers entre le 2 et le 4 novembre

 Au moins 103 exécutions en quinze jours et 1250 depuis le début de l’année iranienne (mars 2025)

Les bourreaux de Khamenei ont pendu le 4 novembre, quinze prisonniers, dont une femme. Ces prisonniers étaient Hassan Mohammadi-Pour, Amir Goudarzi et un autre détenu à Ispahan ; Majid Sh., Rassoul Kahzadi et un autre prisonnier à Machhad ; deux prisonniers à Kachan ; et sept détenus à Yazd, parmi lesquels une femme, Kobra Reza’i, ainsi que Rassoul Karimi, Farzad Hosseini et quatre autres condamnés.

Un rapporteur de l'ONU met en garde contre l'exécution de six prisonniers politiques iraniens.

 Mai Sato, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l'homme en Iran, a exprimé sa vive préoccupation, dans une lettre officielle adressée au régime iranien, concernant la situation de six prisonniers politiques condamnés à mort.

Taher Naqavi : un avocat derrière les barreaux pour avoir défendu l’État de droit en Iran

 Le 27 octobre 2025, l’avocat emprisonné Taher Naqavi, accompagné de plusieurs détenus politiques de la prison d’Evine, a entamé une grève de la faim.

Grève de la faim – Le cri d’un homme pour son droit aux soins

Selon des sources proches du dossier, cette décision est intervenue après des mois de douleurs intenses, de privation de soins médicaux et d’indifférence des autorités pénitentiaires. Un codétenu se souvient :

Disparition forcée de deux chercheuses, Mahsa Assadollahnejad et Shirin Karimi

 Deux chercheuses et écrivaines iraniennes, Shirin Karimi et Mahsa Assadollahnejad, ont été arrêtées par les forces de sécurité du régime iranien le lundi 3 novembre 2025 à Téhéran, puis emmenées vers un lieu inconnu, dans ce qui s’apparente à une disparition forcée.

Ayda Najaflou : convertie au christianisme privé de soins à la prison d’Evin

 Ayda Najaflou, prisonnière d’opinion et convertie au christianisme détenue à la prison d’Evin à Téhéran, se voit refuser tout traitement médical essentiel après avoir subi une fracture vertébrale à la suite d’une chute de son lit superposé.

Les autorités pénitentiaires l’ont renvoyée dans la section des femmes sans soins médicaux appropriés, violant ainsi de manière flagrante les obligations internationales du régime iranien concernant le traitement humain des détenus.

Le réservoir du barrage de Karaj ne peut approvisionner Téhéran en eau potable que pendant deux semaines.

 Face aux avertissements croissants concernant l'aggravation de la crise de l'eau et l'incapacité du régime iranien à gérer ses ressources, le PDG de la Compagnie régionale des eaux de Téhéran a annoncé qu'il ne restait actuellement que 14 millions de mètres cubes d'eau stockés derrière le barrage de Karaj (Amir Kabir), ce qui ne peut fournir l'eau potable de Téhéran que pour deux semaines supplémentaires.

Manifestations dans les principales villes iraniennes contre la crise économique et la corruption

 Une vague de protestations a déferlé sur l’Iran les 2 et 3 novembre 2025, unissant divers segments de la société dans une puissante manifestation de colère publique contre la corruption systémique et la gestion catastrophique du régime clérical. Des retraités du secteur des télécommunications dans au moins 18 villes, aux infirmières, étudiants, agriculteurs et chauffeurs, des Iraniens de tous horizons sont descendus dans la rue, leurs griefs convergeant vers un message unique et incontestable : le régime a échoué et la patience du peuple est à bout.

93ᵉ semaine de la campagne « Les mardis contre la peine de mort » dans cinquante-quatre prisons iraniennes

 La campagne « Non aux exécutions du mardi » s'est poursuivie aujourd'hui dans 54 prisons iraniennes pour protester contre la vague d'exécutions en cours. Les prisonniers politiques en grève de la faim, qui en sont à leur 93e semaine de protestation, ont déclaré qu'ils poursuivraient leur mouvement jusqu'à ce que leur revendication – l'arrêt des exécutions perpétrées par le régime – soit satisfaite.

Iran : L’ONU alerte sur l’intensification de la répression et le nombre record d’exécutions après les attaques de juin

 OHCHR, NEW YORK – La Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains en République islamique d’Iran, Mai Sato, a exprimé, le 31 octobre, sa profonde inquiétude face à la persistance et l’intensification de la répression systématique, malgré la fin des hostilités du mois de juin.

Kobra Rezaei exécuté avec quatre autres personnes à la prison de Yazd

 Selon le rapport de CNRI Femmes ; Mardi 4 novembre 2025, à l'aube, Kobra Rezaei a été pendue à la prison de Yazd lors d'une exécution collective visant cinq détenus. Elle était accusée, semble-t-il, d'infractions liées aux stupéfiants.

Au moment de la rédaction de ce rapport, aucune information concernant l'exécution de Kobra Rezaei n'a été publiée par les médias d'État ni par les sources affiliées au pouvoir judiciaire du régime iranien.

L’enseignante Forough Khosravi condamnée à 15 ans de prison

 Forough Khosravi, enseignante de Behbahan dans la province du Khouzistan, a été condamnée à 15 ans de prison par le pouvoir judiciaire iranien. Le verdict a été rendu le dimanche 2 novembre 2025 par la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Behbahan.

Cette enseignante du primaire a fait face à une série d’accusations à motivation politique lors de son procès du 1er novembre 2025. Selon le jugement, elle a été condamnée à :

Poursuite des manifestations de divers secteurs sociaux contre la pauvreté et l’injustice à travers l’Iran

 Les 1 et 2 novembre 2025, de vastes manifestations et rassemblements d’ouvriers, de retraités et de divers groupes sociaux ont été organisés dans plusieurs villes d’Iran.

Samedi 1er novembre :

• À Téhéran, plus d’un millier d’employés contractuels du secteur pétrolier ont manifesté devant le siège de la présidence de la République. Leurs collègues de la province de Markazi ont également exprimé leur solidarité avec ce mouvement.

Mitra Zamani exécutée à la prison centrale de Khorramabad

 Selon le rapport de CNRI Femmes ; À l’aube du samedi 1er novembre 2025, Mitra Zamani, une prisonnière détenue à la prison centrale de Khorramabad, a été exécutée.

Mitra Zamani avait été arrêtée il y a environ cinq ans, accusée du meurtre de son mari, et condamnée à mort par la suite.

Les Iraniens contraints d’enterrer leurs proches dans les villages : Mourir est devenu un luxe en Iran En Iran

 Le journal d'État Shargh a publié un article sur la forte hausse des prix des sépultures à Mashhad, indiquant que les habitants de la ville enterrent leurs défunts dans les villages voisins car ils ne peuvent pas faire face à ces coûts exorbitants.

Dans son article intitulé « Mort fondée sur la classe sociale », publié le dimanche 2 novembre, le quotidien basé à Téhéran écrit que le prix des tombes à l’intérieur du sanctuaire du huitième imam chiite – administré par Astan Quds Razavi, l’une des institutions religieuses et économiques les plus riches d’Iran – se chiffre en milliards de rials, tandis que dans le cimetière « Behesht Reza », géré par la municipalité de Mashhad, les prix montent en flèche.

Nouvelle affaire montée contre le prisonnier politique Mehdi Vafaï

 Nouveau procès pour « guerre contre Dieu »

Le ministère du Renseignement des mollahs a transféré le prisonnier politique Mehdi Vafaï-Sani, condamné à six ans de prison, de la prison d’Evine vers les cellules d’isolement du centre de détention du ministère du Renseignement à Qom.

Les autorités ont monté une nouvelle affaire contre lui sous prétexte qu’il aurait tenté de sauver la vie d’autres détenus lors du bombardement de la prison d’Evine en juillet dernier. En orchestrant une mise en scène, elles cherchent à le juger de nouveau pour « guerre contre Dieu » et à le condamner à mort.

Maryam Zubaidi arrêtée soudainement et transférée à la prison de Sepidar

 Maryam Zubaidi, 58 ans, vivant au quartier Zeytoon à Ahvaz, a été arrêtée le samedi 1er novembre 2025 après avoir été convoquée à la branche d’exécution du tribunal révolutionnaire d’Ahvaz. Elle a immédiatement été transférée à la prison de Sepidar. Cela alors que Maryam Zubaidi souffre de graves maladies respiratoires et gastro-intestinales, et que son état de santé est décrit comme critique.

Le suicide d’une jeune interne révèle la profonde crise du système de santé iranien

 Une semaine après le suicide tragique de Yasaman Shirani, jeune interne en gynécologie-obstétrique à l’Université des sciences médicales de Téhéran, la communauté médicale iranienne demeure plongée dans la stupeur et le deuil. Yasaman, qui effectuait l’essentiel de son internat à l’hôpital Ziaian, a mis fin à ses jours le 22 octobre — un drame qui a ravivé le débat public sur la cruauté systémique et l’exploitation dont sont victimes les internes dans le système hospitalier iranien.

Le taux d'inflation en Iran devrait dépasser les 60 % d'ici la fin de l'année.

 Les statistiques indiquent que le taux d'inflation annuel en Iran approche les 50 %. Un économiste a averti que si le gouvernement de Massoud Pezeshkian ne parvient pas à maîtriser les tensions économiques, l'Iran sera confronté à une « stagflation majeure », prévoyant que l'inflation pourrait dépasser les 60 % d'ici la fin de l'année (21 mars 2026).

Le site web d'État Khabar Online a rapporté samedi 1er novembre que les données officielles indiquaient une « détérioration de la situation » en Iran, notant que l'inflation des biens de consommation essentiels tels que les aliments et les boissons est beaucoup plus élevée que l'inflation générale des autres biens et services.

Les retraités et les travailleurs du secteur pétrolier iraniens manifestent contre les politiques du régime

 Une vague de protestations a balayé l’Iran les 1er et 2 novembre 2025, alors que des citoyens de tous horizons – des sidérurgistes retraités et du personnel actif de l’industrie pétrolière aux villageois et aux acheteurs de logements lésés – sont descendus dans la rue pour manifester de manière coordonnée leur opposition à la corruption systémique et à la ruine économique du régime clérical. Ces manifestations, qui s’étendent des centres industriels d’Ispahan et d’Ahvaz à la capitale Téhéran et aux villages reculés de Chabahar, révèlent l’illégitimité croissante d’un État qui a abandonné tous les segments de sa population.

Iran – 285 exécutions en octobre 2025, record de criminalité et de sauvagerie au XXIᵉ siècle

 1471 exécutions en dix mois en 2025, dont 45 femmes — plus du double de la même période en 2024

Les bourreaux de Khamenei ont pendu au moins 285 détenus en octobre 2025, dont 4 femmes et un délinquant juvénile, âgé de moins de 18 ans au moment des faits reprochés. Un tel nombre d’exécutions en un mois est sans précédent depuis plusieurs décennies et constitue un nouveau record de criminalité et de sauvagerie dans le monde contemporain et au XXIᵉ siècle. Le nombre d’exécutions ce mois-ci est d’environ 1,7 fois celui de 2024 (171 exécutions), trois fois celui de 2023 (92 exécutions) et plus de neuf fois celui des années 2022 et 2021, chacune avec 30 exécutions.

Journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes : un cri pour la justice et la liberté en Iran

 2 novembre – Journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes

Chaque année, le 2 novembre, le monde se tient aux côtés des journalistes emprisonnés, torturés ou assassinés pour avoir dit la vérité.
Cette journée mondiale rappelle que les crimes commis contre ceux qui révèlent la réalité ne doivent jamais rester impunis, car réduire un journaliste au silence, c’est museler toute une société.

Prisonnier politique iranien souffrant d'un cancer et d'une maladie cardiaque qui s'aggravent

 Des informations récentes en provenance de la prison d'Evin indiquent que la prisonnière politique Marzieh Farsi se trouve dans un état préoccupant et qu'elle s'est vue refuser des soins médicaux essentiels pour ses graves maladies.